1.
Des
normes minimales pour les restructurations
|
Décision
historique au Parlement européen
Le 15 janvier 2013, le
Parlement européen à Strasbourg a
adopté avec une écrasante majorité de
503 députés (contre 107 voix contre et 72
abstentions) une initiative législative sur la mise en place
de restructurations d'entreprises. Pour les comités
d’entreprise, il s’agit probablement de
l'initiative législative la plus importante au niveau
européen depuis la révision en 2008 de la
directive CEE (voir rapport dans
CEE-News 4/2008).
De 19 novembre 2012, le
Comité des affaires sociales du Parlement
européen a approuvé un rapport de socialiste
espagnol Alejandro Cercas, détaillant l'initiative
législative (voir rapport dans
CEE-News 4/2012). Sur cette base, la Commission
européenne est désormais tenue, dans les trois
mois à présenter un projet de directive de l'UE,
de justifier son inaction ou de lancer une consultation officielle des
interlocuteurs sociaux. Les organisations patronales rejettent
toutefois toute initiative législative en la
matière.
Le contenu du rapport Cercas
Selon le Parlement
européen, le projet de loi devrait comporter 14 points
servant de normes minimales pour les entreprises dans tous les pays de
l'UE. Les plus importantes sont :
- La
planification
stratégique à long terme des effectifs
- La
reconnaissance
précoce des besoins en main-d'œuvre et en
compétences
- Un
soutien à la
formation par l'employeur
- L’anticipation
de
restructurations concrètes
- Des
règles pour la
mise en place de plans sociaux avec la participation des
élus et syndicats
- Minimiser
les coûts
externes économiques, sociaux et environnementaux
Étant
donné qu’on retrouve déjà
des lois en ce qui concerne la planification des effectifs prospective,
les plans sociaux et de l'équilibre des
intérêts dans de nombreux pays
européens, l'impact de la proposition de directive va varier
d’un de pays à l’autre. En Europe
orientale, dans les pays méditerranéens et au
Royaume-Uni il faut s’attendre à des
améliorations importantes pour les salariés,
alors qu'en Allemagne, en Autriche et en Scandinavie il y a
déjà un bon cadre. Mais même dans les
pays avec des normes nationales élevés il faut
s’attendre à des ajustements par exemple, en
Allemagne, de la Loi constitutionnelle de l’entreprise. Le 8
mars 2013, la Confédération européenne
des syndicats (CES) appelle dans une lettre ouverte, le
président de la Commission, José Manuel Barroso,
à prendre des mesures immédiates.
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2.
Astuce pratique : qu'est-ce qu’un problème
transnational ?
|
Un fréquent
point de discorde entre CEE et direction centrale
Les
CE européens ne sont pas compétents pour les
questions
qui ne touchent qu’à un seul pays. Ils n'entrent
uniquement en jeu que si la mesure proposée prend un
caractère « transnational ». La
compétence du
comité d'entreprise européen selon l'article 1,
paragraphe 4 de la nouvelle directive CEE, est indiscutable dans le cas
suivant :
Sont
considérées comme transnationales les questions
qui
concernent l’ensemble de l’entreprise de dimension
communautaire (…), ou au moins deux entreprises ou
établissements (…) du groupe situés
dans deux
États membres différents.
La
question se complique dans les situations suivantes :
1.
Si les mesures ne sont pas effectuées en même
temps dans
les différents pays, mais s'inscrivent dans un contexte de
groupe («saucissonnage»). Dans de tels cas, les
directions
centrales argumentent qu’il s’agit de mesures
indépendantes l’une de l’autre,
n’ayant pas de
caractère transnational et ne relevant donc pas de la
compétence du CEE.
2.
Parfois la direction centrale argumente qu’il faut uniquement
impliquer le CEE quand il y a un impact négatif dans au
moins
deux pays. Dans le cas d’un transfert de la production
d’un
pays A vers un pays B, l'impact négatif serait
limité
à un pays seulement et ne relèverait donc pas de
la
compétence du CEE.
3.
Les restructurations sont décidées par la
direction
centrale à l'étranger, mais mises en
œuvre à
échelle locale. Dans un tel cas, la direction locale
n’est
que l’organe exécutif et les interlocuteurs du
comité d’entreprise ne sont pas les vrais
décideurs. Si le CEE n'est ni impliqué, ni
consulté, il n’y a aucun autre organe pouvant
discuter du
fondement de la décision.
Que
dit la nouvelle directive CEE ?
Tout
d'abord, le texte même de la directive n’apporte
aucune
précision. Mais c’est le considérant 16
du
préambule de la directive qui apporte une clarification :
Il
convient que le caractère transnational d’une
question
soit déterminé en prenant en compte tant
l’étendue des effets potentiels de celle-ci que le
niveau
de direction et de représentation qu’elle implique
(…). Ceci inclut des questions qui,
indépendamment du
nombre d’États membres concernés,
revêtent de
l’importance pour les travailleurs européens,
s’agissant de l’ampleur de leur impact potentiel,
ou qui
impliquent des transferts d’activité entre
États
membres.
La
clarification de cette question relève d'une importance
capitale pour la force d’un CEE
Il
est recommandé de faire clairement mention du
considérant
16 ou même de le prendre à la lettre lors de la
renégociation de l'accord CEE. Mais même dans ce
cas, il
n'est pas garanti que le droit de participation soit toujours
suffisamment protégé. Il y aura
certainement des
jugements en la matière.
