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1. Un jugement pionnier rendu
à Londres
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L'entreprise américaine
viole le droit CEE
Le 19 janvier 2016, le comité
d'arbitrage central
(CAC) à Londres a jugé la plainte du
comité
d'entreprise européen d'Emerson Electric. Les juges du CAC,
première instance du droit de travail collectif, ont
constaté de nombreuses erreurs dans l'information et la
consultation du CEE. Il s’agissait du premier jugement de ce
type
de l'histoire juridique britannique. Il s’agissait
également de la première plainte à
Londres
introduite en matière de CEE contre une entreprise
américaine. Le CEE du British Council, une institution
culturelle, avait perdu un litige comparable en avril 2013 (voir EWC News 2/2013).
La plainte avait été
déposée
le 27 octobre 2015, une audition orale avait eu lieu le 5 janvier 2016
au siège du CAC à Euston Tower, l'un des
bâtiments
les plus hauts au nord du centre-ville de Londres (photo). En juin
2014, Emerson Electric avait fondé un CEE de droit
britannique
pour ses 22.000 employés en Europe (voir EWC News
2/2014).
Un représentant des travailleurs de Suède a
été élu comme président. La
plainte se
répartit en trois éléments:
1.
La compétence du CEE
Le 30 juin 2015, la direction centrale
annonçait
à la presse un projet de restructuration, contenant la vente
d'un département et l'examen d'alternatives
stratégiques
pour d'autres parties du groupe. Le CEE n'avait pas
été
consulté au préalable. La demande d’une
réunion extraordinaire du comité restreint pour
raison de
circonstances exceptionnelles fut également
rejetée par
la direction centrale. Selon la direction, il s'agit d'un plan de
restructuration mondial qui ne se limite pas à l'Europe et
les
ventes ou acquisitions des parties du groupe ne touchent pas la
compétance du CEE. Les juges ont cependant
constaté la
compétence du CEE et insisté sur le fait qu'il
aurait
déjà dû être
impliqué avant de
communiquer avec la presse. Malgré le non-respect de la
législation, les juges n'ont cependant pas
infligé de
sanctions à l'entreprise.
2.
Quand doivent être fournies les informations?
La deuxième thématique
controversée
concernait la question de savoir si la direction centrale doit
déjà prévoir des informations
écrites et
traduites avant la séance du CEE. Les juges ont cependant
refusé cette exigence parce que l'accord CEE d'Emerson
Electric
ne définit pas de délai exact.
3.
Le paiement des experts
Le troisième complexe
controversé
concernait le choix des experts, leur rôle et leur paiement.
Les
juges ont confirmé que le CEE peut décider de
l’expert à consulter. L'employeur doit supporter
les frais
si le montant des honoraires est « raisonnable ».
L'employeur ne veut cependant payer les experts que pour la
durée des séances, mais pas au-delà.
Une analyse
profonde des documents ou la réalisation d'une expertise ne
sont
donc pas possibles. Cette question n’a pas
été
tranchée par le CAC. Le droit du CEE à se faire
assister
par un avocat lors de procédures juridiques n’a
pas
été tranché non plus.
L‘appel pourrait se terminer devant
la Cour à Luxembourg
Le 29 février 2016, le CEE a introduit un recours en
deuxième instance au Tribunal d'appel de l'emploi. Point
critiqué: les sanctions non infligées
malgré le
non-respect de la législation. La directive CEE stipule
«
des sanctions effectives, dissuasives et proportionnées
à
la gravité de l’infraction ». Le
financement des
experts en dehors des séances CEE et l’assistance
par un
avocat devant les tribunaux doivent également être
éclaircis. Pour les dirigeants britanniques et
américains, il est souvent incompréhensible de
devoir
payer un avocat qui porte plainte contre l'entreprise sur demande du
comité d'entreprise. Le cas a du potentiel pour aboutir
à
la Cour de justice européenne à Luxembourg
où il
serait peut-être traité en même temps
que le cas
Amcor actuellement en voie vers le Tribunal
fédéral du
travail en Allemagne (voir EWC News 3/2015).
Le
texte du jugement du CAC
Annonce
d’un événement
L'avocat du CEE fera un compte rendu du cas le 7
avril
2016 lors de la conférence technique à Londres.
Des
inscriptions de dernière minute sont toujours possibles.
Programme
et formulaire d’inscription
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2. Paris: le projet de loi
modifié après protestations
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Un Gerhard
Schröder à la française?
Le 9 mars 2016, 500.000 personnes ont
manifesté
dans toute la France pour protester contre la réforme du
Code du
travail prévue par le gouvernement socialiste. Les
détails tenus secrets ont été
relevés par
la presse le 17 février 2016. Il s'agit d'une profonde
intervention dans le système social et la
législation du
travail. Les syndicats français la considèrent
comme
étant une bombe sociale. Le gouvernement veut prendre des
mesures contre le chômage croissant, qui, avec plus de 10 %,
est
le double de celui en Allemagne. Les propositions dans les
détails :
- Négociations et
flexibilité doivent
être prioritaires au niveau de l'entreprise (affermissement
de la
négociation entre partenaires sociaux) pour rester plus
facilement en deçà des standards
légaux et
conventionnels.
- Le pouvoir des conseils des prud'hommes dans la
fixation des dédommagements et la justification des
licenciements doit être restreint. Les licenciements peuvent
déjà se justifier si le
bénéfice de
l'entreprise est en légère baisse.
L’objectif
étant la déjuridicisation du droit de
licenciement pour
donner plus de sécurité de planification aux
employeurs.
- Flexibiliser le temps de travail et
réduire les suppléments pour les heures
supplémentaires.
- Le système de
représentation dans
l'entreprise doit être modifiée pour
réduire le
potentiel de blocage des syndicats combatifs en cas de contestation des
conventions collectives maison. Il y a déjà eu de
premiers changements en août 2015 (voir EWC News 3/2015).
