1.
Les restructurations
préoccupent le CEE
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La vente
d’Opel : Des spéculations sur les
grèves en Allemagne
Depuis
l'insolvabilité du groupe General Motors le 1er juin 2009,
l'avenir est incertain pour Opel. Même si le gouvernement
fédéral allemand avait assuré
à travers d’un crédit pont la vente
d'Opel au sous-traitant d'automobiles canado-autrichien Magna et
à la Sberbank russe, la vente reste toujours suspendue en ce
moment. La commission européenne avait également
émise des doutes. D'après des articles de presse,
les syndicats veulent faire monter la pression en faveur de la vente,
si besoin par le moyen de conflits de travail. La
fédération IG Metall dément cependant,
du moins officiellement. (Note: la direction centrale de GM a
stoppé la vente début novembre 2009).
Depuis
le 20 septembre 2009, le comité directeur du
comité d'entreprise européen de General Motors
négocie avec Magna sur le nombre de suppressions
d’emplois. Une réduction de 10.500 postes de
travail dont 4.500 en Allemagne est sur la table de discussion. Depuis
2005, et ceci pour assurer une ligne commune, les comités
d'entreprise locaux de General Motors ont donné un mandat de
négociation au CEE (voir rapport dans
CEE-News 1/2006).
Il peut ainsi agir au niveau européen comme s’il
était un comité du groupe, bien que la directive
européenne ne le prévoit pas.
Journée
de protestation à Anvers
Le 23 septembre 2009, la
Fédération Européenne des
Métallurgistes (FEM) et le comité d'entreprise
européen avait organisée une journée
de protestation à l'usine d'Opel à Anvers.
Environ 3.000 participants dont beaucoup d'Allemagne étaient
venus pour s'opposer aux licenciements et aux fermetures de sites.
Accord en
Grande-Bretagne
Un accord entre le
syndicat britannique Unite et Magna signé le 13 octobre
2009, donne une garantie jusqu'en 2013 aux 5.500 travailleurs des sites
de Vauxhall à Ellesmere Port et Luton.
Le
gouvernement espagnol impose des garanties
Une grève prévue pour le
27 octobre 2009 a finalement été
annulée à l'usine d'Opel de Figueruelas en
Aragon. Quelques jours avant, les syndicats CC.OO et UGT avec
l’entremise du gouvernement espagnol, avaient conclu un
accord avec Magna qui prévoit la suppression de 900 emplois
sur 7.200, initialement il avait été question de
1350. Les deux lignes de production restent intactes et le maintien du
site est garanti pour dix ans. Sans cette promesse, le gouvernement
espagnol n'aurait pas contribué au paquet de sauvetage pour
Opel. Il y avait aussi eu des protestations de masse en Espagne (photo).
Magna
évite le comité d'entreprise européen
Ni Magna, ni
Sberbank ont installé un comité d'entreprise
européen jusqu'à présent. Les
représentants des travailleurs de France, de Belgique et de
Tchèquia avaient déjà
demandés en 2007 que l’on désigne
officiellement un CEE pour Magna. La direction centrale avait cependant
laissé passer le délai légal pour la
convocation du groupe spécial de négociation.
Depuis février 2008, il y a un CEE par force de loi dans le
groupe Magna. Le comité ne s'est encore jamais
réuni à ce moment. A la place d'un
comité d'entreprise européen, Magna a cependant
créé un « comité consultatif
des relations avec les travailleurs » qui surveille la charte
du personnel définie par l'entreprise elle-même.
Le comité est choisi par l'entreprise et pas par les
travailleurs.
Journée
d’action contre la scission d'Areva
Le 15 septembre
2009, des actions contre la vente prévue de la «
section transmission et distribution » du groupe
français nucléaire Areva avaient eu lieu dans
huit pays européens en même temps. Le
comité d'entreprise européen et les syndicats
avaient organisé une manifestation commune à
Paris à laquelle étaient venus de nombreux des
participants étrangers (photo).
Fusion dans le secteur
téléphonie mobile en Grande-Bretagne
Pour devenir le
leader du marché, France Télécom et
Deutsche Telekom veulent fusionner leurs filiales de
téléphonie mobile au Royaume-Uni (Orange et T
mobile) avec 20.000 travailleurs. Les syndicats britanniques craignent
la fermeture de centres d’appels et de succursales. Le 11
septembre 2009, ils rencontrèrent à Dublin au
bord d'une conférence de l'association des syndicats du
secteur de service UNI, des représentants d'Allemagne et de
France pour discuter de la poursuite des actions.
Déjà
le 18 septembre 2009, le comité d'entreprise
européen de France Télécom avait
discuté des conséquences possibles. En
décembre 2006 la direction centrale de l’ancien
groupe public français prône la
responsabilité sociale dans un accord ; contrairement
à la Deutsche Telekom (voir rapport dans
CEE-News 1/2007). Les deux groupes de
télécommunication avaient fondé un CEE
en avril 2004. Les textes
suivants ne sont disponibles qu’en langue anglaise.