Événement:
Séminaire juridique pour CEE
Du
9 au 10 octobre 2013, la EWC Academy organise un séminaire
à Berlin, en cours duquel seront discutés les
incertitudes juridiques et les jugements récents de
tribunaux
(interprétation en français sur demande).
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3. Les affaires judiciaires récentes
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Confirmation de
référé suite à un
déficit de consultation
Une fois encore un tribunal
français a arrêté une restructuration,
parce que la consultation des comités d’entreprise
concernés n’avait pas été
terminée. Le 28 janvier 2013, la Cour d'appel de Paris
(photo) a donné lieu à la plainte
déposée par la section syndicale CGT de
l'équipementier d‘automobiles français
Faurecia. Il faut d'abord informer et consulter le comité
central d’entreprise de Faurecia ainsi que les
comités d’établissement à
Auchel et Méru dans le Nord de la France, avant de commencer
la restructuration.
La
CGT a voulu critiquer le
manque d'information du comité d'entreprise
européen par PSA Peugeot Citroën lors de la
fermeture de l'usine automobile à Aulnay, près de
Paris. Le tribunal a toutefois jugé qu'une telle action peut
être seulement déposée par le CEE
même. Comme Faurecia est une filiale de PSA Peugeot
Citroën, les comités d'entreprise de Faurecia
peuvent attendre l'avis du CEE, avant de se forger leur propre opinion.
Ainsi, la fermeture d'Aulnay n'est possible que si le processus de
consultation est effectué correctement pour tous les
secteurs du groupe.
Pas de
procédure judiciaire sur la société
européenne en Autriche
Les
représentants
des salariés de Coty ont rejeté l'action en
justice envisagée à Vienne. Lors de la session
plénière du comité
d’entreprise SE du groupe Donata Holding SE du 7 au 11
janvier 2013 près de Chartres (France), la direction
centrale avait offert en échange une révision de
l'accord de participation SE. Ce qui est souvent le cas lors de la
révision d'un accord CEE, est plutôt
l’exception pour les points sensibles d’un accord
SE. Les discussions vont commencer le 25 mars 2013 à Paris.
Le
Donata Holding SE est la
société mère de la
société de cosmétiques Coty. Le
comité d'entreprise SE avait introduit une plainte en
février 2012, pour être consulté lors
d’une restructuration transfrontalière
(voir rapport
dans CEE-News 1/2012). En octobre 2012, le tribunal du
travail de Ludwigshafen (Allemagne) s’était
déclaré non compétent vu que la SE a
déménagé son siège social
à Vienne entre-temps.
Solution
extrajudiciaire à Oslo
Suite
à un accord avec la direction centrale, le 1er mars 2013, le
comité d'entreprise européen de
l’entreprise norvégienne d'emballage Elopak a
retiré son action déposée en novembre
2012 auprès d’un organe d'arbitrage sous la
tutelle du ministère du Travail à Oslo
« Bedriftsdemokratinemnda » qui agit en
première instance de juridiction du travail. L'employeur a
confirmé l'avis juridique du CEE, qui considère
la délocalisation de lignes de production de l'usine
allemande de Spire vers les Pays-Bas et le Danemark comme un
étant un « problème
transnational » concernant le CEE. Ce que la direction avait
auparavant nié.
Par cette action,
le CEE voulait arrêter les licenciements à Spire,
jusqu'à ce que le processus de consultation soit
terminé. Il a échoué comme
déjà le comité d'entreprise
européen de l'équipementier automobile Visteon en
septembre 2011 (voir rapport dans
CEE-News 3/2011). L'organe d'arbitrage à Oslo
avait reporté la décision à plusieurs
reprises jusqu'à la mise en œuvre de la mesure fin
février 2013 en Allemagne. Cela montre une nouvelle fois que
la protection juridique effective des comités d'entreprise
européens est actuellement seulement d’application
en France et en Belgique.
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4. Des rapports nationaux
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La réforme du
marché du travail divise les syndicats français
Depuis
21 mois le
chômage continue d'augmenter en France et se trouve
maintenant à un double niveau qu'en Allemagne. Pour contrer
cela, les associations patronales, la majorité des syndicats
et le gouvernement socialiste ont convenu le 11 janvier 2013
d’un plan de réforme du marché du
travail. L'accord a pour devise « La
flexi-sécurité » et est
considéré comme étant le plus
important accord depuis 30 ans.
Selon
l’accord, en
temps de crise, les entreprises peuvent à l'avenir licencier
plus rapidement, plus facilement recourir au chômage partiel
et obliger les salariés à changer de poste.
Toutefois, elles doivent désormais se mettre autour
d’une table avec les représentants des
salariés et arriver à un accord – ce
qui n’est pas une évidence dans la culture
d'entreprise française. Fais également partie de
la réforme des pénalités pour les
entreprises qui contournent les contrats à durée
indéterminée en multipliant les contrats
à courte durée. L'enveloppe globale comprend
également l’introduction de la
codétermination selon le modèle allemand: les
organes de surveillance ou d'administration de toutes les entreprises
de plus de 5.000 salariés compteront dans le futur des
représentants des salariés, ce qui n'
était jusqu'à présent que le cas des
(anciennes) entreprises publiques.
Le
«
succès du dialogue social » n’a pas
été soutenu par les deux
confédérations CGT et CGT-FO. Des dizaines de
milliers de personnes sont descendues dans les rues le 5 mars 2013 pour
protester contre l’accord.