Une pétition en ligne pour
arrêter le
projet de loi avait trouvé plus de 1,2 million de
signataires
dans un délai très court. Selon les sondages, 70
% des
Français s'opposent à la réforme. Le
danger est
grand, que les appels des syndicats et des organisations de jeunesse
aboutissent à une mobilisation nationale qui pourrait
bloquer le
pays entier. La plupart des syndicats veulent la
réécriture complète du projet, les
syndicats
réformistes (en particulier la CFDT) sont
disposés
à négocier certains points. Comme le gouvernement
a au
moins besoin de la signature de la CFDT (proche du gouvernement) pour
trouver sa légitimation, elle a modifié le projet
de loi
le 15 mars 2016. Il y a toujours des différences entre les
syndicats. Par exemple en janvier 2013, quand pas tous les syndicats
n'avaient signé le pacte social avec le gouvernement (voir EWC News 1/2013).
Compte
rendu des actions de protestations
Des conséquences sur le
paysage politique
Ce conflit ne secoue pas seulement le milieu syndical, mais met la
gauche française entière face au
déchirement. Le
conflit le plus dur de toute la législature.
L’ancienne
première secretaire du PS et ministre du Travail Martine
Aubry,
qui avait mis en route la semaine des 35 heures en 1998 a
publié
une note contre les réformes et la entière
politique
économique du gouvernement, qui trouve une approbation large
surtout dans le milieu patronal et auprès de l'opposition
conservatrice. Il y a actuellement des spéculations sur un
réaménagement du système politique
à
gauche, le parti socialiste pourrait se décomposer. La
situation
est comparable aux sociaux-démocrates allemands à
la fin
de l'ère Schröder.
Regard
critique sur le parti socialiste
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3. Réforme de la
protection des données dans l'UE
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Des règles bien plus
strictes que le précédent droit allemand
Depuis
le 15 décembre 2015 il y a à Bruxelles un accord
sur les
contenus du règlement fondamental sur la protection des
données. Il s'agit d’uniformiser les
règles pour le
traitement de données individuelles par les entreprises et
les
pouvoirs publics en Europe. Le projet avait déjà
été initié en janvier 2012 par la
commissaire de
justice de l'époque Viviane Reding (photo). Si le Parlement
européen donne son accord officiel en juin 2016, la
Directive
sur la protection des données qui est d'application depuis
1995
sera remplacée par le nouveau règlement.
Contrairement aux directives qui doivent
être
transposées en droit national par les États
membres de
l'Union Europénne, le règlement fondamental de
protection
des données entrera en vigueur immédiatement. Il
ne sera
pas possible pour les Etats membres d'atténuer la protection
des
données prévues par le règlement ou de
les
renforcer à travers des règlements nationaux. Le
nouveau
règlement deviendra obligatoire dans les deux ans
après
la publication du texte au Journal officiel, donc probablement en juin
2018. À partir de ce jour, la Loi
fédérale
allemande sur la protection des données ne sera plus
d’application.
Toutes les entreprises qui utilisent des
données
en dehors de l'Union Europénne, mais qui offrent cependant
aussi
leurs services à l'intérieur de l'Union
Europénne
seront ainsi soumises au règlement à l'avenir.
Les
entreprises américaines sont particulièrement
concernées. Les sanctions doivent être «
efficaces
et dissuasives », une formulation qui est aussi valable pour
les
comités d'entreprise européens. Les entreprises
qui ne
respectent pas les spécifications vont se voir
menacés
d’amendes allant jusqu'à quatre pour cent du
chiffre
d'affaires mondial de l'année
précédente.
Les
accords d'entreprise restent valables, mais devraient cependant
être vérifiés
L’article 82 laisse de la marge pour des
concrétisations pour la protection des données
sur le
lieu de travail. Beaucoup des nouvelles règles concernaient
surtout le secteur de
télécommunications et
s'accordaient de ce fait mal avec la protection des données
des
salariés. Toutefois, les accords d'entreprise peuvent
prévoir des spécifications alternatives pour le
traitement des données des salariés. De telles
négociations ont déjà eu lieu dans
quelques
entreprises.Tous les accords d'entreprise et conventions collectives
restent valables s’ils ne sont pas en contradiction avec les
spécifications fondamentales du nouveau règlement
européen. Les droits de participation du comité
d'entreprise restent entiers. Les syndicats craignent que la
numérisation croissante ne puisse augmenter la pression au
travail et restreindre les droits de salariés.
L'ébauche
du règlement
Signification
du nouveau règlement européen pour les
données des salariés
L'opinion
du bureau confédéral du DGB
Dossier
du DGB sur la protection des données des salariés
Annonce d’un
événement
Du
2 au 4 mai 2016 aura lieu un séminaire au sujet de la
«
conformité ». Il s'adresse à des
élus en
particulier des entreprises américaines. Le nouveau
règlement de protection des données en Union
Europénne sera traité du 20 au 22 juin 2016 lors
d‘un séminaire à Erfurt.
Le
Progamme du séminaire sur la «
conformité »
Le
programme du séminaire sur la protection des
données
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4. Réduction des
effectifs à l’ordre du jour de CEE
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Externalisation et
réduction à la place des investissements novateurs
Le
27 novembre 2015, le comité d'entreprise européen
d'UniCredit s’est réuni à Milan. Il
s'est
occupé en détail du plan stratégique
2018 de la
direction centrale. À côté de
réductions de
personnel, il prévoit la vente de nombreuses participations.
En
Autriche, 70 des 190 succursales de la Bank Austria devraient
être fermées ainsi que le siège central
pour
l'Europe de l'Est déplacé de Vienne à
Milan. Le
département leasing est à vendre en Italie. Dans
un
délai de quatre ans, 18.000 des 130.000 emplois au niveau
mondial devraient être supprimés.
Le comité d'entreprise européen critique la
non-prise en
compte des alternatives et le manque d’initiatives en
matière de remplacements et des mesures à long
terme pour
le maintien de postes de travail. Le groupe devrait investir dans la
qualification du personnel, faire avancer l'innovation et la
numérisation. Le groupe UniCredit actuel a
été
crée en 2005 suite au rachat de l'HypoVereinsbank allemand
et de
sa filiale Bank Austria fort présente sur les
marchés
dans les pays de l’Est et d’Europe centrale. Dans
de
nombreux nouveaux pays de l'Union Europénne et sur les
Balkans,
UniCredit est devenu le leader des marchés. Le CEE a
été créé en janvier 2007
après la
fusion (voir EWC
News 1/2007).