Le
groupe brassicole belge cède
l’entièreté de son marché en
Europe de l'Est
Le 15 octobre 2009, le groupe brassicole
Anheuser-Busch InBev annonçait la vente de toutes ses
filiales dans neuf pays de l'Europe de l'Est à un
investisseur financier. La direction centrale du plus grand groupe de
brasserie au monde qui siège à Louvain, avait
pris cette décision sans en informer
préalablement le CEE fondé en 1996. EFFAT, la
fédération européenne des syndicats de
l'alimentation, examine la voie juridique. En Allemagne, InBev avait
repris de nombreuses brasseries comme Beck ou
Löwenbräu au cours des dernières
années.
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2.
Un
regard sur certains pays
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Une nouvelle législation
des comités d'entreprise en Pologne
Depuis
le 8 juillet 2009, une nouvelle législation des
comités d'entreprise est entrée en vigueur en
Pologne. Elle supprime les prérogatives syndicales lors de
la nomination de membres du comité d'entreprise tel que
prévus dans la loi de 2006 (voir rapport dans
CEE-News 2/2006). A
l’avenir, les comités d'entreprise polonais seront
élus à bulletin secret par tout le personnel, ce
qui est un peu comparable aux élections des
comités d'entreprise allemands. S’il n'y a pas
encore de comité, celui-ci est fondé sur demande
d'au moins 10% du personnel.
Les
employeurs doivent assurer des frais du comité d'entreprise
La
nouvelle loi apporte une autre innovation. A l'avenir tous les frais
d’élection et de fonctionnement du
comité d'entreprise seront à charge de
l'employeur. Pour la première fois en Pologne, ceci vaut
aussi pour les frais d'experts. Selon l’ancienne loi de 2006,
tous les frais étaient encore à charge des
syndicats. Le changement de loi a été
nécessaire suite à la suspension des
prérogatives syndicales lors de la nomination au
comité d'entreprise par le tribunal constitutionnel polonais
en juillet 2008 (voir rapport dans
les CEE-News 2/2008). En
plus, il continue à y avoir des syndicats de l'entreprise
représentant tous les travailleurs de l'entreprise (aussi
les non-membres) selon la loi polonaise des syndicats qui date de 1991.
De nouvelles règles pour
les heures de délégation en Grande-Bretagne
Le 14
août 2009, l’organisme indépendant de
conciliation ACAS présentait à Londres un nouveau
code des pratiques du temps syndical des représentants des
travailleurs. Comme il n'y a pas de règles
légales précises au Royaume-Uni, il lui revient
une grande importance pratique. La publication de ce code a
été décidée par le conseil
d'administration (« ACAS Council ») dont font
partie des représentants des syndicats et des employeurs
ainsi que des experts indépendants. Cette
procédure permet de garantir une acceptation de la part des
employeurs britanniques. Après l’acception
récente du code par le ministère de
l'économie et le parlement, il va entrer en vigueur en
début 2010.
Il y a d'autres
règles pour les représentants des travailleurs
sans affiliation syndicale que pour les représentants
syndicaux. Le code ne règle non seulement les heures de
délégation mais aussi le droit à la
formation et des outils de travail ainsi que les questions de
confidentialité. Il s’applique aussi pour les
membres de comités de sécurité au
travail, les groupes spéciaux de négociation et
les comités d'entreprise européens. Les documents
n’existent qu'en langue anglaise.
La crise
du marché financier pousse l'Islande dans l'Union
Européenne
L'île volcanique qui compte 320.000
habitants et un taux de syndicalisation de 90% a officiellement
demandé son adhésion à l'Union
Européenne le 17 juillet 2009. L'Islande est
particulièrement concernée par la crise du
marché financier et très proche de la faillite
d'État. L'admission à l'Union
Européenne est considérée comme non
problématique étant donné
qu’elle est déjà membre de
l’espace économique européen depuis
1994 et qu’elle a déjà
transposé en législations nationale de nombreuses
directives européennes dont la directive CEE. Par
conséquent, il n’y a pas de changements pour les
comités d'entreprise européens.
L'adhésion pourrait se produire en même temps que
la Croatie en 2013.
D'autres pays
d'adhésion en position d'attente
Les
négociations
d'adhésion avec la Turquie sont
arrêtées en ce moment. Entre autres parce que le
parlement bloque une nouvelle loi syndicale. La Turquie doit d'abord
assurer les standards européens syndicaux avant que les
négociations ne puissent être
continuées (voir le rapport sur la
Turquie dans CEE-News 2/2007). Les négociations
n'ont pas encore commencés avec l'ancienne
république yougoslave Macédoine,
considérée comme candidat officiel à
l’Union Européenne depuis décembre 2005
et avec l'Albanie qui a fait une demande d'adhésion le 28
avril 2009.
Conférence technique
au sujet du système de la participation française
La France est l'un des pays
membres les plus importants de l'Union Européenne. Il n'y a
guère de CEE sans représentants
français. Plus de 11% de tous les comités
d'entreprise européens y ont leur direction centrale.
Toutefois, la représentation des travailleurs dans
l’entreprise est organisée de manière
complètement différente de l’Allemagne.
L'employeur assure la présidence du comité
d'entreprise, la grève est considérée
comme droit humain et la cogestion est un mot étranger. La
directive CEE a été calquée sur le
système de participation française. Une bonnes
raison pour les élus allemands de
s’intéresser également des
subtilités de l'information et de la consultation
à la française. Le 26 janvier 2010, une
conférence technique suivant § 37,6 de loi des
entreprises allemande aura lieu à Hambourg.
