1.
Des jugements contradictoires sur la
représentativité
|
Les
juges
français renforcent le principe d'unicité des
conventions collectives
Le 14 avril 2010, une
décision de principe sur la capacité des petits
syndicats de conclure des conventions collectives a
été prise en France. La commission des affaires
sociales de la plus haute Cour de cassation estime que l'
unicité des conventions collectives en vigueur ne viole pas
le droit européen et les conventions de l'OIT. Par ce
jugement les juges au Palais de justice de Paris (photo) prennent un
point de vue exactement opposé à celui de la Cour
fédérale allemande du travail à Erfurt
(voir le rapport ci-dessous) et classent ainsi l'unicité des
conventions collectives supérieure à la
liberté syndicale.
Les
1er janvier 2009, est
entrée en vigueur en France, la plus ambitieuse
réforme du droit de négociation collective depuis
la Seconde Guerre mondiale (voir rapport dans
les CEE-News 4/2008). Suivant le modèle espagnol
le législateur définit les seuils de
représentativité collective en relation avec les
résultats électoraux obtenus lors des
élections au comité d'entreprise. Les syndicats,
qui obtiennent moins de 10 % des voix, ne peuvent pas conclure des
accords salariaux maison. Pour être valide, une convention
collective ne peut être signée que par les
syndicats ayant obtenu au moins 30% des voix lors des
élections dans l'entreprise. Le nombre d'affiliés
n'entre pas en considération. Dans le cas des conventions
collectives sectorielles, il faut au minimum avoir obtenu 8% des voix
aux élections pour tous les comités d'entreprises
du secteur. Des expériences douloureuses faites avec le
pluralisme syndical ont favorisé cette réforme.
Le syndicat FO avait
déposé une plainte au tribunal de Brest.
Même s'il n'avait obtenu que 7% des voix à la
société de mécanique SDMO, les juges
en Bretagne lui avaient accordé en octobre 2009 la
représentativité dans cette entreprise (voir rapport dans
les CEE-News 4/2009). Le verdict de Brest est
désormais obsolète. Ainsi, la section syndicale
de la FO doit maintenant adapter son mode de fonctionnement
à la nouvelle situation, comme c'est
déjà le cas dans beaucoup d'autres
sociétés, telles que la SNCF ou France
Télécom (voir rapport dans
les CEE-News 1/2010).
Règlement étendu
à la fonction publique
Après la décision
historique de la Cour suprême, le Parlement
français a adopté le 23 juin 2010, un
complément à la Loi sur les conventions
collectives. Les seuils pour la validité d'une convention
collective dans la fonction publique sont ainsi fixés
à 50% des voix. La pression exercée sur les
syndicats pour se réunir dans en communautés
atteignant le seuil devient ainsi plus fort que dans le secteur
privé, où ce seuil se situe à 30%. Les textes suivants sont disponibles seulement
en allemand :
Les juges
allemands déforcent le
principe d'unicité des conventions collectives
Contrairement à la France, la
représentativité en Allemagne n'est pas
été défini par le
législateur, mais est basé sur la jurisprudence.
Le 23 juin 2010, la Cour fédérale du travail
à Erfurt (photo) statuant sur deux cas, a mis fin au
principe qu’une seule convention collective s'applique
à une entreprise. Un principe en vigueur depuis la fin de la
Seconde Guerre mondiale.Les textes suivants sont disponibles seulement
en allemand :
Une
conséquence de cette
décision pourrait être la fragmentation croissante
du système de conventions collectives. Les employeurs
craignent plus de conflits de travail. La
Confédération allemande des syndicats (DGB) et la
Confédération des associations patronales
allemandes (BDA) ont lancé un appel commun au
législateur.
Cette
position des
confédérations est cependant critiquée
par la base syndicale. À titre d'exemple, une
résolution du comité d'entreprise de la maison
d'édition de la Frankfurter Rundschau du 20 juillet 2010
défend la position inverse. Même certains avocats
proches du monde syndical la désapprouvent, comme le
professeur Däubler par exemple. Le jugement obtient un
soutien, par les groupes dissidents en particulier, comme le syndicat
chrétien du métal (CGM), qui rend un hommage
à la Cour et accuse la DGB d'arrogance. Le CGM
était dans le passé souvent manifesté
en signant des « accords au rabais» au
détriment des travailleurs.
|
2.
Regard sur les différents pays
|
Ancien
politicien travailliste nommé
ministre du Travail
Après les élections de
mai 2010, un gouvernement de coalition a été
formé au Royaume-Uni. Une démarche conservatrice
à la Thatcher est cependant impossible. L'accord de
coalition prévoit une réforme fondamentale du
système politique. Le portefeuille ministériel de
l'économie et du travail très important pour les
intérêts des travailleurs a
été accordé aux libéraux
démocrates. Leur candidat Vince Cable (photo) a
travaillé dans les années 70 en tant que
consultant pour les gouvernements travaillistes, il avait
adhéré en 1982 au petit Parti
social-démocrate, qui ayant fusionné avec les
libéraux en 1988 constitue leur aile gauche depuis lors. Les
textes suivants sont uniquement disponibles en anglais :
Bien que Cable soit
le seul ministre du
gouvernement de coalition proche des syndicats, le 29 juillet 2010, la
Confédération des syndicats britanniques (TUC)
avait retiré son invitation à titre de
conférencier du Congrès syndical prévu
en septembre 2010. Lors d’un congrès sur
l'éducation du TUC le 12 juillet 2010, Cable avait
revendiqué un rôle plus important pour les
syndicats.