Le Luxembourg réforme
ses relations industrielles
Depuis 1999, le Grand-Duché discutait
sur le renforcement du dialogue social dans les entreprises. Le 6
février 2013, le gouvernement a finalement
présenté son projet. Il a
été concerté avec les interlocuteurs
sociaux et sera adopté rapidement, de telle sorte que les
élections des comités d’entreprises du
13 novembre 2013 peuvent déjà avoir lieu sur base
de la nouvelle législation. Le noyau de la
réforme est l’évolution de la
délégation du personnel vers un Betriebsrat du
modèle allemand, qui doit recevoir les droits de
participation supplémentaires. Il sera également
mis en place une commission de médiation pour
résoudre des conflits. Les élus ont droit
à la formation et à l’assistance par
des experts. On supprimera les comités paritaires qui
existent depuis 1974 dans les entreprises de plus de 150
salariés et qui sont composés de
représentants de l'employeur et des salariés (un
conseil d’entreprise selon le modèle belge).
Droit de grève
suédois soumis à la critique
Le
25 février 2013,
l’Organisation internationale du Travail (OIT) a
publié un rapport sur les violations des normes
fondamentales du travail. Selon le rapport, le droit de
grève suédois enfreint la Convention
n° 87 de l'OIT sur la liberté syndicale. La loi en
question était entrée en vigueur le 15 avril 2010
en réponse à une décision de la Cour
européenne de justice en décembre 2007 dans le
cas de l'entreprise lettone Laval (voir rapport dans
CEE-News 4/2007). L'OIT appelle maintenant le gouvernement
suédois à retirer cette limitation du droit de
grève.
La question est
très explosive et faisait déjà en mars
2012 l'objet d'une initiative législative de la Commission
européenne à Bruxelles, mettant en place un
mécanisme transnational de suivi de grèves
(voir rapport
dans CEE-News 2/2012). Bien que ce projet ait
été retiré, la question du droit de
grève en cas de détachement transfrontalier de
travailleurs n'a pas encore été
clarifiée. Les textes suivants sont seulement disponibles en
anglais :
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5. Un saut
qualitatif
après la fusion
|
Une
solution innovante pour la
participation des salariés au conseil
d’administration
Un accord SE pour les
salariés de société
d’informatique française Atos a
été conclu le 14 décembre 2012. Suite
à l'acquisition de Siemens IT services en juillet 2011, le
nombre des salariés d’Atos avait
doublé. Le groupe est devenu le deuxième plus
grand prestataire de services informatiques en Europe. La planification
de transformer la société anonyme
française (SA) en société
européenne (SE) a commencé juste après
la fusion. Le CEE qui a été
créé en 2007, avait été
informé en mai 2012 (voir rapport
dans CEE-News 2/2012).
Alors que la
conversion des sociétés allemandes en SE a
souvent pour but de limiter la participation des salariés
dans les conseils de surveillance, en réduisant ou en gelant
leur nombre, la France n’a que peu d'expérience
avec les conversions en SE. Le seul exemple où cette
question a joué un rôle était celle du
réassureur Scor en 2007 (voir rapport dans
CEE-News 2/2007). Comme il n’y avait pas de
représentants des salariés au conseil
d’administration d'Atos et que l'Allemagne ne
représente qu’environ 20 % de l'effectif
européen, le modèle de la cogestion à
l’allemande n'a pas pu s’appliquer à
Atos. Néanmoins, les solutions nouvelles
négociées par le groupe spécial de
négociation (GSN) pourraient servir de modèle
pour d'autres conversions en SE.
Le
comité
d’entreprise SE crée un «
comité participatif »
Dans
un premier temps, l'accord SE prévoit la constitution d'un
comité d’entreprise SE, dont les pouvoirs vont
bien à delà du comité d'entreprise
européen existant. Ainsi, le nombre des sessions
plénières sera porté de un
à trois par an. Les
délégués auront un droit à
16 jours de formation durant la période de quatre ans. La
présidence du comité d'entreprise SE revient
à l'employeur (modèle français), les
salariés de leur côté
élisent un bureau de sept membres, dont le
secrétaire. Le budget pour les experts a
été fixé à 150.000
€ par an et peut être augmenté en cas de
circonstances exceptionnelles, de 50.000 € chaque fois.
Bien
que la direction centrale n'ait pas accepté la participation
directe des salariés au sein du conseil
d’administration, elle était prête
à faire des concessions. Ainsi, le comité
d’entreprise SE crée son propre «
comité participatif », composé de
quatre représentants des salariés qui rencontrent
les membres du conseil d’administration avant ou
après la réunion du CA. Une fois par an, ces
quatre représentants des salariés peuvent
participer à titre consultatif à une
réunion régulière du conseil
d’administration. Les textes suivants sont uniquement
disponibles en allemand :
Accord CEE britannique prend une
saveur suédoise
Un
nouvel accord CEE a
été signé pour DS Smith lors
d’une réunion le 4 mars 2013 à Londres.
L’actualisation était nécessaire vu que
l'entreprise de recyclage britannique avait acheté en
juillet 2012, la division emballage de la société
suédoise SCA (voir rapport dans
CEE-News 1/2012). Les deux entreprises avaient des structures
CEE distinctes, avec même des comités
d’entreprise européens sectoriels pour SCA.