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3. Des
meilleurs conditions de travail pour les CEE
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La poste néerlandaise
renouvelle son accord de CEE
L'accord CEE pour
TNT a été renouvelé en
février 2009. Le groupe de logistique issu de la Poste
publique dispose d'un CEE depuis 2000. Constitué selon le
droit néerlandais, ces pouvoirs dépassent de loin
les standards minimums de la directive CEE.
La vaste
répartition géographique des succursales est
typique pour une entreprise de logistique. Pour cette raison, l'accord
CEE a été particulièrement
élargi à l'Europe de l'Est. A l'avenir, le CEE
compte 35 membres, dont plus que cinq venant des Pays-Bas. Le
comité exécutif pourra se réunir
quatre fois par an dans l'avenir. Chaque membre du CEE a droit
à un jour de formation par an. Le CEE dispose de son propre
budget selon l'exemple français. Les textes suivants ne sont
que disponibles en langue anglaise :
Une
entreprise américaine accepte une meilleure
procédure de consultation
Avant même l'entrée en
vigueur de la nouvelle directive CEE, un nouvel accord CEE selon le
droit britannique et intégrant complètement les
dispositions de la nouvelle directive a signé pour UTC Fire
& Security le 25 mars 2009. A l'avenir, le fabricant de
détecteurs d'incendie et d'extincteurs s'inspire de la
nouvelle définition de l'information et de la consultation.
Le CEE a été fondé en 2005 et
représente 13 pays européens. Il siège
sous la présidence de l'employeur. Il se compose de 16
représentants des travailleurs et de cinq de l'employeur.
Les travailleurs élisent le comité
exécutif de cinq membres.
Groupe
cosmétique : La consultation en trois étapes
C'est le 17 avril
2009 au siège de L'Oréal à Clichy en
banlieue parisienne qu'a été actualisé
l'accord CEE datant de 1996. Certes, il n'y a qu'une séance
plénière annuelle du CEE, mais la
procédure de la consultation a été
précisé sous la lumière de la nouvelle
directive CEE et subdivisé en trois étapes qui
sont exactement définis. C'est le secrétariat de
liaison dont les trois membres viennent de trois pays
différents qui en est responsable.
Le CEE du plus
grand groupe cosmétique au monde est constitué de
30 membres dont huit de France et quatre de Grande-Bretagne. Selon les
habitudes françaises, c'est le patron qui assure la
présidence. Chaque membre du CEE a droit à deux
jours d'heures de délégation par an en plus de la
participation à la séance, les membres du
secrétariat de liaison dispose de vingt jours. La mesure
prévoyant trois jours de détachement
supplémentaires pour la procédure de consultation
est remarquable. Le patron paye en plus des cours de langue
française pour tous les membres du CEE.
Le groupe de produits
ménagers et de soins corporels devance la nouvelle directive
Le 8 juillet 2009,
Colgate-Palmolive a renouvelé son accord CEE qui avait
déjà été conclu selon le
droit belge en 1996. La définition de l'information et de la
consultation est nouvelle et s'inspire de la nouvelle directive CEE.
Une autre nouveauté est le comité
exécutif composé de quatre membres venant de
quatre pays différents et de sexe différent. Tous
les trimestres il rencontre la direction centrale. La
présidence du CEE continue à être
assuré par l'employeur et les syndicats mettent gratuitement
à disposition des experts. Le groupe américain
bénéficie ainsi d'une subvention durable
payé par les cotisations syndicales.
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Les informations
confidentielles peuvent être transmises
Le
14 mai 2009, la plus haute
cour de justice du Danemark a décidé que les
administrateurs salariés peuvent dorénavant
informer leur syndicat en cas de fusion à venir. En 2000, un
représentant des travailleurs au conseil d'administration
d'une banque avait informé le président de son
syndicat, Allan Bang, d'une fusion prévue avec une autre
banque. Une procédure judiciaire avait
été engagée contre les deux pour
« délit d'initié ». En 2005,
la Cour de justice européenne (CJE) a jugé
admissible de donner des informations dans le cadre de
l'accomplissement de ses activités professionnelles.
Le jugement a une grande signification pour la
politique syndicale car Allan Bang (photo) n'est pas seulement le
président de Finansforbundet, le syndicat danois des
employés de banque, mais aussi président de UNI
Finance, l'union européenne et mondiale des syndicats des
service financiers. Le devoir de la confidentialité n'est
pas seulement un sujet de dispute dans les conseils d'administration.
Les membres de comités d'entreprise européens,
dans des groupes d'inspiration anglo-saxonne, ne sont pas rarement
tenus à la confidentialité par des clauses
restrictives dans l'accord CEE. Le jugement donne des bons arguments
aux travailleurs pour s'y opposer.