Il est considéré comme étant l'un des
plus actifs
en Italie. Il a conclu de nombreux accords d'entreprise transnationaux
exemplaires, le dernier datant de mai 2015 concerne les ventes
responsables (voir EWC News
2/2015).
La
position du CEE face au plan stratégique 2018
Les représentants des
salariés arrêtent les négociations pour
protester
Le
10 février 2016, le groupe de travail « technique
de
centrales électriques et énergies renouvelables
»
des deux comités d'entreprise européens d'Alstom
et de
General Electric a mis fin aux négociations sur la
suppression
de 6.500 emplois. Même s’il n’y a pas
encore de
données exactes sur le projet de l'employeur, les mesures
sont
déjà prises. La suppression de 150 emplois est
ainsi
déjà en cours en Estonie. Le 12 janvier 2016, la
direction centrale avait présenté ses plans et
convenu un
accord de méthodologie avec les
délégués
CEE pour une durée de trois mois. Le CEE demande maintenant
un
arrêt de toutes les mesures jusqu'à la fin de la
procédure de consultation. Au total 20 % des effectifs
européens se trouvent sur la liste des emplois à
supprimer: 800 emplois en France, respectivement environ 1.500 en
Allemagne et en Suisse. Une journée de protestation dans
toute
l'Europe est planifiée pour le 8 avril 2016.
La vente de la division énergie de l'ancienne entreprise
d'État française Alstom au groupe mixte
américain
General Electric avait été extrêmement
controversée politiquement et a uniquement
été
réalisée le 2 novembre 2015. Pour
éviter un litige
avec le CEE, les deux entreprises avaient fait une
déclaration
prévoyant « des négociations sur des
moyens
alternatifs de réduction du personnel » en octobre
2014
(voir EWC
News 4/2014).
Pour la période transitoire, la création
d’un
groupe de travail (mentionné en haut) avait
été
convenue, un équivalent de structure CEE provisoire. Un
groupe
spécial de négociation a
été
créé en parallèle, il
négocie en ce moment
un nouveau accord CEE pour General Electric.
Rapport
de presse sur la suppression des effectifs en Suisse
Rapport
de l’IG Metall sur la baisse des effectifs en Allemagne
Communiqué
de presse du CEE
Appel
à la journée de protestation dans toute l'Europe
Les représentants des
salariés espagnols négocient à Londres
Le 1er mars 2016, une délégation du
comité
d'entreprise d’Altadis de Logroño, la capitale de
la
province La Rioja, a rencontré pour la deuxième
fois la
direction centrale d'Imperial Tobacco à Londres, pour
négocier sur l'avenir de l’entreprise. Le 19
janvier 2016,
le groupe de tabac britannique avait annoncé la fermeture
partielle de production de cigarettes en Espagne à partir du
30
juin 2016. La moitié des 1000 emplois sur place devrait
être supprimée, dont 180 par
préretraite.
Le comité d'entreprise européen de Imperial
Tobacco
n'avait pas été informé des plans lors
de la
dernière séance en décembre 2015. Pour
cette
raison, une séance extraordinaire du comité
restreint
auquel les élus espagnols étaient
invités a eu
lieu le 2 février 2016 à Londres. Dans le cadre
de la
procédure de consultation, une expertise a
été
réalisée par un expert espagnol. Elle a
été
présentée à Londres. La direction
centrale a pu
répondre aux arguments dans un délai de 15 jours
après la séance du 1er mars 2016. C’est
ainsi que
la procédure de consultation a été
conclue au
niveau européen. D'autres négociations ont lieu
sur place
en Espagne maintenant.
Altadis est issue du monopole de tabac de l’Etat espagnol. Il
a
été racheté par Imperial Tobacco
à Bristol
en 2008 (voir EWC
News 4/2008).
L'accord CEE négocié en 2011 après la
fusion fixe
les délais pour la procédure de consultation :
quatre
semaines pour élaborer un avis et deux semaines pour la
réponse de direction centrale (voir EWC News
2/2011).
Rapport
de presse sur la fermeture partielle
Communiqué
de presse de l'association syndicale EFFAT
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5. De nouveaux accords de
participation SE
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Entreprise
d'électronique de Haute-Bavière sans cogestion
Le 14 octobre 2015, un accord de participation de
Société
Européenne (SE) a été signé
pour
l‘entreprise Kathrein à Rosenheim. Avec 7.700
salariés dans le monde entier, l'entreprise familiale est le
plus ancien et plus grand fabricant d'antennes au monde. Une
représentation des salariés au sein du conseil de
surveillance de la nouvelle SE n’est pas prévue.
Il y a
juste un comité d’entreprise SE dont la
distribution
des mandats correspond en grande partie à la loi. Chaque
pays
est représenté à partir de 25
salariés.
Une réunion plénière aura lieu chaque
année, jusqu'à deux séances
extraordinaires sont
possibles dans ces cas exceptionnels. Le comité restreint se
compose de cinq membres qui se réunissent quatre fois par an
et
qui ont droit d'accès à tous les sites. Le
comité
d'entreprise SE peut se faire soutenir par deux experts. À
côté du catalogue habituel de sujets de
l’information et la consultation, il a un droit
d‘initiative par ex. en matière
d'égalité
des chances, de protection des données, de
sécurité et la santé au travail. Les
normes
fondamentales de travail de l'Organisation internationale du travail
(OIT) ont été intégrées
expressément
dans l'accord SE. Une instance de conciliation paritaire avec un
président neutre est prévue pour
régler les
divergences.
Sous-traitant d'automobiles de
Moyenne-Franconie sans cogestion
Le
14 décembre 2015, un accord SE a été
signé
pour Alfmeier à Treuchtlingen. L'entreprise familiale avec
2.200
salariés dans le monde entier fabrique des soupapes et des
pompes. Une participation des salariés au conseil
d'administration du SE n'est pas prévue, car la
société holding avec 490 salariés en
Allemagne
reste en dessous du seuil pour une participation de tiers. Le reste du
personnel allemand ne compte pas.