D'une
part, l'accord conserve son statut de « volontaire
» d'article 13, il n’est donc pas soumis
à la nouvelle directive CEE. D'autre part, les normes
améliorées y ont été
intégrées, la définition de
consultation et de la compétence transnationale du CEE vont
même au-delà de la nouvelle directive. L'accord
reprend le concept des comités d’entreprise
européens sectoriels de SCA (papier, emballages, plastiques
et recyclage), qui organisent deux fois par an leurs propres
réunions et ont droit à une semaine
complète de formation en interne par an. Les bureaux des
quatre comités d’entreprise sectoriels forment le
CEE. Une structure similaire existe également pour le groupe
aérospatial EADS (voir rapport
dans CEE-News 1/2012).
Les
restructurations
réglementées
L'obligation
de ne pas recourir à des licenciements en cas de
restructuration d’entreprise est extraordinaire pour un
accord CEE britannique. L’accord prévoit
même des alternatives. Ainsi, les mesures figurants dans
l'accord, sont des dispositifs souvent utilisés par les
entreprises françaises dans le cadre d’accords
complémentaires (« anticipation du changement
»), la protection de la santé et de la
sécurité, la formation, la non-discrimination et
les normes environnementales ne sont pas seulement abordés,
mais également expliqués de manière
détaillée dans les sections distinctes de
l’accord. Le CEE peut faire appel à plusieurs
experts, en matière de sécurité et de
santé, de questions de retraite, les relations de travail,
ainsi qu’à un avocat. Le président du
CEE jouera le rôle du « coordinateur pour le
développement du CEE » et sera en
détachement à plein temps.
Annonce d’un
évènement à ce sujet
Le
président du CEE
de DS Smith parlera de l’accord lors de la
conférence germano-britannique sur les CEE du 24 au 25
octobre 2013 à Londres.
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6.
Création de comités d'entreprise
européens
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Pour
la première fois, un CEE pour un producteur
néerlandais de viande
Le
15 novembre 2012 a été signé un accord
CEE entre la direction et le groupe spécial de
négociation (GSN) de Plukon Food basé
à Oldebroek (Province Gelderland). La
société, l'un des plus grands producteurs de
volaille en Europe, compte 2.200 salariés en Allemagne,
Belgique et aux Pays-Bas. Les dix membres du CEE se
réunissent deux fois par an et élisent un bureau
de deux personnes. L'accord se base sur la nouvelle
législation CEE néerlandaise (voir rapport dans
CEE-News 4/2011).
La
société française de chemins de fer
crée un CEE de groupe
Le
6 décembre 2012, la direction centrale de la SNCF
à Paris et le groupe spécial de
négociation ont signé un accord CEE. Il y avait
déjà des comités d'entreprise
européens dans le groupe pour la division fret Geodis
(depuis 2000) et la filiale de transport public régional
Keolis (depuis 2010), les deux CEE restent en place. Le nouveau CEE
situé au plus haut niveau du groupe sera
composé de 26 membres, dont dix venants de la France. La
Belgique, l'Allemagne, le Danemark, la Suède, l'Italie et le
Royaume-Uni auront deux sièges, l'Espagne, la Hongrie, la
Roumanie et les Pays-Bas un seul. L'employeur préside le CEE
selon la coutume française.
La
définition de la compétence transnationale de
l’accord va au-delà des normes minimales de la
nouvelle directive CEE. Il s’agit de l'un des rares accords
à reprendre le système de la consultation du
comité d'entreprise européen en cas de reprise
hostile qui figure dans la nouvelle loi CEE française. Cette
particularité n'existe qu'en France (voir rapport dans
CEE-News 3/2011). Le travail quotidien est
coordonné par un comité restreint de cinq
membres, qui disposeront 120 heures de temps de
délégation par an (temps de réunion
non inclus). Le secrétaire du CEE disposera de 320 heures et
d’un budget annuel de 8.000 euros pour les petits achats.
Fractionnement du CEE en cours de
phase de création
Le comité
d'entreprise européen du groupe britannique de technologie
Cookson a un passé mouvementé. Il a
été fondé en 2005. Quand les
représentants des salariés ont rompu
l’accord CEE et que la renégociation n’a
abouti à rien, il a été dissolu en
2009. Un groupe spécial de négociation a
été formé ensuite. Le 7 juin 2012, il
a trouvé un accord avec la direction centrale pour conclure
un nouvel accord CEE basée sur la nouvelle loi CEE
britannique.
La signature de l’accord le
11 octobre 2012 a eu lieu à un moment
particulièrement inopportun, car le 19 décembre
2012 après plus de 300 ans d'histoire en tant que
fournisseur de l'industrie primaire, Cookson a
été scindé en trois unités
indépendantes. Le secteur le plus grand Engineered Ceramics
s’appelle Vesuvius maintenant et a formellement
adopté l'accord CEE. Le plus petit secteur Performance
Materials est devenu Alent, il mettra en place un réseau de
représentants, inspiré de l'esprit
de l'accord CEE. La répartition des sièges doit
être rééquilibrée dans les
deux entreprises.
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7.
Actualisation des accords CEE
|
Un
groupe irlandais d'emballage intègre la nouvelle directive
CEE
Le
plus grand producteur de carton ondulé en Europe a
récemment actualisé son accord CEE. Dans un
communiqué de presse le 4 octobre 2012, la
Société
annonce que le CEE aura un rôle proactif à jouer
et
qu’il sera immédiatement impliqué par
la direction
dans les discussions pour donner son avis sur le projet de
restructuration et leur mise en œuvre.