Pas de droit d'opposition
individuel contre un plan social
Le
16 juillet 2009, la Cour de
justice européenne à Luxembourg a
décidé que les travailleurs ne peuvent pas
contester individuellement une procédure de consultation
insuffisante en cas de licenciements collectif. Seuls les
comités d'entreprise et les syndicats peuvent porter plainte
contre la violation des droits à la consultation. En 2006,
le tribunal de travail de Liège avait accordé
à quelques travailleurs licenciés du
sous-traitant d'automobiles Mono Car Styling un
dédommagement plus élevé que celui
prévu par le plan social. Les juges belges avaient
argumenté que employeur n'aurait pas respecté
correctement la procédure de consultation des organes de
représentation des travailleurs. Les juges à
Luxembourg le voient différemment: Pour eux, des
dédommagements plus élevés ne sont pas
légales.
Définition
exacte de la procédure de consultation
Le
10 septembre 2009 ,
à l'exemple de Fujitsu Siemens Computers en Finlande, la
Cour de justice européenne à Luxembourg (photo) a
statué sur les devoirs d'information et de consultation de
l'employeur en cas de licenciement collectif. Selon l'avis du tribunal,
une procédure de consultation doit être
terminée complètement avant
résiliation des contrats de travail. Les juges
précisent le déroulement temporel suivant: la
société mère prend d'abord une
décision stratégique fondamentale, une
procédé d'information et de consultation est
ensuite effectué dans la filiale et ce n'est
qu'après que la décision définitive
peut être prise. En cas de non respect de ce
déroulement de procédure, les licenciements ne
peuvent pas prendre cours.
Le
jugement a aussi une grande importance pour les comités
d'entreprise européens car il souligne le
déroulement formel d'une procédure de
consultation. L'employeur peut seulement agir quand la consultation du
CEE est correctement terminée. La procédure de
consultation est terminée quand le CEE a
décidé de sa position. Une telle
décision est seulement possible si l'employeur a rempli tous
ses devoirs d'information. C'est dans le cas d' Alcatel - Lucent en
2007 qu'un tribunal français les avait exactement
défini pour la première fois (voir rapport dans
CEE-News 2/2007). Un procédé de
consultation non correctement terminé mène
à une procédure d’injonction, comme l'a
montré de façon exemplaire le cas de Gaz de
France (voir rapport
dans CEE-News 1/2008).
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5.
La fondation de nouveaux comités d'entreprise
européens
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Une chaîne
hôtelière suédoise fonde un CEE
En
mars 2007, Hilton vendait les 132 hôtels Scandic à
l'investisseur financier EQT (voir rapport dans
CEE-News 3/2007). Après
la sortie du CEE de Hilton, il n'y avait plus de
représentation transnationale des travailleurs à
Scandic. Un accord CEE a été signé le
26 décembre 2008 selon le droit suédois. Le
nouveau CEE s'est constitué du 6 au 8 octobre 2009
à Stockholm. Les 18
délégués représentent dix
pays et siègent une fois par an. Comme le centre
névralgique se situe dans les quatre pays scandinaves, eux
seules envoient un membre au comité exécutif. La
Suède envoie le coordinateur du CEE . Tous les pays
européens en dehors de l'Union Européenne
envoient un observateur au CEE ce qui est un fait remarquable.
Un Groupe
de Singapour aura bientôt une représentation des
travailleurs européenne
Le 26 mars 2009, un accord CEE selon le droit
britannique a été signé pour le groupe
d'électronique Flextronics de Singapour. Des
représentants de travailleurs de 15 pays
européens font partie du CEE. Si la présidence va
a l'employeur, les travailleurs choisissent un « EWC Leader
». Le comité exécutif se compose de
quatre représentants des travailleurs venant de trois pays
et de trois représentants des employeurs qui se rencontrent
quatre fois par an. Même si la définition
d'information et de consultation s'inspire encore de l'ancienne
directive CEE et qu'il n'y a qu'une seule séance
plénière annuelle du CEE par an,
jusqu'à deux visites sur place dans des succursales sont
néanmoins possibles.
Le groupe
graphique américain met des bornes pour des accords de CEE
britanniques
Après presque trois ans de
négociations un accord CEE a été
signé pour RR Donnelley le 16 octobre 2009. L'entreprise
américain fondera un comité d'entreprise
européen avec des délégués
venant de douze pays s'inspire déjà
complètement des règles
améliorées de la nouvelle directive
européenne. Le plus grand groupe graphique au monde joue
ainsi un rôle de pionnier pour les accords de CEE au Royaume
Uni. Depuis mars 2007, il y a également un réseau
syndical mondial à RR Donnelley. Les textes suivants sont
uniquement disponibles en langue anglaise :
Les
textes de nombreux accords de CEE sont disponibles sur une page de
téléchargement.
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6. La
protection des standards sociaux minimums
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Un groupe
touristique renforce la responsabilité sociale
La
direction centrale de l'entreprise française Club
Méditerranée et les
fédérations syndicales internationales ont
signé le 23 juillet 2009 un nouvel accord sur le respect des
standards sociaux minimums. Le secrétaire du
comité d'entreprise européen a fait
autorité lors des négociations. L'accord conclu
pour la première fois en 2004 et seulement valable pour
l'Europe et l'Afrique s 'applique maintenant à tous les 80
clubs de vacances dans 30 pays au monde. La surveillance est
assurée par une commission paritaire. Cet accord apporta
déjà des améliorations
concrètes pour les clubs de vacances italiens
après la violation des droits syndicaux
là-bas.