Le comité d'entreprise SE a onze membres (sept d'Allemagne
et
quatre de Tchéquie). Ils se rencontrent trois fois par an et
ont
un droit d'accès à touts les
établissements. Le
comité restreint se compose de quatre membres. Il est
toujours
informé du conseil d'administration avant les
décisions
importantes concernant le personnel et les plans d'investissement. Il
peut ainsi prendre une position écrite dans un
délai de
deux semaines. En cas de circonstances exceptionnelles comme les
licenciements de masse par exemple, le comité d'entreprise
SE
peut demander un deuxième tour de consultation pour arriver
ensuite à un accord avec la direction centrale dans un
délai de deux semaines supplémentaires. Les
mesures
peuvent être réalisées seulement quand
la
procédure de consultation est terminée. En cas de
litige,
c’est une instance de conciliation suivant les
règles de
la loi de constitution d'entreprise allemande qui intervient.
Une entreprise de logiciel
évite un conseil de surveillance paritaire
Le
3 décembre 2015, un accord SE a été
signé
à l'aéroport de Francfort pour CompuGroup Medical
(CGM).
L'entreprise avec son siège à Coblence emploie
mondialement 4.200 salariés. Elle produit des
systèmes
d'information médicaux. Deux des six membres du conseil de
surveillance représentent le banc des salariés,
les deux
viennent d'Allemagne actuellement. À l'avenir, les mandats
seront attribués à deux pays
différents par le
comité d'entreprise SE. CGM comptait 1.800
salariés en
Allemagne lors de la transformation en SE. Il n'a pas besoin de
constituer un conseil de surveillance paritaire s’il
dépasse le seuil des 2.000 salariés. Cet argument
joue un
rôle décisif pour beaucoup de transformations en
SE. 80 %
de tous les accords SE conclus en Europe jusqu'à
présent
reviennent à Allemagne pour cette raison (voir EWC News 4/2015).
Le comité d'entreprise SE comme le groupe spécial
de
négociation est composé de 18 membres, dont cinq
d'Allemagne et deux d'Autriche et d‘Italie. Les neuf autres
pays
ont respectivement un siège. Deux séances
plénières ont lieu par an. Le comité
restreint est
composé de cinq membres. L'accord SE s'inspire en grande
partie
des dispositions de référence qui interviennent
en cas
d‘échec des négociations. En cas de
divergences,
une instance de conciliation paritaire doit régler le
conflit
dans un délai de deux mois. Si cela ne réussit
pas est
consultée une personne neutre et acceptée par les
deux.
Ce n’est qu’après que toute
procédure
juridique devient possible.
Communiqué
de presse à la transformation en SE
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6. Création de
nouveaux comités d'entreprise européens
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Un producteur alimentaire
français fonde un CEE
Le 14 décembre 2015, un accord CEE a
été
signé pour Avril au siège à Paris.
L'entreprise
initialement créée par les producteurs, utilise
la
moitié de la récolte française en
colza et
tournesol. Le groupe avec 7.200 salariés est aujourd'hui
représenté dans 22 pays. Outre des huiles et du
blanc
d’œuf, le groupe offre des biocarburants et des
prestations
de service financier.
Douze délégués font partie du CEE,
dont six de
France et deux de Roumanie. Quatre pays de l'Union Europénne
supplémentaires ont un siège. En plus il y a un
membre
invité pour le Maroc. Avril y compte plus de 500
salariés. Le CEE siège une fois par an sous la
présidence de l'employeur. Il a constitué un
comité restreint de cinq membres d'au moins quatre pays
différents qui se rencontrent trois fois par an. Des
séances extraordinaires ont lieu en cas de circonstances
exceptionnelles si au moins 80 salariés dans deux pays sont
concernés.
La prise de position du CEE n'est pas un prérequis pour la
prise
de position à l'échelle nationale. Cette formule
est
intéressante, car elle permet d’éviter
une
situation qui avait déjà retardé la
réalisation de restructurations dans d'autres entreprises.
Les
tribunaux français octroient le droit à la
consultation
aux comités d'entreprise locaux seulement quand le
comité
européen d'entreprise a sorti sa position (voir EWC News 1/2013).
Aperçu
des contenus de l'accord
Le
texte de l'accord
Le fabricant PVC a un CEE
autonome
Le 7 janvier 2016, un accord CEE a été
signé
à Bruxelles pour Inovyn. Le nouveau groupe de chimie avec
siège à Londres, emploie 4.300
salariés dans huit
pays. Il s'agit d'une joint venture de Solvay (Belgique) et d'Ineos
(Suisse) qui avaient fusionné leurs activités de
vinyle
de chlore en 2015. À côté du groupe
spécial
de négociation, il y avait un comité
composé de
quatre membres des CE européens des deux groupes
compétent pour l’information et la consulation
durant la
période de transition. Ce comité sera maintenant
dissous.
Le CEE siège une fois par an et est composé de 14
membres, dont trois des deux plus grands pays (Royaume-Uni, Belgique).
Il élit quatre membres au comité restreint qui se
rencontre trimestriellement. Sa tâche la plus importante est
l'exécution des procédures de consultation en cas
de
restructuration. Pour chaque cas individuel, est convenu un
délai avec la direction centrale. Après
présentation de toutes les informations, la phase de
consultation dure ensuite au maximum 28 jours. Les
négociations
dans les pays concernés commencent seulement quand la
consultation du CEE est terminée.
Pour garantir la circulation de l'information entre CEE et les
comités d'entreprise locaux, un « Single Point of
Accountability », une instance nationale, est
installé
dans des pays qui ne connaissent pas les comités centraux.
L'accord CEE remplit ainsi un trou que le législateur a
laissé dans plusieurs pays de l'Union Europénne
(par ex.
en Belgique ou en Espagne). Le CEE a droit à deux experts :
il
peut se faire assister par un secrétaire syndical
à
côté d’un expert indépendant.
Les deux partenaires de la joint venture représentent des
cultures d’entreprises complètement
différentes.
Solvay est connu pour un dialogue social prononcé avec les
élus et les syndicats. Il a conclu de nombreux accords
transnationaux (voir EWC News
3/2015).
Ineos s'est distingué en 2013 par des méthodes
musclées lors d’un conflit sur l'assurance
vieillesse dans
une raffinerie en Écosse (voir EWC News
4/2013).