Smurfit
Kappa est basé à Dublin et emploie 40.000
salariés
dans 32 pays, dont 5.000 rien qu’en Allemagne. L'accord CEE a
été conclu en juin 2006 au siège
européen
à Paris, après la fusion de deux
sociétés.
À l’époque il dépassait
déjà
les normes minimales habituelles. Un sujet important de
l’accord
est la sécurité et de la santé. Il
n’y a que
six CEE en vertu du droit irlandais à
côté de
Smurfit Kappa (voir rapport
national sur l'Irlande dans CEE-News 3/2007).
Un fabricant de câbles italien fusionne
deux CE européens
Le
30 novembre 2012 a été signé
à Milan un
accord CEE pour Prysmian. Depuis l'acquisition du fabricant
néerlandais de câbles Draka en février
2011, il y
avait deux CE européens qui coopéraient
étroitement. Le nouvel accord remplace les deux instances
précédentes et prévoit 28 membres qui
représentant les 22.000 travailleurs et qui se
réunit
deux fois par an. Les sept membres du bureau se réunissent
également deux fois par an. L'accord prévoit une
bonne
intégration des sites qui n'ont pas de siège au
comité d'entreprise européen et peut
être
qualifié comme exemplaire en Italie. C'est la
deuxième
convention CEE signée après l'entrée
en vigueur de
la nouvelle loi italienne CEE après celle du producteur de
ciment Buzzi Unizem (voir rapport dans
CEE-News 3/2012).
Un
groupe suédois de soins de santé étend
les droits de son CEE
L'accord
CEE de Capio a été actualisé lors
d’une
réunion à Paris le 30 novembre 2012. La
société suédoise exploite environ 100
hôpitaux dans huit pays et appartient à des
investisseurs
financiers. Le comité d'entreprise européen mis
en place
en 2006 a été le premier dans le secteur
privé de
la santé. L'accord CEE intègre les normes
renforcées de l'UE pour l'information et la consultation,
augmente le nombre de sièges et renforce les
possibilités
de travail pour les membres du CEE, y compris les droits
d'accès
à tous les sites.
Annonce d’un
évènement au sujet
La
pratique scandinave de travail dans les CEE fera l’objet
d‘une conférence à Oslo du 23 au 25
avril 2013.
Une
sélection de
textes d’accords CEE a été
compilée sur une page de
téléchargement.
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8. Les accords d'entreprise transnationaux
|
Schneider Electric
viole les accords
Le 11
décembre 2012, le bureau du CEE de Schneider Electric a
été informé de la fermeture
à la fin 2014 de l'entreprise Rieti en Italie centrale avec
181 salariés. La décision était
déjà tomée à ce
moment-là. Une gestion prospective et sociale de
l’impact de la restructuration, comme il avait
été convenu en 2007 entre la direction centrale
du groupe d'ingénierie électrique
française et la Fédération
européenne des métallurgistes (FEM)
(voir rapport
dans CEE-News 2/2007), n'était dès lors
plus possible. Schneider Electric se retrouve donc au même
niveau que le groupe ArcelorMittal dans le secteur de
l’acier, qui avait également violé un
accord signé lors de la fermeture d'usines en Belgique (voir
rapport
dans CEE-News 3/2011). Jusqu'à présent,
il n'y a pas de cadre juridique et de sanction prévue pour
de telles conventions transnationales d’entreprises.
Le
11 décembre 2012,
une question parlementaire de plusieurs députés
européens italiens a voulu attirer l’attention de
la Commission européenne sur d'éventuelles
violations de la directive sur les licenciements collectifs et de la
directive CEE. Dans sa réponse du 21 février
2013, le commissaire des affaires sociales Andor renvoie aux tribunaux
pour de tels cas. La fermeture annoncée de l'usine a pris en
revanche un nouveau tournant en Italie. Le 8 février 2013 a
eu lieu une réunion au ministère du
Développement économique à Rome, lors
de laquelle la direction de Schneider Electric s’est
engagée à étudier des alternatives
économiquement viables à la fermeture.
La
société de
services à l'environnement réglemente la
protection de la santé
Le 13 décembre 2012,
la direction centrale de Veolia Environnement a pris un engagement
ferme envers la santé et sécurité au
travail. Même si du point de vue légal, il ne
s’agit que d’une simple déclaration
unilatérale de l'entreprise, ce texte a
été négocié entre la
direction centrale et le comité d'entreprise
européen dans le cadre d’un groupe de travail. Il
pourrait par la suite devenir un accord d’entreprise
européen à part entière. En octobre
2010, l'accord CEE de la société avait
déjà été significativement
amélioré (voir rapport dans
CEE-News 1/2011).
L'égalité de traitement en
Europe
Le 15 février 2013,
le groupe d’assurance et bancaire français
Groupama a conclu un accord européen sur la
qualité de vie au travail évitant toute forme de
discrimination. C’est le comité d'entreprise
européen créé en 2000, qui est
chargé du suivi du document volumineux. L'accord CEE a
été mis à jour le 22 novembre 2012.