Les
propositions des employeurs en
matière de droit du travail
Alors que les syndicats n'ont pas encore
clarifié leurs relations avec le nouveau gouvernement, le
patronat britannique CBI a déjà
formulé des revendications politiques concrètes.
Selon un document daté du 21 juin 2010 le droit de
grève devrait être restreint, la
représentativité des représentants des
travailleurs («recognition») restreinte, les
licenciements facilités et l'indemnisation pour
discrimination limitée. En plus, l'âge de la
retraite devrait être porté à 70 ans.
Le
TUC ont qualifié
ce catalogue d’«exploitation sur le lieu de
travail». Le Royaume-Uni connait le plus faible niveau de
participation en Europe occidentale, seule en Bulgarie et dans les
trois pays baltes, la participation des travailleurs est encore plus
faible que dans le pays mère du capitalisme de Manchester
(voir rapport
dans les CEE-News 2/2009).
Une convention collective exemplaire
en Bulgarie
La Bulgarie, au cours de son
adhésion à l'UE en 2007, avait introduit les
conseils d'entreprise, ils peuvent être formés
dans toutes les entreprises comptant au moins 50 salariés.
Même s'il y a toujours de nombreuses lacunes dans les
procédures d'information et de consultation des
comités d'entreprise dans les entreprises bulgares, la
situation dans les succursales des sociétés
multinationales est bien meilleure. Apparemment, il y aurait un
transfert de «bonnes pratiques» et
d'expériences dans les comités d'entreprises
européens.
Un
exemple en est le plan social, signé en février
2010 pour les travailleurs bulgares de la brasserie danoise Carlsberg.
Il fixe comme objectif le renforcement du dialogue social, de
l'information et de la consultation et des négociations
collectives. Un accent particulier sera mis à la
responsabilité sociale des entreprises (RSE).
Bientôt 17 pays dans la zone
euro
À partir du 1er janvier 2011 les 1,3
millions d'habitants de l'Estonie, auront l'euro comme monnaie tel a
été la décision du Conseil de l'UE du
13 juillet 2010. Le taux de change de la couronne estonienne est
déjà lié à l'euro depuis
1999. La monnaie unique avait dernièrement
été introduite en Slovaquie en janvier 2009 (voir
rapport
dans les CEE-News 3/2008).
La Croatie proche de
l'adhésion à l'UE
Fin 2010, les négociations
d'adhésion avec l'ancienne République yougoslave
de Croatie pourraient être conclues. Ils ont
commencé en octobre 2005 en même temps qu'avec la
Turquie. A la date d'adhésion le pays de 4,4 millions
d'habitants, transposera toutes les directives de politique sociale
dans sa législation nationale. Cela comprend des Directives
sur le comité d'entreprise européen et la
participation dans la société
européenne (SE). Tous les comités d'entreprise
européens
et SE existants seront
alors étendus aux délégués
de Croatie.
|
3. Les
Comités d'entreprise européens organisent des
actions
|
Le élus de Bosch pour des
changements sans fermeture
Le 26 mai 2010, les travailleurs de l'usine
Bosch à Vénissieux (France) ont
commencé un défilé de bicyclettes vers
le siège à Stuttgart, pour attirer l'attention
sur leur situation. À cette occasion le comité
directeur du comité d'entreprise européen a
déplacé à court terme sa
réunion dans l'usine près de Lyon. Une entreprise
dont l'avenir n'est pas assuré au-delà de 2012.
Après la fermeture de 18 usines sur trois ans,
Vénissieux devrait être un tournant du changement
structurel réussi du groupe Bosch, ce que souhaite le
comité d'entreprise européen.
Récemment,
une journée
européenne d'action concernés pour le maintien de
l'usine de Cardiff (Pays de Galles) avait eu lieu le 22
février 2010 dans sept pays et 30 sites de Bosch. L'action
coordonnée par le comité d'entreprise
européen n'a pas pu empêcher la fermeture, mais un
des meilleurs plans sociaux dans l'histoire du Royaume-Uni avait
été obtenu pour les 900 travailleurs de
l'entreprise.
Un
comité d'entreprise
allemand permet de finir un conflit de travail en France
L'équipementier automobile
américain TRW veut licencier 90 de ses 400 travailleurs sur
son site lorrain de Ramonchamp. Plusieurs vagues de grèves
contre ces plans avaient perturbé la livraison des
pièces et les processus de production chez Renault et
Peugeot depuis octobre 2009. Pour éviter des
pénuries suite à la grève, la
direction de TRW en Allemagne a voulu introduire des heures
supplémentaires. Le comité d'entreprise de
Gelsenkirchen a rejeté cette idée en la
qualifiant d'acte visant à briser la grève. La
loi allemande requiert une approbation des heures
supplémentaires par le comité
d'entreprise.