Le fabricant de produits
ménagers et de soins corporels fonde un CEE
Le
26 janvier 2016, un accord CEE de droit britannique a
été
signé à Ypres, une ville de Flandre occidentale
où
se trouve le plus grand site de production du groupe McBride.
L'entreprise dont le siège principal est dans la
région
Manchester exploite vingt usines dans dix pays. Avec 4.000
salariés, il est le plus grand producteur de marques de
distributeurs d'Europe. Le futur CEE compte 18 sièges qui
ont
été attribués à des sites
individuels.
Il y a deux séances plénières
annuelles
présidées par l'employeur. En plus il y a des
séances extraordinaires si plus que la moitié des
membres
CEE le demande par écrit. Le comité restreint se
compose
de quatre représentants des salariés et d'un
représentant de la direction centrale qui se rencontrent
également deux fois par an. Le CEE a droit à
trois jours
de formation par an. Il peut faire appel à deux experts
payés en même temps.
Nous avons compilé une sélection d'accords CEE
sur une page
de téléchargement.
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7. Actualisation d'accords CEE
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La banque scandinave renouvelle
les règles
Le 9 février 2016, un accord CEE actualisé a
été signé au siège de la
Skandinaviska
Enskilda Banken (SEB) à Stockholm. La plus grande banque
nordique avec des succursales en particulier autour de la mer Baltique
avait créé un CEE en 2003, il se base sur les
dispositions subsidiaires de la loi CEE suédoise.
Les
négociations entre la direction centrale et le groupe
spécial de négociation n‘avaient
donné aucun
résultat à l‘époque. Le
nouvel accord cite
en grande partie la directive européenne en vigueur, mais
certains passages vont même bien au-delà.
Le considérant 16 a littéralement
été
repris de la directive européenne et élargit la
compétence transnationale du CEE (voir EWC News 1/2013).
À côté des obligations d'information
pour la
séance annuelle, il y a également un catalogue de
sujets
sur lesquels il faut continuellement informer et consulter. Une annexe
à l'accord précise le déroulement de
la
procédure de consultation. Il reste une séance
plénière avec la direction centrale, mais le CEE
peut
effectuer une deuxième séance sans la direction.
Le
comité restreint de jusqu'à cinq personnes
siège
au moins une fois par trimestre. Déjà en mars
2012, une
première adaptation de l'accord avait
été
discutée avec la direction centrale avec le soutien de l'EWC
Academy (voir EWC
News 1/2012).
Le groupe d'assurance
règlemente l‘accompagnement social de la
réduction d’emplois
Le
10 février 2016, un accord CEE
amélioré a
été signé à Zurich pour le
plus grand
groupe d'assurances de Suisse. Il contient des lignes directrices et
des configurations minimales pour des transformations transnationales,
en particulier en cas de réduction des effectifs. L'accord
prévoit d'abord d’examiner les alternatives aux
licenciements et les précise sous six points. Les
procédures pour les licenciements de masse, avec des lignes
directrices pour des plans sociaux, sont aussi décrites avec
précision. Les principes dépassent clairement des
accords
comparables et se trouvent seulement dans des accords
français
comme dans celui du groupe d'assurance Axa (voir EWC News
3/2011).
Le Zurich European Forum (ZEF), le nom du CEE, est constamment
confronté à une transformation du groupe. En mai
2014, il
avait déjà signé un
mémorandum avec la
direction sur les changements socialement acceptables et les lignes
directrices sur un projet concret (voir EWC News
2/2014).
Le nouvel accord qui est un accord « volontaire »
et pas
soumis à la directive européenne repose sur cela.
Toutefois, les caractéristiques importantes de la nouvelle
situation de droit ont été
intégrées dans
le texte qui n'est plus soumis au droit belge, mais au droit allemand.
La procédure de consultation a aussi
été
précisée sans toutefois le préciser le
délai. Depuis novembre 2014, le ZEF est soutenu par les
conseillers de l'EWC Academy, non seulement pour
l'élaboration
de textes juridiques, mais aussi pour l'analyse des données
financières dans le cadre de mesures de restructurations
(voir EWC
News 4/2014).
La transformation du groupe
achevé après un échange avec Novartis
Le
11 février 2016, un accord CEE remanié a
été signé à Londres pour
GlaxoSmithKline.
Comme conséquence de la reprise de sections du groupe
pharmaceutique Novartis domicilié en Suisse, le
comité
d'entreprise européen s‘est agrandi de 33
à 38
mandats. Il représente 31 pays européens y
compris la
Suisse avec 42.000 salariés. Le Royaume-Uni comme pays
d‘origine du groupe pharmaceutique obtient sept
sièges,
plusieurs petits pays doivent se partager un mandat. L'employeur
continue à occuper la présidence. Beaucoup
d'autres
caractéristiques restent inchangées, comme elles
ont
été fixés en septembre 2011 (voir EWC News
3/2011).
L'accord CEE de GlaxoSmithKline était
considéré
comme étant l'un des meilleurs au Royaume-Uni à
l‘époque.
Au cours de la transformation du groupe avec Novartis, le CEE de
GlaxoSmithKline avait pour la première fois en juillet 2014
rendu une position détaillée et convenu
d‘un
« accord de méthodologie » avec la
direction
centrale sur le déroulement de la procédure de
consultation de deux ans. La transformation impliquait le transfert de
800 employés de GlaxoSmithKline à Novartis et de
4.300
employés de GlaxoSmithKline vers une Joint-venture avec
Novartis. L'aspect important dans la procédure de
consultation
était le transfert des acquis sociaux, il y a eu des
problèmes en particulier en Suisse et en Roumanie.
Éviter
des licenciements et la constitution d’un cadre pour des
plans
sociaux y a joué un rôle important.
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8. Des accords d'entreprise
mondiaux
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Des
standards sociaux pour une chaîne d'information arabe
Le
9 décembre 2015, un accord-cadre a été
signé à Genève entre la direction d'Al
Jazeera
Media Network et la fédération internationale des
journalistes. Il assure mondialement l'activité des
journalistes, le droit à des négociations
collectives et
l'observation des normes de travail minimales de l'Organisation
internationale du travail (OIT). L'accord est
considéré
comme étant une borne dans les médias.