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9. De
l’accord-cadre au comité d’entreprise
mondial
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Un groupe d'énergie
norvégien avec des normes minimales mondiales durables
Le 17 décembre 2012,
Aker Solutions à Oslo a indéfiniment
prolongé son accord-cadre international. En 2008 la
direction centrale avait conclu un accord à
l’essai avec les syndicats (voir rapport dans
CEE-News 4/2008). Les 24.000 salariés
répartis sur 30 pays, ils disposent d’un
mécanisme de plainte, qui intervient en cas de non-respect
des normes fondamentales spécifiées dans
l'accord. Les textes suivants sont seulement disponibles en anglais :
Une compagnie de
téléphone norvégienne assume la
responsabilité sociale
Le 18 janvier 2013, l'ancienne
société publique de
téléphone Telenor à Oslo a
signé un accord-cadre international sur les droits sociaux
fondamentaux. Un élément en est, le droit
à la représentation collective et à la
négociation collective, ce qui constitue une
étape importante particulièrement pour les sites
en Asie. Quelques jours plus tard, une entreprise a reconnu pour la
première fois une représentation syndicale au
Bangladesh. Les textes suivants sont seulement disponibles en anglais :
Alors
que d'autres anciennes sociétés publiques de
téléphone suivent également cette
voie, la Deutsche Telekom reste toujours à
l’écart et est même en contradiction
avec ses propres principes de responsabilité sociale des
entreprises, par exemple aux États-Unis (voir rapport dans
CEE-News 2/2011). France
Télécom avait
déjà mis en place un comité
d'entreprise mondial en 2010 (voir rapport dans
CEE-News 2/2010).
Un
constructeur
suédois de véhicules utilitaires crée
un comité d’entreprise mondial
Cette étape a
également été franchie chez Volvo. Le
31 janvier 2013 a été signé
à Gothembourg un accord prévoyant la
création d'un comité d’entreprise
mondial. Dès 2002, il y avait déjà une
réunion biennale du comité d’entreprise
européen avec les représentants du personnel
venant d'autres parties du monde. À l'avenir, le
comité d'entreprise mondial sera informé et
consulté une fois par an par la direction centrale
(« Volvo Global Dialogue »). La moitié
de l’effectif travaille en dehors de l'Europe.
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10.
Des sites web intéressants
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Le comité
d'entreprise européen d'ArcelorMittal
Le
site web du comité d'entreprise d'ArcelorMittal et de l'IG
Metall Brême, présente non seulement les
représentants locaux des travailleurs, mais
également les
structures en place en Allemagne et en Europe. Le CEE de l'entreprise
sidérurgique luxembourgeoise qui a été
créé sous sa forme actuelle après la
fusion en
juillet 2007 (voir rapport dans
CEE-News 2/2007)
– y trouve une section distincte. Sous le titre «
Douche
froide pour la main-d'œuvre » le bulletin
d’information du CE (BR News) présente la
situation
actuelle à Liège (voir rapport dans
CEE-News 3/2011). Les textes suivants sont seulement
disponibles en allemand :
Les
relations coopératives de travail stimulent-elles
l’innovation ?
Dans
le cadre d’un projet de recherche, l’institut de
promotion
du travail de Bolzano a analysé les relations du travail du
Tyrol du Sud sur leur contribution à
l'innovation. Le site présente les résultats du
projet.
Cela inclut un manuel des « meilleures pratiques »
en
matière de négociation collective au niveau de
l'entreprise et une analyse de la diffusion des innovations
organisationnelles dans les sociétés du Tyrol du
Sud. Les textes suivants sont disponibles en italien :
Des nouvelles du syndicalisme
britannique
D'un point de vue syndical, le
site indépendant UnionNews publie des reportages critiques
sur les derniers développements au Royaume-Uni. En plus des
dernières nouvelles, on y trouve également des
fonctionnalités, des films et des podcasts en anglais.
Conditions de production des
fournisseurs d'Apple
Les produits innovants d'Apple
battent des records de vente et jouissent d'un statut de marque culte.
Les conditions de travail dans les chaînes
d'approvisionnement ne sont pas toujours exemplaires. Les
propriétaires du site web AppleLabor.com ont
étudié sur place la situation en Chine et donnent
un aperçu de la couverture médiatique actuelle du
sujet. Ils soulignent également les engagements et les
rapports d’avancement de la société
informatique américaine. Le site est seulement disponible en
anglais.
De
nombreux autres liens
intéressants ont été
compilés dans une collection
de liens.
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11.
Des nouvelles publications
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Syndicats
finlandais en baisse lente
En
comparaison avec d'autres pays, les syndicats sont toujours forts en
Scandinavie : en membres et en ressources, mais également
par leur réputation auprès de la population. Le
nombre élevé de membres ils le doivent aussi en
partie aux caisses de chômage, qui sont
généralement proches des syndicats. Toutefois, le
degré d'organisation est en déclin en Europe du
Nord. En Finlande, il est tombé du plus haut, de 80 % au
milieu des années 1990, à 67 % en 2009.
L’étude publiée en novembre 2012 met en
évidence de manière
détaillée l'histoire des syndicats finlandais,
mais aborde également les défis actuels.
Guide des principes directeurs
pour les entreprises multinationales
Pour la première
fois en 1976, les gouvernements des pays de l'OCDE ont
formulé des principes de comportement responsable des
entreprises multinationales. Les principes ont
été révisés en mai 2011.
Les nouveautés sont l'obligation de diligence de
l'entreprise pour la situation sociale dans la chaîne
d'approvisionnement, mais aussi le renforcement des
mécanismes de plaintes. Ces plaintes sont de plus en plus
souvent déposées par les syndicats. Par exemple :
la plainte déposée en juillet 2011 contre la
Deutsche Telekom pour comportement antisyndical aux
États-Unis (voir rapport dans
CEE-News 2/2011). Depuis décembre 2012, il y a un
guide syndical qui se base sur les principes
révisés (en anglais).