L'attitude des élus en Allemagne a
forcé la direction de l'entreprise lorraine à
revenir à la table des négociations et
à conclure un plan social le 4 mai 2010. Le 7 mai 2010, une
délégation de Ramonchamp s'est rendue
à Gelsenkirchen pour personnellement remercier pour la
solidarité (photo).
Des manifestations à
échelle européenne au groupe Vaillant
La direction
centrale du fabricant allemand de
chauffage Vaillant avait annoncé à la mi-avril
2010 le plan de restructuration MP3, qui comprend la fermeture de
plusieurs sites. Bad Kreuznach en Allemagne et Le Mans en France
devraient être complètement fermés,
d'autres sites en Allemagne, en Italie et en Espagne seraient
partiellement fermés. Un total de 280 emplois sont sur la
liste en Europe occidentale, alors que 140 emplois seront
créés en Slovaquie.
Le 7 juin 2010, le comité
d'entreprise européen a informé par circulaire
sur la situation actuelle. Dans ce document, il a exigé de
la direction centrale de ne pas commencer des négociations
des plan sociaux, tant que le CEE n'a pas encore
élaboré avec le soutien d'experts une prise de
position sur le plan de restructuration MP3. Le 1er juillet 2010, 50
élus allemands et espagnols ont manifesté en face
du siège social à Remscheid (photo).
|
4. Accords sur la politique du personnel
et la sécurité au travail
|
Un groupe de haute technologie renforce le
développement du personnel
Le
14 avril 2010, un accord européen sur la politique du
personnel a été signé pour le groupe
d'électronique français Thales à
Paris. Le partenaire contractuel de la direction centrale n'est pas le
CEE, mais la Fédération européenne des
métallurgistes (FEM). Si en juin 2009 un premier accord
portait sur le développement professionnel (voir rapport dans
les CEE-News 2/2009), l’actuel accord
réglemente désormais les entretiens annuels dans
le cadre de la procédure de développement
personnel. Il a fallu définir des points de
référence globaux et un cadre clair pour
l'ensemble de l'Europe.
Charte
pour la sécurité au travail
Le
15 juin 2010, le comité d'entreprise européen et
la direction centrale du producteur belge de matériaux de
construction Etex ont signé une charte pour la
sécurité et la protection de la santé.
Elle énonce les droits et obligations des travailleurs
travaillant avec des substances dangereuses et détermine les
informations que reçoivent les représentants des
travailleurs. Un point central de la charte est la création
d’un comité de sécurité au
niveau européen. Il comprend trois représentants
de la direction et du CEE qui se réunissent une fois par
an.
Une
convention collective transnationale régit les
conséquences sociales de l'acquisition
Le
5 juillet 2010, les directions centrales des
sociétés de métal français
Alstom et Schneider Electric ont signé un accord
européen avec la Fédération
européenne des métallurgistes (FEM).
L’accord fixe les conditions pour les travailleurs du groupe
nucléaire français Areva, menacés par
la vente des domaines de la transmission et de la distribution
d'énergie aux deux groupes de métal (voir rapport dans
les CEE-News 1/2010). Pour la première fois dans
l'histoire de l'UE, les conséquences sociales d'une
acquisition ont été réglées
dans un accord collectif transnational. Il
n'y aura pas de fermetures de sites et pas de licenciements pendant
trois ans.
L'accord
s'applique à tous les pays de l'Union ainsi qu'à
la Norvège, la Suisse et la Turquie. Les travailleurs
d'Alstom et de Schneider Electric seront également
protégés. Une fois par an, le comité
d'entreprise européen évaluera le respect de
l'accord, d'ici la fin 2010, les représentants des
salariés des nouveaux secteurs du groupe seront
intégrés dans les structures existantes du CEE .
En outre, l'accord européen sur
l'égalité des chances, conclu pour Areva en
novembre 2006 (voir rapport
dans les CEE-News 4/2006), sera à l'ordre du jour
des deux comités d'entreprises européens.
|
5. Adaptation des
structures
de CEE
après fusion
|
Une
entreprise électrique avec un forum européen
Le
23 juin 2010 a été signé un nouvel
accord concernant le Forum européen de la
société américaine Eaton. Il
améliore le travail pratique du Forum, adopte les
définitions de la nouvelle directive sur le CEE et
intègre le comité d'entreprise
européen de la société
électrique Moeller, qui avait été
acquise par Eaton en avril 2008. Il y a un CEE pour Eaton depuis 1999
en vertu du droit néerlandais. Moeller avait
établi un CEE en 2000 en vertu de la législation
allemande. Le nouvel accord est soumis au droit allemand
étant donné que c'est l'Allemagne qui compte le
plus grand nombre des travailleurs après la fusion (3.600,
soit 22% de l'effectif de l'Europe).
La
réunion conjointe du CEE et de la direction est
considérée comme étant le forum. Tous
les pays ayant moins de 75 travailleurs ne sont pas
représentés au comité d'entreprise
européen. Le Comité spécial compte
huit membres, cinq travailleurs et trois représentants de
l’employeur. Il n'y a qu'une seule réunion du CEE
par an. Dans des circonstances exceptionnelles, un avis doit
être présenté dans les 15 jours.