La chaîne de télévision a
été
fondée par l'émir du Qatar en 1996. Elle diffuse
plus de
25 programmes de sport et d‘informations en langue arabe et
anglaise. À Sarajevo est produit un programme de
télévision dans les langues des anciens
états de
la fédération yougoslave. Il y a eu un
accord-cadre
comparable pour le groupe de média allemand WAZ jusqu'en
2011
(voir EWC
News 1/2011). La chaîne française
Eurosport a également signé un accord-cadre en
octobre 2012 (voir EWC
News 4/2012).
Rapport
de la signature
Accord
contre le harcèlement sexuel
Le
26 janvier 2016, le fabricant de biens de consommation
anglo-néerlandais Unilever a signé un engagement
avec
deux fédérations syndicales internationales avec
comme
objectif de prévenir le harcèlement sexuel sur le
lieu de
travail. Dans tous les sites où il n'y a pas encore de
réglementation, les mesures et les procédures de
réclamation devraient être définies par
écrit avec les représentants des
salariés locaux.
Un groupe de travail commun entre des représentants des
syndicats et la direction sera créé au plus haut
niveau
pour piloter la réalisation de l'accord et le surveiller.
L’accord s‘applique à tout les 170.000
employés au niveau mondial. En octobre 2013, un
groupe de
travail semblable sur l’égalité de
traitement entre
hommes et femmes avait déjà
été
installé en octobre 2013 (voir EWC News
4/2013).
Communiqué
de presse
Le
texte de l'accord
Le
rapport 2015 sur les droits de l'homme à Unilever
Le
groupe alimentaire français soutient l'emploi durable
Le
15 mars 2016 à Paris, Danone a signé un accord
contre
l‘emploi précaire avec l'association
internationale des
syndicats de l‘alimentation (IUL). L‘objectif est
de
réduire les contrats à durée
déterminée et le travail intérimaire
à un
niveau minimum et aussi d‘encourager les sous-traitants
à
agir de même. Sur tous les sites de Danone au monde, la
direction
locale et les représentants des salariés
devraient
définir quand l'emploi temporaire ou la sous-traitance est
nécessaire et comment limiter l'utilisation de ces formes
d’emploi.
Pour le groupe Danone, il s’agit déjà
du
dixième accord mondial avec les syndicats. Un accord sur de
la
santé, la sécurité, les conditions de
travail et
le stress avait été conclu en septembre 2011
(voir EWC
News 3/2011).
Depuis 2009, le comité d'entreprise européen de
Danone
siège régulièrement avec les
représentants
des salariés d'autres parties du monde (voir EWC News 4/2009).
Un accord comparable et mondial pour la réduction de
l'emploi
intérimaire a aussi été conclu pour
Volkswagen en
novembre 2012 (voir EWC News
4/2012).
Rapport
sur l'accord
Communiqué
de presse à la signature
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9. Des réseaux
d'entreprises au-delà de l‘Europe
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Demande de dialogue mondial chez un
fabricant d'emballages irlandais
Le
13 et 14 décembre 2015, les syndicats et des
représentants des travailleurs de Smurfit Kappa venus de dix
pays se sont rencontrés à Varsovie pour
créer un
réseau mondial. Le plus grand fabricant de carton
ondulé
en Europe dont le siège est à Dublin
émet des
standards pour tout le secteur. Les fondements du CE
européen
ont été améliorés en
dernier en octobre
2012, selon la direction du groupe, il devrait jouer un rôle
proactif dans les restructurations (voir EWC News 1/2013).
Néanmoins, la direction polonaise n'était pas
prête
à la conversation et refusait même la visite du
site. Dans
une lettre ouverte, les représentants demandent un dialogue
au
niveau mondial pour les 40.000 travailleurs du groupe.
Rapport
sur la rencontre
Le
texte de la lettre ouverte
Rencontre transatlantique en Floride
48
représentants des salariés de Siemens aux
États-Unis et au Canada ont rencontré leurs
collègues allemands dans le cadre d‘un atelier
à
Orlando du 9 au 11 février 2016. Le
président-élu
du comité d'entreprise européen y
était aussi. Il
s'agissait d'échanger sur la cogestion allemande et le
travail
des comités d'entreprise allemands. Il a
été
discuté de la façon dont les standards allemands
de
Siemens peuvent être transmis vers les États-Unis
et au
Canada où les règles légales sont
complètement différentes. En juillet 2012,
Siemens avait
conclu un accord-cadre international qui prévoit un
système de séances tournantes avec des
représentants des salariés locaux dans les
différentes parties du monde (voir EWC News
3/2012).
Rapport
sur l'atelier
Présentation
de la cogestion allemande
Alliance mondiale des syndicats
d‘HSBC
Du 11 au 12 février 2016, environ 30
représentants
des salariés venant de différents sites mondiaux
de la
grande banque britannique HSBC se sont réunis à
Esher
(près de Londres), pour créer un
comité de
coordination. L‘objectif étant
l'achèvement d'un
accord-cadre international.
Quelques jours auparavant, la direction centrale avait
arrêté toutes les augmentations salariales et les
engagements dans le monde entier. Depuis avril 2015, les discussions
sur un déplacement du siège central de Londres
vers
Hong-Kong suscitent l'inquiétude des 48.000
employés
britanniques du siège social. HSBC est le plus grand
employeur
du secteur bancaire britannique. En ce moment, 10 % des 250.000
employés au niveau mondial sont menacés de perdre
leur
emploi. Le 15 février 2016, a été
révélé que le siège social
restait à
Londres. Avant, le gouvernement britannique avait consenti des
allégements fiscaux d’un montant de 700 millions
£.
Rapport
sur la rencontre des représentants des salariés
Compte
rendu de la décision au siège social
La
réaction des syndicats français face au gel des
salaires
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10. Des sites Web
intéressants
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Un projet CEE italien publie des
rapports d'expérience
L'association
régionale de la CGIL Lombardie, la plus grande
fédération syndicale italienne, effectue en ce
moment un
projet financé par l'Union Europénne visant
à
améliorer la communication des comités
d'entreprise
européens. Les partenaires du projet qui viennent de huit
pays,
dont la Serbie et le Monténégro, rendent
accessibles via
une page web les documents et les rapports d'expérience de
membres CEE.