L'évolution
sociale en comparaison européenne
En
janvier 2013, la Commission européenne a publié
un rapport de 476 pages qui est un véritable
trésor de statistiques et commentaires sur la situation
sociale. Les différents chapitres examinent le
chômage, les systèmes de
sécurité sociale, la fiscalité des
revenus du travail, des salaires et des revenus, ainsi que
l'inadéquation des compétences sur les
marchés du travail européens.
L’étude des données met rapidement en
évidence les grands écarts entre les
régions de l'Union européenne dans le contexte de
la crise de la dette. La brochure est seulement disponible en anglais.
Les lignes directrices pour le dialogue
social
Le Centre de
formation de Turin de l'Organisation internationale du Travail (OIT), a
publié en janvier 2013 un guide du dialogue social. Il vise
à soutenir des agents multiplicateurs dans la formation
syndicale dans les pays d'Europe centrale et orientale. En plus de la
version originale anglaise, le guide est disponible en croate, en
hongrois, en polonais et en roumain. Le Slovène, le
tchèque, le lituanien et le bulgare suivront
bientôt. Sur 90 pages, la brochure fournit les connaissances
de base en matière de dialogue social dans chaque pays et au
niveau européen. Un chapitre spécifique est
consacré aux comités d’entreprises
européens. Les autres chapitres décrivent des
stratégies pour résoudre les conflits et les
techniques de négociation avec l'employeur.
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12. La EWC Academy:
des exemples de notre travail
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5e conférence pour CEE
et SE à Hambourg
Pour la
cinquième année
consécutive, a eu lieu du 28 au 29 janvier 2013 à
Hambourg, la conférence annuelle pour comités
d’entreprise européens et des comités
d’entreprise SE. 30 participants venus d'Allemagne,
d’Angleterre, de Suède, de Norvège, de
Pologne et
des Pays-Bas de plus de 20 entreprises ont donné des
informations sur les tendances actuelles.
Les
membres du CEE de
la société de technologie américaine
Hewlett-Packard, du conglomérat allemand Freudenberg et du
fabricant belge de mousse Recticel ont fait état de
procédures au tribunal, de culture d'entreprise et de
politique
contractuelle. La deuxième journée a
été
consacrée à une visite guidée par le
comité
d’entreprise à l'usine Airbus de Hambourg.
Renégociation
de
l'accord CEE de ZF
En
préparation de la prochaine session
plénière du
CEE le 22 janvier 2013 à Friedrichshafen, un groupe de
travail
du comité d'entreprise européen a mis en place
avec le
soutien de la EWC Academy le cadre pour la renégociation de
l'accord CEE. L'équipementier automobile du lac de Constance
n'avait plus mis à jour le texte de l’accord
depuis la
création du CEE en 2000. Les règles de la
nouvelle loi
CEE allemande s'appliquent donc directement à ZF ce qui
renforce
considérablement la position de négociation du
comité d’entreprise. En 2011, la
société
avait pour la première fois convenue des principes globaux
de
responsabilité sociale. Deux représentants du
Brésil participent régulièrement aux
réunions du CEE (voir rapport dans
CEE-News 4/2012).
Renégociation
de l'accord CEE de O2
Du
29 au 30 janvier 2013, le CEE de l'opérateur de
téléphonie mobile s'est réuni en
session
plénière à Windsor, où la
EWC Academy
organisait une formation sur la nouvelle directive CEE. Le CEE a
été fondé en 2004 en vertu du droit
britannique,
peu avant l'acquisition par la société espagnole
de
télécommunications Telefónica.
L'accord a
été mis à jour en septembre 2009. Il
contient des
dispositions ambitieuses par rapport aux normes britanniques.
En
2000, Telefónica avait signé un code de conduite
mondial avec les syndicats (voir rapport dans
CEE-News 4/2007),
mais n’avait pas encore établi son propre CEE. Par
conséquent, il est concevable que le CEE de la division
téléphonie mobile soit étendu
à l'ensemble
du groupe Telefónica et soumis à la loi
espagnole.
À cet effet, la EWC Academy a déjà
donné
une première estimation.
Préparation des
négociations SE
La
société allemande pharmaceutique Lohmann Animal
Health
formera un groupe spécial de négociation (GSN)
pour
travailler sur un accord de participation SE. Le 18 février
2013
à Cuxhaven, la EWC Academy organisait une session de
formation
pour les élus allemands. Le fabricant de vaccins pour les
volailles et d’additifs alimentaires a formé une
société européenne (SE) sans
représentation
des salariés. Les négociations sur l'implication
des
salariés des filiales doivent se faire plus tard.
Le
comité d’entreprise SE soumet un rapport de projet
Avec
le soutien de la EWC Academy le comité
d’entreprise SE de la Donata Holding SE a
réalisé en 2012 un projet financé par
l'UE pour améliorer l'utilisation des droits d'information
et de consultation. À cette fin, a été
mis au point un système d'information Internet sur les
données économiques et sociales (voir rapport dans
CEE-News 3/2012).
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Depuis
janvier 2009, la EWC Academy et son prédécesseur
organisent des conférences techniques et des colloques pour
les membres de comités d'entreprise européens, de
comités d'entreprises SE et des groupes spéciaux
de négociation. Au total 461 représentants des
travailleurs de 189 entreprises y ont participé
jusqu'à présent (cela correspond à
environ 17 % de toutes les entreprises avec CEE en Europe).