Contrairement à de nombreux autres accords de CEE,
l’accord prévoit un règlement des
différends par conciliation.
Dissolution du CEE de Cadbury
En
septembre 2010, le CEE de Kraft Foods va se réunir pour la
première fois dans sa nouvelle composition. Après
la fusion des deux groupes alimentaires Cadbury et Kraft Foods, dix
membres du CEE de Cadbury se joindront aux 38 membres du CEE de Kraft
Foods. Dans les deux entreprises, il y a déjà des
comités d'entreprise européens depuis 1996
conformément à la législation du
Royaume-Uni. Une renégociation de l'accord CEE n'est pas
prévue avant 2011-2012.
La
prise de contrôle hostile de la société
britannique Cadbury par l'entreprise américaine Kraft Foods
en février 2010 avait provoqué de vives
protestations du gouvernement travailliste et des syndicats
britanniques. Déjà en mars 2010, Kraft Foods
avait annoncé la fermeture d'une usine historique de
chocolat Cadbury au Royaume-Uni et la délocalisation de la
production vers la Pologne. Pour cette infraction, la direction de
Kraft Foods avait dû présenter ses excuses
publiquement devant un comité du Parlement britannique.
Avant la réunion finale du comité d'entreprise
européen de Cadbury, le 29 avril 2010 à Londres,
le syndicat français CFDT-Commerce a revendiqué
dans un communiqué de presse la divulgation des comptes de
Kraft Foods et des procédures de consultation.
Un
groupe de construction français améliore les
conditions du CEE
Le 1er janvier 2011 commence un
nouveau mandat pour le comité d'entreprise
européen de Vinci. Après l'intégration
de Cegelec, les 27 sièges du CEE seront
redistribués entre les pays. Le groupe français
Cegelec offre des services électriques et fait partie du
groupe de construction français Vinci depuis avril 2010. Il
y a un comité d'entreprise européen depuis 2002
dans les deux entreprises, en vertu de la loi française.
À l'heure actuelle, les membres du CEE de Cegelec
participent déjà aux séances
plénières du CEE de Vinci.
Le
17 mars 2010, une méthode pour la fusion des
comités d'entreprises européens et une mise
à jour de l'accord CEE de Vinci avait
été conclue avec la direction centrale. Il
intègre la définition de l'information et de
consultation de la nouvelle directive sur le CEE. Tous les pays avec
plus de 150 travailleurs de l'Espace économique
européen et la Suisse sont représentés
au comité d'entreprise européen. Tous les membres
ont droit à trois jours de formation par an. Les pays avec
plus de 3.000 travailleurs ont un mandat au secrétariat, ce
qui leur donne 120 heures de délégation par an.
Le secrétaire du CEE a droit à 168 heures.
|
6. La
création de nouveaux comités d'entreprise
européens
|
Une
entreprise de défense
italo-britannique crée un CEE
Trois entreprises de défense
crées par joint-venture se sont rassemblés depuis
janvier 2010 sous l'égide de Selex Galileo. Quelques jours
avant, le 17 décembre 2009, un accord de CEE de loi
italienne avait été signé à
Rome.
Le nouveau
comité d'entreprise
européen est composé de 18 membres qui se
réunissent deux fois par an. Ils ne sont pas
élus, mais nommés paritairement par les syndicats
italiens et britanniques. Le comité a formé un
comité de direction de six membres. La définition
de l'information et de la consultation est celle reprise dans la
nouvelle directive CEE. Tous les membres du CEE ont droit à
60 heures de formation aux langues.
Selex Galileo est
une filiale de la
société de défense italienne
Finmeccanica, qui avait conclut un accord CEE similaire pour la
division d’hélicoptères en juillet 2008
(voir rapport
dans les CEE-News 3/2008).
Société
norvégienne d'énergie avec CEE à
l'avenir
La compagnie
d'état Statkraft, le
plus grand producteur européen d'énergie
renouvelable avec 3400 travailleurs, a signé le 28 avril
2010 à Berlin un accord instituant un comité
d'entreprise selon le droit norvégien.
Le CEE est
composé de douze membres issus de quatre pays qui se
réunissent deux fois par an, ainsi que d'un
comité de direction de quatre membres. D'autres pays
viendraient s'ajouter au CEE en cas d’expansion de la
société. L'accord n'intègre non
seulement les définitions de la nouvelle directive sur le
CEE, mais également les normes de l'OIT. Il met l'accent sur
la responsabilité sociale des entreprises (RSE). Les textes
suivants sont uniquement disponibles en anglais :
La
chaîne de distribution
Danoise crée un CEE par étapes
Le 18 juin 2010, un accord de CEE selon la loi
danoise a été conclu à Copenhague pour
Jysk Nordic. Dans une phase initiale de deux ans, seuls les quatre pays
scandinaves auront chacun un siège au CEE. Ensuite, des
délégués de Pologne, de Hongrie, de la
République tchèque, de Slovaquie, des Pays-Bas et
du Royaume-Uni viendront s'ajouter. Le comité d'entreprise
européen se réunit deux fois par
année. Le comité de pilotage est
composé de trois membres.