La page Web
du projet CGIL
Base de données CEE
complètement remaniée
Déjà
depuis dix ans il y a une base de données de
l‘Institut
syndical européen (ETUI). Elle reprend les textes d'accords
CEE
et SE. Celle-ci a complètement été
remaniée
en février 2016. Elle contient dorénavant des
fonctions
de recherche améliorées. Le
téléchargement
des accords était payant jusqu'à
présent, tous les
textes sont gratuits maintenant. Uniquement un enregistrement comme
utilisateur est nécessaire. Le travail de l'Institut est
soutenu
financièrement par l'Union Europénne.
La base de données CEE
Une boussole sociale
européenne
Le ministère fédéral du Travail et des
Affaires
sociales (BMAS) à Berlin publie un site web avec
une base
de données consacré à la protection
sociale dans
l'Union Europénne. La boussole sociale européenne
donne
un aperçu de la législation du travail
et des
affaires sociales pour les 28 pays membres de l'Union
Europénne
et permet de rassembler des données et de les rechercher
individuellement. Des annonces actuelles des pays de l'Union
Europénne et liens complètent la base de
données.
La boussole sociale
européenne
La
sélection des pays et des sujets
Communauté en ligne pour
le droit du travail et des hommes
Avec
Equal Times, la Confédération syndicale
internationale
(CSI) à Bruxelles exploite un média
connecté
à des sujets tel que le monde du travail, la politique,
l'économie, le développement et l'environnement.
On y
trouve des contributions en langue anglaise, française et
espagnole. Les articles peuvent être filtrés selon
les
continents et certains pays.
La page d'accueil
d'Equal Times
Les
contributions d'Europe
Nous avons compilé de nombreux autres liens
intéressants sous une collection de liens.
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11. De nouvelles publications
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Lobbying et transparence des
institutions européennes
En septembre 2015, la chambre des travailleurs de
Vienne
a présenté une brochure décrivant le
statu quo du
Lobbying à Bruxelles. L'ouvrage formule une série
de
revendications du monde des salariés sous le titre
«
casser la supériorité des entreprises
». Les grands
groupes et l'industrie financière sont surtout
impliqués
dans les procédures de législation de l'Union
Europénne. Depuis 2008, il existe certes un registre de
transparence qui est examiné plus en profondeur dans la
brochure. Celui-ci n'a cependant en rien changé la
distribution
déséquilibrée dans la nomination des
groupes
d'experts par la Commission européenne. Le code de conduite
pour
des membres de la commission et les fonctionnaires européens
est
aussi exposé dans la brochure.
Des
informations supplémentaires sur la brochure
Téléchargement
de la brochure
État du dialogue social
en Europe
En
novembre 2015, le Centre européen pour les travailleurs de
Königswinter (Allemagne) en collaboration avec
l’Université catholique de Louvain (Belgique) a
présenté un recueil de textes consacré
au dialogue
social. Les auteurs analysent les conditions et les critères
de
qualité pour que le dialogue social puisse
réussir et
amener de bons résultats. Un chapitre specifique est
consacré à la représentation des
salariés
sur le lieu de travail. Il définit les
caractéristiques
pour l‘information, la consultation ainsi les processus de
négociation entre les interlocuteurs socials dans
l‘entreprise. Le comité d'entreprise
européen et la
participation des salariés au sein du conseil de
surveillance y
sont également traités. Le livre
n‘existe qu'en
langue anglaise, il a été
réalisé dans le
cadre d‘un projet avec le soutien de l'Union
Europénne.
Des
informations supplémentaires sur le livre
Table
des matières du livre
Commande
en ligne
Les fondements du droit du travail
européen
Ce manuel sorti en février 2016
présente
les principes du droit du travail européen sur base de cas
de
jurisprudence de la Cour de justice européenne (CJE).
L’accent a été mis sur le transfert de
connaissances de base en matière de protection contre de la
discrimination sociale et de la libre circulation des travailleurs.
À côté des sources du droit du travail
européen, est également traitée la
participation
des partenaires sociaux dans le processus de législation au
niveau européen. Le chapitre du droit du travail collectif
aborde des sujets comme l'information et la consultation au niveau
local, au sein du comité d'entreprise européen et
de la
société européenne (SE). L'auteur
vient
initialement de la formation syndicale et de l'université
d’économie et de politique de Hambourg (HWP).
Des
informations supplémentaires sur le manuel
Table
des matières et extraits de textes
Commande
en ligne
Annonce d’un
événement
Les
conséquences de la législation
européenne sur le
droit du travail allemand seront traitées du 20 au 23 juin
2016
lors d‘un séminaire à Erfurt. Une
visite du
tribunal fédéral du travail sera
également
à l'ordre du jour.
Programme
et formulaire d'inscription
Les relations de travail en mode de
crise?
Ce
recueil qui examine les relations de travail nationales dans neuf pays
de l'Union Europénne est paru début mars 2016. La
France,
l'Espagne et l'Italie sont les exemples du modèle
méditerranéen, la Suéde pour la voie
nordique,
l‘Autriche comme modèle du partenariat social, et
le
Royaume-Uni comme exemple anglo-saxon. S’y ajoutent les trois
pays de l'Europe de l'Est : la Pologne, la Lituanie et la
Slovénie. Le développement
socioéconomique avant
la crise, la politique salariale et de négociation
collective,
la situation des syndicats, et les stratégies d'action
européennes sont examinés pour chacun des pays.
Les
analyses pour chaque pays sont arrondies par une mise en perspective
européenne.
Des
informations supplémentaires sur le livre
Table
des matières et extraits de textes
Commande
en ligne
Une vaste liste de livres a
été rassemblé sous une liste
bibliographique.
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12. EWC Academy : des exemples
de notre travail
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Huitième
conférence technique annuelle pour les CEE à
Hambourg
Du
25 au 26. janvier 2016, au eu lieu la conférence technique
annuelle de l'EWC Academy à Hambourg. À cette
occasion,
deux présidents-élus de CEE ont donné
un compte
rendu de leurs activités. À Avaya, une entreprise
américaine de technologie, le CEE est en cours
d'établir
un reporting des chiffres économiques (voir CEE-News
1/2015).