La
deuxième partie de l'accord assure les conditions de travail
de la main-d'œuvre saisonnière en Europe et
Afrique qui ne peuvent pas être plus mauvaises que celles des
employés sur place. Ceci concerne en particulier les
employés du Maroc, de Tunisie et de la Turquie qui
travaillent temporairement à l'intérieur de
l'Union Européenne. Elle concerne cependant aussi les clubs
de vacances autour de la Méditerranée, au
Sénégal, en Côte d' Ivoire et sur
île Maurice. A l'avenir les représentants
syndicaux iront sur place trois jours par saison pour
vérifier les conditions de travail.
Accord
cadre international pour l'entreprise d'habillement espagnole
Le
2 octobre 2009, un accord-cadre mondial fut signé
à Dublin entre l'Union internationale des syndicats de
service (UNI) et le groupe de textile espagnol Inditex (voir la photo).
Il renforce la responsabilité sociale en matière
d'heures de travail, de protection au travail et de la
santé. Les droits syndicaux sont garantis pour les 90.000
employés dans plus de 4.400 succursales dans 73 pays. La
trois!ème plus grande entreprise d'habillement au monde
exploite par ex. la chaîne de commerce en détail
Zara. Déjà en 2007, les conversations avaient eu
lieu avec des syndicats et des sous-traitants (voir rapport dans
CEE-News 1/2007).
Une Charte
syndicale européenne pour le tourisme
Le 9 octobre 2009, plusieurs syndicats
internationaux ont présenté à
Bruxelles une charte pour le tourisme. La charte analyse des
défis pour des employés dans les
hôtels, dans la restauration, les entreprises de transport et
chez les organisateurs de voyage. Elle formule des exigences
concrètes aux employeurs et à la politique. Elle
fait aussi appel aux consommateurs de réfléchir
aux conséquences sociales comme écologiques car
le cercle vicieux du « tourisme au rabais » doit
être stoppé.
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7.
Controverses
autour de nouveaux accords SE
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Une société
immobilière française devient SE
Le 15 mai 2009,
pour la première fois une entreprise française
cotée en CAC 40 en bourse s'est transformée en
société européenne (SE). Le groupe
immobiliers Unibail-Rodamco de Paris exploite des centres commerciaux
et des complexes de bureau dans huit pays de l'Union
Européenne, dont aussi à « La
Défense » (photo). Deux tiers des 1.600
employés se trouvent en France. Il n'y avait pas encore de
comité d'entreprise européen avant, la
réunion du groupe spécial de
négociation (GSN) était donc la toute
première occasion d'une rencontre internationale des
représentants des travailleurs.
Pendant la
première réunion du GSN d'une durée de
trois jours, la direction centrale a voulu faire signer sans discussion
le texte d'un accord SE qu'elle avait préparée.
Le GSN n'était cependant pas d'accord et en avertissait
l'inspection de travail française. Un accord SE a finalement
signé le 27 février 2009, il prévoit
la mise sur pied d'un CEE de 14 membres. La structure de la direction
d'entreprise est très atypique pour la France. S'il y a un
conseil d'administration dans beaucoup d'entreprises
françaises, Unibail-Rodamco a décidé
de séparer la direction et le conseil. Dans le conseil de
surveillance de la SE, il n'y a cependant pas un seul
représentant des travailleurs.
L'entreprise
familiale bavaroise évite la cogestion
Depuis
le 17 juillet 2009 le constructeur d'installations industrielles Huber
de Berching a adopté la société
européenne (SE) comme raison sociale. La transformation put
être terminée sans dépasser la limite
de 500 travailleurs en Allemagne. Par ce moyen, le conseil de
surveillance composé de trois personnes reste aussi sans
représentants des travailleurs à l'avenir.
L'entreprise fabrique des installations de traitement d'eau et est
présente dans 16 pays du marché
intérieur européen, 800 personnes sont
occupées dans le monde. On cherche cependant en vain toute
allusion à l'évitement de la cogestion dans le
communiqué de presse.
Des
protestations empêchent un
conseil de surveillance miniscule
Depuis le 18
septembre 2009, SCA Hygiene Products à Munich a
adopté la raison sociale de la société
européenne (SE). L'entreprise avec ses 6.500 travailleurs
est actif dans six pays de l'Union Européenne et produit
entre autres : les mouchoirs de papier Tempo et le papier Zewa. La
filiale du groupe SCA suédois a voulu réduire de
moitié les mandats dans le conseil de surveillance en cours
de transformation en SE.
Avant, l'entreprise
avait un conseil de surveillance paritaire de douze membres, car
presque 2.900 travailleurs sont localisés en Allemagne -
environ 44% du personnel total européen. Étant
donné que le nombre dépasse de loin le seuil de
25% prévu par la directive européenne
garantissant la cogestion, la direction centrale ne pas pu
empêcher la composition paritaire du conseil de surveillance
SE. Elle a cependant voulu réduire le conseil de
surveillance de douze à six membres.
Pour les 13 membres
du groupe spécial de négociation (GSN) dont cinq
d'Allemagne, ceci n'était pas acceptable. Ils ont
informés la presse au siège de la
société mère en Suède. Par
la suite, la période légale de
négociation de six mois a été
prolongée. L'accord de participation SE a
été conclu le 2 juin 2009. Il prévoit
un conseil de surveillance paritaire avec six représentants
des travailleurs : deux représentants allemands, un
représentant de Grande-Bretagne, d'Autriche et des Pays-Bas
ainsi qu'un permanent de la fédération allemande
IG BCE ont entre-temps été élus.