Jysk Holding, réunira deux filiales
avec des directions séparées : alors que
l'enseigne Dänisches Bettenlager se trouvera en Allemagne,
Autriche, France, Italie, Espagne et en Suisse, Jysk Nordic est
réparti sur de nombreux autres pays. L'accord CEE ne
s'applique pas à la société
Dänisches Bettenlager, qui avec plus de 700 magasins en
Allemagne est plus grand que l'ensemble du groupe Jysk Nordic. Les
sites allemands sont dans la critique publique pour leur politique du
personnel peu respectueuse des travailleurs.
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7.
Des documents
sur la nouvelle
directive CEE
|
Les
questions clés pour le
débat politique
Le
29 Mars 2010, la Confédération
européenne des syndicats (CES) a
présenté une liste des aspects clés
qui joueront un rôle important pour les débats
parlementaires lors de la transposition de la directive dans la
législation nationale. L'adoption de la nouvelle loi CEE
dans tous les pays de l'UE, ainsi qu'en Norvège, Islande et
Liechtenstein doit avoir eu lieu au plus tard pour le 5 juin 2011.
L'état d'avancement du projet de loi connait actuellement
des stades différents dans les différents pays
(voir rapport
dans les CEE-News 1/2010).
Un
dépliant de la Confédération
européenne des Syndicats
La CES à Bruxelles a
publié le 19 mai 2010 une brochure sur la nouvelle directive
CEE en trois langues. Le document explique sous forme concise les huit
points les plus importants de la nouvelle législation. Sur
le verso un tableau montre la façon dont la nouvelle loi va
réellement influencer les accords CEE existants.
Commentaire juridique sur la nouvelle
directive CEE
Le 28 Mai 2010
l'Institut Syndical
Européen (ISE) à Bruxelles, a publié
un commentaire de 140 pages, qui analyse article par article la
nouvelle directive CEE sous un angle juridique. Des extraits d'accords
CEE existants sont utilisés à titre d'exemples.
Le commentaire a été
préparé avec l'aide de spécialistes du
droit de travail proches du monde syndical et travaillant dans
différentes universités européennes.
Une traduction en langue française devrait être
disponible à partir de septembre 2010.
Importance
de la nouvelle directive CEE pour
les restructurations
Une présentation de la nouvelle
directive CEE rédigée par la
fédération autrichienne GPA-djp est à
recommander. Elle met en lumière la question de savoir
comment un comité d'entreprise européen peut
utiliser le nouveau cadre juridique pour renforcer son influence en cas
de restructurations transfrontalières.
|
8. Nouvelles de la
société européenne (SE)
|
Un constructeur
d'éoliennes
crée un SE
Depuis
le 4 mars 2010, Nordex à Rostock se présente sous
forme de Société européenne. Avant
cela, les délégués de 13 pays de l'UE
au groupe spécial de négociation (GSN) avaient
négocié la formation d'un comité
d'entreprise SE avec la direction centrale. Il n'y a pas de
participation au conseil de surveillance bien que Nordex emploie 1500
travailleurs en Allemagne. La société emploie
plus de 2.200 travailleurs dans le monde entier
Une
société de contrôle technique continue
la cogestion paritaire
Depuis
le 13 juillet 2010 la société d'inspection des
véhicules automobiles Dekra se présente sous
forme de SE. Le leader du marché européen avec
22.000 travailleurs conserve le conseil de surveillance paritaire
composé de six représentants des actionnaires et
de six représentants des salariés. Il
gèle seulement le nombre de membres. En outre de l'Allemagne
Dekra est également présent dans 28 pays
européens, notamment en France.
L'accord
a été signé le 28 Juin 2010 au
siège de Stuttgart (photo). À l'avenir,
l'Allemagne envoie quatre représentants au conseil de
surveillance, la France deux. Les deux plus grands syndicats, la CGT et
la CFDT désignent des représentants pour chaque
société. Le comité d'entreprise SE est
composé de 19 membres et se réunit deux fois par
an. Huit sièges sont prévus pour
l’Allemagne, sept pour la France et un pour la Finlande, la
Suède, la République tchèque et les
Pays-Bas. Les pays comptant moins de 200 travailleurs ne sont pas
représentés.
Pour la première fois des
élections primaires au conseil de surveillance d'une SE
Pour
la première fois dans l'histoire de la
législation SE, a eu lieu une élection primaire
transnationale des représentants des salariés au
conseil de surveillance le 22 juin 2010. La
société bavaroise de métal Warema
l'avait prévue dans son accord SE signé en juin
2009 (voir rapport
dans les CEE-News 2/2009).
2675
travailleurs étaient admis au vote dans cinq pays. Pour la
première fois, les travailleurs en dehors de l'Allemagne ont
pu participer à une élection du conseil. Ils ont
utilisé ce droit de vote à près de
100%. Les membres du comité d'entreprise européen
ont été élus par les membres des
comités d'entreprise. Comme il n'y a toujours pas de
représentation des salariés dans de nombreux
sites en dehors du siège social, 725 travailleurs ont
été appelés dans la même
journée à participer aux élections
primaires pour déterminer leurs représentants au
comité d'entreprise européen.