« Séance
cinéma » ou comité d'entreprise
européen à part entière ?
Du 2 au 5 avril 2013 aura lieu
au château de Montabaur (photo) un séminaire CEE
mettant l'accent sur l'information et la consultation en
matière de restructuration. Comment développer
dans la pratique la consultation des CEE et préparer un avis
sans faille ? Le séminaire vise également aux
comités d’entreprise SE.
Journées
découvertes du CEE
Un séminaire de base
se fera de nouveau
en parallèle. Il est destiné à des
membres nouvellement élus aux comités
d'entreprise européens et aux élus des
comités d’entreprise nationaux qui veulent
s’informer des étapes successives pour la mise en
place d'un comité d'entreprise européen. Ce
séminaire vise également aux comités
d’entreprise SE. Les séminaires
à Montabaur
seront seulement en allemand.
Séminaire en langue
anglaise : comment consulter correctement? Séminaire
d'initiation
Les deux mêmes
séminaires comme à Montabaur se
déroulera en anglais à Esher (près de
Londres) du 3 au 5 Septembre 2013. L'ordre du jour est actuellement en
préparation.
Séminaire sur le droit
européen à Strasbourg
Les derniers
développements du droit de travail européen
seront traités lors d'un séminaire qui se
déroulera à Strasbourg du 15 au 19 avril 2013. En
plus de la visite au Parlement européen (photo) il y aura
également une discussion avec la parlementaire Jutta
Steinruck (SPD). Le séminaire se déroulera en
coopération avec le bureau de liaison de la
Confdération allemande des syndicats (DGB) et s'adresse
à tous les représentants des salariés,
non seulement aux membres de CEE.
Le
modèle scandinave de la représentation des
salariés
Du 23 au 25 avril 2013, nous réalisons
pour la première fois un colloque à Oslo. Les
représentants des salariés de l'Allemagne, de
Scandinavie et d'autres pays européens vont avoir la
possibilité de se rencontrer et d'apprendre les uns et les
autres systèmes. Plusieurs intervenants
présenteront les caractéristiques
spécifiques de la voie scandinave de la participation et le
travail des CEE dans les entreprises scandinaves.
Conférence pour les
élus dans le secteur financier
Le
29 et le 30 avril 2013, nous organisons à Francfort une
conférence internationale pour les comités
d’entreprise sur les restructurations
transfrontalières dans le secteur financier. Une
représentante syndicale du groupe des parties prenantes de
l'Autorité bancaire européenne interviendra ainsi
qu'un économiste propose des solutions pour
surmonter la crise financière. Le CEE
d'UniCredit sera présenté comme
étant une «
pratique exemplaire ».
La représentation des
salariés dans les entreprises japonaises
Le 16 et 17 mai 2013 aura lieu
à Hambourg pour la première fois une
conférence spéciale pour les CE dans les
sociétés japonaises. Tous les intervenants ont
une relation spéciale avec le sujet.
Compétence
interculturelle pour les représentants des
salariés
Du
27 au 29 mai 2013, dans une atmosphère maritime, sera
organisé au navire-musée Rickmer Rickmers au port
de Hambourg une formation en matière de
compétences internationales et multiculturelles pour les
membres de CE.
Les représentants des
salariés dans les entreprises américaines
Du
5 au 6 juin 2013, aura lieu à l'American Academy au bord du
lac Wannsee à Berlin, un séminaire pour les
élus dans des entreprises américaines. Outre les
interventions d'experts, il s'agit d'une occasion d'échanger
les expériences sur le travail dans les CEE et la culture
d’entreprise américaine. La conférence
s’adresse également aux élus des
entreprises européennes avec des filiales importants aux
États-Unis. Modérateur du séminaire
est l'ancien président du CEE de General Motors, Klaus Franz
(interprétation en français sur demande).
Séminaire
germano-roumain des comités d’entreprise
à Bucarest
(Attention : nouvelle date)
Le 12 et 13 juin 2013, les membres de
comités d’entreprise d'Allemagne et d'autres pays
d'Europe occidentale présentes en Roumanie vont avoir la
possibilité d'obtenir un aperçu des relations
industrielles et de la situation économique locale, ils
pourront discuter avec les représentants roumains et nouer
des contacts (interprétation en français sur
demande). Y sera présenté l'exemple de Nokia
: après la fermeture de l'usine de Bochum en Allemagne, une
entreprise avait été ouverte en Roumanie, mais
fermée quatre ans plus tard (voir rapport dans
CEE-News 3/2011).
Cours :
Anglais des affaires pour
élus germanophones
Le prochain cours aura lieu du
2 à 8
juin 2013 à Eastbourne.
Des
manifestations
intra
Vue
d'ensemble des sujets traités lors des colloques intra :
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Les
CEE-News sont publiés par :
EWC Academy
GmbH
Rödingsmarkt 52, D-20459 Hamburg
www.ewc-academy.eu
Ont
collaboré
à ce numéro :
Werner
Altmeyer, Manfred Bobke, Rita da Luz, Martin Roggenkamp
Distribution
de
l'édition allemande : 18.851 destinataires
Distribution
de
l'édition anglaise : 2.881 destinataires
Distribution
de
l'édition française : 2.894 destinataires
Des
archives de la Newsletter : www.ewc-news.com
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