Il n'y
aura pas comité d'entreprise SE à court terme
Comme
il y a depuis de nombreuses années quatre comités
d'entreprise européens de branches en plus du
comité d'entreprise européen pour le groupe SCA
(voir rapport
dans CEE-News 4/2005), on
a renoncé à la création d'un
comité d'entreprise SE pour la filiale SCA Hygiens Products
SE. En attendant, les comités d'entreprise
européens de branches restent en fonction.
Le
parlement européen revendique une révision de la
SE
Selon
l'avis du parlement européen, les directives sur la
participation des travailleurs dans la société
européenne (SE) doivent être
vérifiées d'urgence. Ceci à fait
l'objet des discussions de la séance
plénière à Bruxelles le 7 octobre
2009. Un manque de dynamisme en cas d'augmentation du nombre de
travailleurs est un des points critiqués de la directive SE.
En particulier en Allemagne ce manque peut être
utilisé pour « geler » la participation
(voir rapport
dans CEE-News 3/2008).
Nouvelle
étude concernant la Allianz SE
En mai 2009,
l'institut IMU de Munich a présenté une
étude qui examine la pratique de participation au sein du
groupe Allianz après sa transformation en SE. Quels
changements y a-t-il eu dans les filiales allemandes depuis octobre
2006, quand le groupe d'assurance a été une des
premières entreprises européennes a se
transformer en SE ?
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8. Dépasser la barrière linguistique dans les CEE
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Quels sont les membres de CEE
maîtrisent des langues étrangères ?
Le
24 septembre 2009 l'Office
des données statistiques de l'Union Europénne
(Eurostat) publiait des données sur la connaissance des
langues étrangères. Selon l'étude il y
a un grand écart nord-sud entre les Scandinaves
doués pour les langues et les plus réticents aux
langues étrangères sur les îles
britanniques et en bord de la Méditerranée. Ces
résultats empiriques permettent des conclusions sur les
langues pour les quels ils faut recourir à des
d'interprètes dans les réunions de CEE de la plus
haute nécessité.
La
langue étrangère la plus répandue dans
l'Union Européenne est l'anglais. Ce n'est qu'en Bulgarie,
en Pologne et dans les trois États baltes que c'est le russe
qui prédomine. En Irlande et en Grande-Bretagne, le
français est considéré comme
étant la langue étrangère la plus
importante. Aujourd'hui, déjà 100% de tous les
élèves dans les écoles secondaires en
Finlande, aux Pays-Bas, en République Tchèque et
au Luxembourg apprennent deux ou plus de langues
étrangères. Au Royaume-Uni par contre plus que la
moitié de tous les élèves n'apprennent
pas de langue étrangère, ils sont 19% en Irlande.
Les
plus gros
problèmes de langue ont les pays du sud de l'Union
Européenne. 40 à 50% de la population ne
maîtrisent pas une seule langue
étrangère. Ce sont même 75% en Hongrie.
29% de la population adulte ne comprends pas de langue
étrangère en Allemagne, et 41% en France. L'autre
extrême est la Norvège où uniquement
2,9% de tous les adultes comprennent exclusivement leur langue
maternelle. Dans des pays comme la Belgique, la Slovénie ou
les pays scandinaves, plus de la moitié de la population
maîtrise même deux langues
étrangères.
Anglais commercial pour les
comités d'entreprise allemands
La
revue
spécialisée AiBplus faisait en juillet 2009
état des problèmes des élus allemands
dont l'anglais est insuffisant en cas de négociation avec
des directions anglophones ou pour communiquer avec leurs
collègues au CEE avant et après les
réunions. L’article présentait des
cours de langue qui aident de manière ciblée dans
de telles situations.
Nous
avons rassemblés quelques matériaux
utilisées dans des cours de langue (voir la photo) pour
comités d'entreprises :
L’équipe
du réseau de formation et de consultation «
euro-ce.org » en collaboration avec l'institut Euro-Team
organise un cours de langue du 26 au 29 janvier 2010 à
Hambourg. La formation se focalisera sur les expressions typiques pour
le travail au comité d'entreprise, la conversation pendant
la pause café de la réunion du CEE et la
communication au bureau pour le secrétariat du CEE. Les
formateurs de langue donnent de tels cours de langue à
destination de comités d'entreprise et de syndicats depuis
18 ans déjà. Le cours de langue peut
être combiné avec la conférence
technique pour des comités d'entreprise européens
qui a lieu au même hôtel.
Des formations en
ligne au travail
Une
autre possibilité pour approfondir des connaissances de
langues étrangères est le projet de formation e
– Learning du centre de formation de la
fédéation ver.di. L'anglais, le
français, l'espagnol, l’italien et l'allemand
comme langue étrangère peuvent être
choisies. Il est en plus possible d’avoir accès
à des modules sur la culture des affaires dans
différents pays européens. Ce projet de langue
réalisé par des partenaires dans plusieurs pays a
le soutien financier de l'Union Européenne. Il ne s'adresse
toutefois pas uniquement aux élus, mais est
également ouvert à tous les travailleurs.