Une révision de la
législation SE attendue
En
préparation de la révision de la directive SE, la
Commission européenne avait invité le 26 mai 2010
à une rencontre à Bruxelles permettant
d’échanger les expériences et
d’identifier les améliorations possibles
à apporter. Environ 120 experts SE, se sont
réunis, principalement du camp des employeurs. Le cabinet
d'avocats Ernst & Young y a présenté une
étude sur le fonctionnement et l'impact du statut de
société européenne (voir rapport dans
les CEE-News 1/2010).
Les
discussions de deux groupes de travail en vidéo ont
été mises en parallèle avec les
présentations des intervenants. Les résultats des
études empiriques sont étonnants : la SE est
très souvent mal utilisés pour limiter
l'influence des travailleurs et de geler la taille du conseil de
surveillance. C'est ce qui explique le nombre anormalement
élevé de SE en Allemagne. La presse d'affaires
avait appelé pendant des années à
abuser de cette possibilité (voir rapport dans
les CEE-News 2/2008). En mars 2010, une étude de
la Fondation Hans-Böckler avait également
souligné la forte croissance des tentatives pour
éviter la participation notamment à travers de
formes juridiques étrangères (voir rapport dans
les CEE-News 1/2010).
Le
23 mars 2010, la Commission européenne a lancé
une consultation publique sur la révision de la
législation SE, les résultats ont
été publiés le 2 juillet 2010.
|
9.
Création de
comités d'entreprise mondiaux
|
Comité d'entreprise
européen globalisé sur base de la nouvelle
législation européenne
Le
28 Avril 2010 a été signé un accord de
CEE au siège de la société de
production d'IKEA Swedwood à Älmhult dans le sud de
la Suède. Il est non seulement basé sur la
nouvelle directive de l'UE, mais prévoit
également l'inclusion de représentants de la
Russie et des États-Unis. Pour la première fois,
un conseil d'entreprise mondial a été
créé sur la base des lois les plus
récentes. Il est composé de neuf membres venant
de l'Union européenne, un an après
l'entrée en vigueur de l'accord y seront ajoutés
les délégués de Russie et des
États-Unis. Les principaux pays d'Europe sont la Pologne
avec 7500 et la Slovaquie avec 1.600 travailleurs. Cinq autres pays de
l'UE comptent chacun une centaine de travailleurs.
L'importance
de la coopération
au-delà de l'Europe a été
illustrée le 8 Juillet 2010. La direction centrale a rompu
toutes les négociations avec les syndicats en
Suède après la parution d’un article de
presse critique au sujet de la situation dans une usine Swedwood en
Virginie aux États-Unis . Le personnel de la Virginie se
voit refuser la reconnaissance d'une représentation des
travailleurs.
Le groupe graphique
suédois Elanders se
comporte très différemment. En janvier 2009, en
même temps que la création d'un CEE il a
signé un cadre international favorisant la reconnaissance
des représentants des travailleurs aux États-Unis
(voir rapport
dans les CEE-News 1/2009).
Le
constructeur automobile français a élargi son CEE
Le
20 mai 2010 à Paris a
été élargi l’accord-cadre
international pour PSA Peugeot Citroën de mars 2006 (voir rapport dans les
CEE-News 2/2006). Pour la première fois, un accord
prévoit la formation d'un comité d'entreprise
mondial, auquel participeront tous les membres du comité
d'entreprise européen. S'y ajoutent des
délégués de tous les pays avec plus de
500 travailleurs, dont le Brésil et l'Argentine. La Russie,
où il y a une nouvelle usine depuis avril 2010, n'y est pas
représentée pour le moment.
Accord
exemplaire à France Télécom
Le
23 juin 2010, plusieurs syndicats, le
secrétaire du comité d'entreprise
européen et la direction centrale de France
Télécom à Paris ont signé
un accord pour former un comité mondial. Il est
composé de 33 membres, le bureau compte neuf membres. Parmi
eux, cinq de l'Europe, deux d'Afrique et deux du reste du monde.
Le
comité mondial se réunit
une fois par an pendant trois jours. Des sessions extraordinaires sont
possibles si les projets laissent prévoir un fort impact sur
l'emploi. Les membres du comité d'entreprise mondial ont un
droit de détachement de 30 heures par an en plus d'assister
aux réunions. Les membres du comité de direction
ont droit à 100 heures de délégation
L'accord comporte un droit à la formation. L'accord est
similaire à l’accord CEE français et
exceptionnellement riche pour un comité d'entreprise
mondial. En décembre 2006, France
Télécom a également signé
un accord-cadre international sur les normes sociales minimales (voir rapport dans
les CEE-News 1/2007).