Au groupe chimique belge Solvay, plusieurs accords transnationaux
exemplaires ont été signés avec la
direction
centrale (voir CEE-News
3/2015).
En plus, le spécialiste du droit de travail, le professeur
belge
Filip Dorssemont, s’est occupé de la question :
qui
consulte d'abord en cas de restructurations ? Le CEE ou les
comités nationaux ? En juillet 2015, il avait
déjà
présenté une étude juridique
à ce sujet
(voir EWC
News 2/2015).
Le deuxième jour a eu lieu un séminaire court au
sujet de
la procédure de consultation. La prochaine
conférence
technique CEE de Hambourg est prévue du 30 au 31 janvier
2017.
Une
nouvelle brève étude sur la concertation entre
CEE et comité d’entreprises locaux
Préparation
de deux nouveaux CEE
L'EWC Academy a réalisé des formations dans deux
entreprises pour préparer la création
d’un groupe
spécial de négociation (GSN). Du 11 jusqu'au 14
janvier
2016, les élus allemands et autrichiens du groupe
américain de techniques médicales Hill-Rom se
sont
rencontrés lors d‘un séminaire
à Kassel. Du
1 au 2 février 2016 a eu lieu un
événement pour
l'entreprise pharmaceutique irlandaise ICON à Langen
(près de Francfort).
Le groupe aéronautique et
spatial crée un nouveau comité d'entreprise de
branche
Le
3 et 4 février 2016, les 20 membres du comité
d'entreprise SE de branche d‘Airbus Defence & Space
se sont
rassemblés à Ingolstadt (Bavière) lors
d‘une
formation préparant le nouveau mandat. Comme
déjà
avant la transformation en SE, l'EWC Academy avait
été chargé de l'organisation. La
section de
défense et de navigation spatiale du groupe avait
été fusionnée et le comité
de branche
récemment élargi aux
délégués de
Pologne et Finlande. L'accord de participation SE conclu en
février 2015 selon le droit néerlandais a servi
de base
(voir EWC
News 1/2015).
Formation pour un nouveau
comité d'entreprise SE
Le 24 et 25 février 2016, le nouveau comité
d'entreprise
SE du fabricant de semences KWS Saat s‘est réuni
pour sa
première formation à Langenhagen (près
d'Hanovre).
Les délégués du European Employee
Committee (EEC)
représentent 16 pays. En mars 2015, l'entreprise familiale
de
Basse-Saxe avait conclu un accord SE pour éviter un conseil
de
surveillance paritaire (voir EWC News 3/2015).
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13. Les séminaires
actuels
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Depuis janvier 2009, l'EWC Academy et son
prédécesseur organisent des
conférences techniques
et des colloques pour les membres des comités d'entreprise
européens, les comités d'entreprises SE
et les
groupes spéciaux de négociation. Quelque 657
représentants des salariés de 240 entreprises ont
à ce jour participé, nombreux sont ceux qui y ont
déjà participé plusieurs fois. Cela
correspond
à environ 20 % de toutes les entreprises avec un
comité
d'entreprise européen ou un comité d'entreprise
SE en
Europe, sans compter les nombreux colloques intra maison et les
interventions auprès d’autres organisateurs.
Aperçu
des dates de séminaires à venir
Conférence CEE
à Londres (enregistrement de dernière minute
encore possible)
C’est déjà pour la
cinquième
fois que se tiendra à Londres une conférence du 7
au 8
avril 2016. L'événement sera traduit
simultanément. Elle est adressée à
tous les
membres des comités d'entreprise européens de
droit
britannique, et aux élus intéressés
par le
système britannique.
Programme
et formulaire d’inscription
Rapport
de la deuxième conférence à Londres
Réunion des
élus de groupes américains
Du 2 au 4 mai 2016 se réuniront pour la quatrième
fois
les élus de sociétés
américaines, cette
fois à l'Académie Point-Alpha près de
Fulda. Ils
vont pouvoir échanger sur le thème «
conformité » et culture de gestion anglo-saxonne.
La
conférence vise également aux élus de
groupes
européens avec des implantations importantes aux
États-Unis. Le modérateur sera à
nouveau l'ancien
président-élu du CEE de General Motors, Klaus
Franz.
Programme
et formulaire d’inscription
Télécharger
une brochure sur la conformité
Cours de langues : Anglais des
affaires pour les élus
- Du 9 au 11 mai 2016 à Hambourg
- Du 26 juin au 2 juillet 2016 à Esher
(près de Londres)
- Du 20 au 25 novembre 2016 à Dublin
Pour plus
d'informations sur nos cours de langues
Les détails du programme peuvent
être demandés chez nous.
Deux séminaires avec une
visite du tribunal fédéral du travail
Du
20 au 22 juin 2016, auront lieu deux séminaires à
Erfurt
prévoyant une visite du tribunal
fédéral du
travail. Le conférencier du premier séminaire est
l'ancien juge au tribunal fédéral du travail, le
professeur Franz Josef Düwell qui va parler des
conséquences de la législation
européenne sur le
droit du travail allemand. Le nouveau règlement de
protection
des données en Union Europénne sera sujet du
deuxième séminaire.
Programme
et formulaire d'inscription pour les deux séminaires
Atelier
CEE juridique
Du 26 au 28 octobre 2016, aura lieu comme tous les ans notre
séminaire CEE juridique, cette fois-ci à Dresde.
Il
s'agit des finesses juridiques d’un accord CEE, de la
jurisprudence en matière de CEE et l'utilisation des
nouveaux
standards europénne dans des cas de doutes juridiques. L'un
des
conférenciers est Ralf-Peter Hayen, un expert en la
matière, directeur du département droit de la
confédération syndicale DGB à Berlin.
Le programme
exact sera prochainement présenté.
Des manifestations intra
Vue d'ensemble des sujets traités lors
des colloques intra :
Les
sujets des formations intra
Les sujets des
interventions et présentations
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14. Mentions légales
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Les EWC News sont publiés
par :
EWC Academy GmbH
Rödingsmarkt 52, D-20459 Hamburg
www.ewc-academy.eu
Distribution de l'édition allemande : 20.303 destinataires
Distribution de l'édition anglaise : 3.494 destinataires
Distribution de l'édition française : 3.365
destinataires
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