Deuxième
édition du dictionnaire français
En
mars 2009, la DGB de la
Sarre a présentée la deuxième
édition de son dictionnaire allemand - français
pour le travail syndical. Il y a aussi un dictionnaire allemand -
anglais comparable (voir rapport dans
CEE-News 2/2008).
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9. Des
outils pour le travail de CEE
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Dépliant
présentant la nouvelle directive CEE
Le
30 septembre 2009, la Commission européenne a
publié un dépliant expliquant clairement sur deux
pages les règlements de la nouvelle directive CEE. Il existe
dans trois langues: Allemand, Anglais et Français.
De nouvelles données
statistiques sur des comités d'entreprise
européens
En
juillet 2009, l'Institut syndical européen à
Bruxelles a publié de nouveaux chiffres. Selon les
données il y a 908 comités d'entreprise
européens, dont un tiers dans l'industrie
métallurgique et électrique. C’est
l'Allemagne qui compte le nombre le plus élevé de
groupes avec un CEE.
Le règlement
intérieur éloigne des risques juridiques
Pas
seulement les comités d'entreprise européens,
mais les groupes spéciaux de négociation peuvent
également se doter d'un règlement
d’ordre intérieur. Il est par exemple
particulièrement important de documenter
l'exécution correcte de décisions, notamment en
cas de menaces de procédures devant les tribunaux. Le groupe
spécial de négociation (GSN) du groupe
pharmaceutique japonais Takeda (voir rapport dans
CEE-News 1/2009) a récemment voté un
tel règlement intérieur qui peut servir de
modèle.
Des profils syndicaux
à consulter par pays
Celui
dans un comité d'entreprise européen qui est
occupé avec une délocalisation en Tunisie ou qui
a un projet d’échange avec des
représentants des travailleurs au Mexique peut s'informer de
manière concise sur les conditions cadre les plus
importantes dans le pays respectif. Sur plus de 200 pages, on y
présente les règles de
l’activité syndicale pour le monde entier. Tous
les pays ont leur propre profil et sont repris dans une liste
alphabétique.
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10. Des
pages Web intéressantes
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Campagne pour une
restructuration socialement tolérable à DHL
Le
8 septembre 2009, une page Web syndicale a été
créée pour les travailleurs de DHL. Sous la
marque DHL, la poste allemande mène ses affaires dans le
domaine de la logistique au niveau mondiale. Après des
protestations en été 2009 à
l'aéroport de Bruxelles contre les plans de licenciement de
DHL, les syndicats veulent coordonner plus fortement leurs
activités. Une semaine d'action est prévue en
novembre 2009.
Nestlé
également mis sous pression
Le
groupe alimentaire suisse se
plait à soigner son image d’entreprise socialement
responsable. La fédération internationale des
syndicats de l’alimentation documente sur une nouvelle page
Web les atteintes de Nestlé à ses propres
exigences et les actions menées au niveau mondial.
Rapprochement
entre la
Turquie et l'Union Européenne
Depuis
2005, on négocie l'adhésion de la Turquie
à l'Union Européenne. Des
préjugés mutuels existants compliquent
l'adhésion (voir rapport dans
CEE-News 2/2007). Un projet financé par l'Union
Européenne veut réunir des
représentants des travailleurs et encourager un dialogue
plus proche de la réalité sociale. Une
série de conférences et de formations auront
lieu. Les contenus sont disponibles sur une page Web.
Des standards sociaux et
tarifaires dans l'agriculture
Le
système d'information tarifaires « agri-info.eu
» fournit des données sur les salaires et les
conditions de travail dans l'agriculture européenne. Des
informations de base sur le système social, sur la
protection de la santé au travail et sur les syndicats pour
au total 31 pays y sont disponibles dans sept langues.
Nous
avons
rassemblés de nombreux autres liens intéressants
dans une collection
de liens.
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11. Des nouvelles
publications
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Parution
de rapports sur le Brésil et sur l’Inde
L'organisme de formation de DGB
et l’IG Metall ont présenté en commun
deux nouvelles brochures sur le Brésil et à
l’Inde, des pays en plein développement. La
publication sur le Brésil examine la
situation sociale et la situation des syndicats sous la
présidence de Lula, un ancien secrétaire
syndical, qui gouverne depuis 2002. Un chapitre propre examine les
conséquences des accords cadre internationaux et donne
plusieurs exemples d'entreprise de l'industrie métallurgique.
L'Inde
situé dans le champ de tension entre boom
économique, la volonté de devenir une grande
puissance et une situation sociale critique – tel est le
sous-titre de la deuxième brochure. Elle examine le
développement économique et le changement social
dans le pays en voie de développement, qui depuis 1991 est
en voie de devenir une puissance économique. A
côté des particularités de
l'économie indienne, un chapitre est consacré au
travail syndical et à la législation sociale.
Bien que l'Inde joue un rôle croissant dans l'externalisation
de postes TIC, on cherche en vain une coopération entre
syndicats allemands et indiens.
Ou se situe
l'internationalisation de l’IG Metall ?