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10. Des
sites Web intéressants
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Un
CEE avec sa propre page web
Le
comité d'entreprise
européen de la compagnie aérienne
française Air France KLM dispose désormais de son
propre site web. Une vidéo accompagnée d'une
musique dynamique présente les 38 membres du CEE. Outre les
contacts, on peut y trouver des documents importants à
télécharger et des rapports hebdomadaires
d'autres comités d'entreprise européens. Le CEE a
été créé en 2006 suite
à la fusion des deux sociétés
précédentes (voir rapport dans les
CEE-News 1/2006).
Quelques
autres exemples de sites de
comités d'entreprise européens :
Une communication transparente d'un CEE
Après
l'adhésion à l'UE en 2004, la compagnie hongroise
d'énergie MOL avait immédiatement
fondé le premier comité d'entreprise
européen en Europe centrale et de l'Est. Un nouveau site web donne
maintenant les résultats d'une conférence du 23
au 26 mars
2010 dans la ville thermale hongroise Zalakaros. On y trouve
également un document décrivant la nouvelle
stratégie de communication des représentants des
travailleurs de MOL qui peut servir de modèle pour d'autres
conseils d'entreprise européens.
Un nouveau forum Internet pour
les élus dans les grandes entreprises brassicoles
Quelque 100
représentants des travailleurs provenant de quatre des plus
grandes sociétés brassicoles au monde ont
examiné leur stratégie européenne et
mondiale lors d'une conférence du 9 au 11 juin 2010
à Blankenberge (Belgique). Suite à cette
rencontre, un nouveau site Web a été
présenté. Dans le secteur de la bière,
il y a eu des restructurations de grande envergure ces
dernières années. En octobre 2009 par exemple, la
société belge Anheuser-Busch InBev avait
décidé de vendre à un investisseur
financier la totalité de ses brasseries en Europe de l'Est
(voir rapport
dans les CEE-News 3/2009).
Une radio sur Internet
donne les nouvelles du monde du travail
Les
dernières nouvelles du monde du travail peuvent
être écoutées sur Radio Labour. Une
émission de cinq minutes avec les
événements des dernières semaines est
présentée le vendredi et chaque dimanche il y a
une émission documentaire de 30 minutes. Le bureau de la
rédaction est situé au Canada. Les journalistes
font des rapports sur le monde entier.
Beaucoup
d'autres liens ont été compilés dans
une collection
de liens.
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11. Des
publications récentes
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Manuel CEE pour le secteur de
l'alimentation et du tourisme
En
décembre 2009, la
Fédération européenne des syndicats de
l'alimentation et du tourisme (EFFAT) a publié une brochure
sur les activités du CEE dans ce secteur. Celle-ci est
également disponible en français maintenant. Il
est basé sur l'analyse des questionnaires et explique en
détail tous les aspects de la nouvelle directive CEE. Un
chapitre distinct examine l'impact de la crise financière
sur les entreprises de l'industrie alimentaire et du tourisme.
À la fin de la brochure sont présentés
les principes de la négociation transnationale au niveau des
entreprises.
La gestion de projets
transnationaux
En janvier 2010,
l’Institut Syndical Européen (ETUI) à
Bruxelles, a publié la septième
édition d'un guide aidant les syndicats dans la
planification et la mise en œuvre de projets
pédagogiques transnationaux. Les différentes
étapes de la planification du projet, mais aussi le
financement de l'Union européenne y sont
énumérées. La nouvelle
édition du guide est disponible en anglais et en
français. Une ancienne édition est
également disponible dans de nombreuses langues de l'Europe
centrale et de l'Est.
Un
aperçu de la participation dans les conseils de surveillance
et d'administration
En mai 2010, la Fondation
Hans-Böckler a présenté l'actualisation
d'un outil de travail pour les membres de conseils de surveillance. La
brochure décrit en détail le droit de la
société (SA, SARL) pour chacun des pays de l'UE
27. Y sont également reprises les dispositions concernant la
participation des salariés dans les conseils de surveillance
ou d'administration. Ce survol est particulièrement
important pour les représentants des travailleurs
impliqués dans la création d'une
société européenne (SE) ou
concernés par une fusion transfrontalière. La
brochure est disponible uniquement en allemand.
Un
guide pour la fondation d'un CEE en quatre langues
Dans le cadre du projet
européen « EWC Networking » la Chambre
du Travail du Tyrol a publié en juin 2010, un guide concis
pour la mise en place de comités d'entreprise
européens en allemand, anglais, italien et
slovène. Le projet a été
mené conjointement par des partenaires en Autriche, en
Italie et en Slovénie. Le réseau de formation et
de conseil « euro-ce.org » a aussi donné
un appui technique. Les résultats du projet seront
présentés le 1er septembre 2010 lors d'une
conférence dans la capitale slovène Ljubljana.
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12. Réseau de
formation et de conseil « euro-ce.org » :
Quelques exemples de notre travail
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Une conférence
à Madrid
à l'ombre de la crise financière
Plus
de 50 membres de comités d'entreprises européens
en provenance d'Espagne et des invités venant d'autres pays
se sont retrouvés à Madrid du 13 au 14 mai 2010.
Les discussions avaient comme sujet les possibilités
qu’offre la nouvelle directive CEE - en particulier en ce qui
concerne la gestion de crises. L'Espagne est
particulièrement touchée par la crise
financière. Le chômage a augmenté
à plus de 20% en 2010, le taux le plus
élevé de tous les pays industriels
européens.
Organisée
avec le soutien de l'espagnol UGT, la conférence syndicale a
connu un écho très favorable, de sorte qu'un
grand nombre de demandes n'a pas pu être pris en compte. Pour
l'UGT il s'agissait de la première expérience de
ce genre depuis des années.
L'événement dans le cadre d'un projet
européen («Rediter») avait
été préparé avec le soutien
du réseau de formation et de conseil
«euro-ce.org». Des conférences analogues
ont déjà eu lieu l'année
dernière en Italie et en Belgique (voir rapport dans
les CEE-News 2/2009).
Une
formation CEE dans un groupe pharmaceutique français
Du
16 au 18 juin 2010, le réseau de formation et de conseil
«euro-ce.org» participait à Berlin
à un séminaire de formation pour les environs 60
membres titulaires et membres suppléants du
comité d'entreprise européen de Sanofi-Aventis.
Les représentants des travailleurs ont discuté du
rôle et du fonctionnement des comités d'entreprise
européens et la façon d'améliorer la
communication avec la presse et en interne. Une journée
entière a été consacrée
à l'explication du système de
représentation et le fonctionnement de la formation
professionnelle en Allemagne. Après la fusion en 2005,
Sanofi-Aventis a formé un comité d'entreprise
européen de 40 membres, qui a remplacé les CEE
des deux sociétés antérieures.
Conférence CEE
germano-française à Paris
Dans
le bâtiment historique de la Maison Internationale en
périphérie de Paris, environ 20
représentants des travailleurs allemands et 20
représentants des travailleurs français ont
discuté de leur expérience de travail au sein des
comités d'entreprise européens. Des
représentants importants des CEE du groupe d'assurances Axa,
d’Air France, du producteur de pneus Michelin et du groupe de
technologie et d’acier, Thyssen Krupp ont
présentés leurs activités au CEE.
Parmi les participants le ministère français du
Travail était également
représenté.
La
réunion allemande française sous cette forme a
été organisée pour la
première fois par le réseau de formation et de
conseil «euro-ce.org» et sera de nouveau
proposée l'année prochaine. La veille, en vue du
séminaire, les participants venant d'Allemagne ont pu se
familiariser avec les subtilités du système de
représentation française.
Les
systèmes syndicaux en Europe
Le
journal de la fédération allemande ver.di dans
son numéro de juin/juillet 2010 a publié une
contribution de deux pages sous le titre «Les
différents pays, des coutumes
différentes», les différences des
systèmes de représentation en Europe. Un appui
scientifique a été apporté par Dr
Werner Altmeyer du réseau de formation et de conseil
«euro-ce.org» . Le journal des membres de ver.di a
un tirage de plus de 2 millions d'exemplaires.
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Les
inscriptions sont actuellement possibles pour les séminaires
et ateliers suivants :
Représentation
des salariés dans la société
européenne (SE)
13.
– 16.09.2010
à Bonn
Journées
de découverte CEE – connaissance de base des
comités d'entreprise européens
15.
– 17.09.2010
à la Redoute, Bonn-Bad Godesberg (photo)
01.
– 03.12.2010
à Hamburg
Atelier
CEE pour les professionnels
11.
– 13.10.2010 dans
le château Auel, Lohmar près de Cologne
Atelier
CEE pour les sociétés d'assurance
Du 28 au 29/10/2010
à la centrale de ver.di à Berlin
Focus sur: Allianz, Axa, Ergo,
Generali, Zurich
Conférence technique
de Hambourg consacrée aux comités d'entreprise
européens
Réalisation
de la directive CEE, état actuel
24.01.2011 à Hambourg
La
représentation
des travailleurs au Royaume-Uni après les
élections à la Chambre basse
25.01.2011 à Hamburg
(Les deux dates peuvent
être réservées
séparées)
Des formations de l'institut de formation continue
des comités d'entreprise (ifb)
Depuis 1998, l’ifb offre des
formations pour des comités d'entreprise
européens. Les contenus de la formation ont
été élaborés en
collaboration avec le réseau de formation et de conseil
« euro-ce.org ».
Formation de base : La voie
vers le
comité d'entreprise européen
08
au 12/11/2010 à Hanovre
11
au 15/04/2011 à Berlin
07
au 11/11/2011 à Munich
Séminaire complémentaire :
Pratique, spécial CEE
15
au 19/11/2010 à Hambourg
Des manifestations intra
Vue
d'ensemble des sujets traités lors des colloques intra :
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Les
CEE-News sont publiés par :
Réseau
de formation et de conseil « euro-ce.org » GbR
Ont
collaboré
à ce numéro :
Werner Altmeyer,
Sandro Maier, Rudolf Reitter,
Bernhard Stelzl
Distribution
de
l'édition allemande : 13.899 destinataires
Distribution de
l'édition anglaise : 1.849 destinataires
Distribution de
l'édition française : 1.824 destinataires
Des
archives de la Newsletter : www.ewc-news.com
Des suggestions pour la
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