Dans sa thèse parue
fin août 2009, Dr Stefan Rüb, un chercheur en
matière de CEE, a examiné cette question a
travers de nombreux interviews. Pour lui, à
côté de la politique de négociation,
c’est la politique syndicale dans l’entreprise qui
joue le rôle central y compris en ce qui concerne les accords
cadres internationaux imposant des standards sociaux mondiaux et les
comités d'entreprise européens. A travers
d’une rétrospective historique, il met en
évidence les point de tension et conflictuel au sein
d’une organisation syndicale qui doit se positionner face
à une perspective transfrontalière pour rester
cohérente. Rüb arrive à un
résultat critique: A l'intérieur de
l’IG Metall, la logique d’action
européenne est très peu ancrée et ne
se montre que dans des cas exceptionnels.
Les tendances
actuelles de la participation en Europe
En septembre 2009 est paru un
recueil qui documente les contenus d'une conférence
germano-néerlandaise sur la participation (voir rapport
dans CEE-News 2/2008). Les sujets traités sont :
Le système de participation en Allemagne et en Pays-Bas, des
comités d'entreprise et la participation des travailleurs
dans la société européenne (SE). Dr
Werner Altmeyer du réseau de formation et de consultation
« euro-ce.org » a décrit les
problèmes du travail de CEE transculturels et des exemples
positifs de politique contractuelle de CEE. Le livre n'est disponible
qu'en langue anglaise.
Thomas Blanke/Edgar Rose/Herman
Voogsgeerd/Wijnand Zondag (editors)
Recasting Worker Involvement?
Recent trends in information,
consultation and co-determination of worker representatives in a
Europeanized Arena
Deventer 2009, 220 pages, ISBN
978-90-13-06329-5, € 45,-
Commentaire
juridique des négociations SE
La deuxième
édition de ce commentaire qui a été
publié en septembre 2009 est particulièrement
recommandable à comités d'entreprise
concernés par une transformation en SE. Les questions au
sujet de la participation dans les SE y sont traités en
détail. Au delà de l'explication des
antécédents de la directive SE, l'ouvrage
intègre la règlementation de la directive de
fusion en ce qui concerne la fusion transfrontalière de
sociétés de capital. S'il y a
déjà une multitude de SE, surtout en Allemagne,
la directive de fusion n'a été qu'une seule fois
appliqué, à savoir dans le cas de la compagnie
d'assurance Münchener Rück (voir rapport dans
CEE-News 2/2009).
Nous avons rassemblé
une plus vaste littérature spécialisée
sur une page
spéciale.
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12. Réseau
de formation et de conseil « euro-ce.org » :
D'autres exemples de notre travail
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Préparation
à la conclusion d'accords cadres internationaux
Des
élus de Bank
Austria et HypoVereinsbank se sont rencontrés le 6 et le 7
juillet 2009 à Bad Hofgastein (Autriche), pour y
préparer la prochaine réunion du CEE de la
société mère UniCredit. Le point fort
de la réunion était la formation concernant
l'introduction de standards internationaux sociaux et
éthiques dans le secteur bancaire. Cette formation
était donnée par Dr. Reingard Zimmer du
réseau de formation et de conseil « euro-ce.org
». L'accord conclu à la Danske Bank en septembre
2008 servait comme modèle (voir rapport dans
CEE-News 3/2008). A la suite de la réunion un
réseau syndical global a été
créé le 21 septembre 2009 pour UniCredit.
Atelier
de travail en matière de CEE en Roumanie
Du
14 au 15 septembre 2009
s'est déroulé un atelier de travail pour membres
des comités d'entreprise européens des secteurs
des service et l'industrie métallurgique dans la ville
thermale Sinaia dans la région des Carpates (sur la photo
l'ancienne résidence d'été du Roi).
Environ 25 représentants des travailleurs de sept pays y ont
échangés leurs expériences faites dans
le cadre de restructurations. Dr Werner Altmeyer du réseau
« euro-ce.org » y a présenté
la nouvelle directive.
Dans
le courant de
l'année 2010, plusieurs ateliers comparables auront lieu.
Des rencontres sont prévus à Paris, Londres,
Madrid, Berlin, Bucarest et Varsovie. Le prochain numéro des
CEE-News, donnera des informations plus détaillés.
Atelier de travail au château de Montabaur
La renégociation d'un accord CEE sur
base de la nouvelle directive a été le sujet d'un
atelier qui s'est déroulé du 12 au 14 octobre
2009 dans le cadre médiéval du centre de
colloques au château de Montabaur. 13 membres de CEE venant
de douze entreprises y ont discutés des questions juridiques
avec le Prof. Dr Wolfgang Däubler et
échangés leur expériences. Voici,
quelques réactions en fin d'atelier :
-
Notre
accord n'est pas si
mauvais que ça, nous devons le vivre.
-
J'emporte
un plan de ce qu'il faut faire dans les 6 mois à venir.
-
Je
me sens plus en
sécurité pour mon travail au CEE maintenant.
-
L'atelier
a
été une bonne préparation pour nos
négociations.
-
Tous
les comités
européen doivent combattre les mêmes
problèmes.
-
J'y
vois plus clair. Notre
accord reflète t-il vraiment la pratique ?
L'atelier
sera organisé une nouvelle fois en octobre 2010 au
même endroit.
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