1.
La
Commission européenne rompt-elle le traité
européen ?
|
La Directive européenne sur les
restructurations socialement responsables dans l'impasse
Le
2 septembre 2013 la Confédération
européenne des
syndicats (CES) a officiellement déposé plainte
auprès du Médiateur européen. Elle se
plaint de
l'inaction de la Commission européenne vis-à-vis
du
« rapport Cercas », une initiative
législative
visant à règlementer les restructurations
d’entreprises que le Parlement européen avait
lancé
en janvier 2013 (voir rapport dans
CEE-News 1/2013). La Commission aurait dû soumettre
un projet de loi pour mi-avril 2013.
Selon
les syndicats et le Parlement européen, cette inaction
constitue
une atteinte au traité de Lisbonne, le traité
fondamental
sur le fonctionnement de l'Union européenne depuis 2009. La
tâche du médiateur est
d’enquêter sur le
mauvais fonctionnement des institutions européennes et de
soumettre des propositions pour résoudre les conflits. Mais
il
ne peut pas forcer des initiatives de lois. Le sujet est
d’une
délicatesse similaire à celle de de la
révision de
la directive CEE, où les différents
intérêts
s’étaient affrontés directement au
Comité
économique et social européen (CESE) en octobre
2006
(voir rapport
dans CEE-News 3/2006).
La
Commission européenne prévoit la sortie
d’une
déclaration sur le « rapport Cercas »
pour fin 2013.
Cette initiative reprendra des exemples de bonnes pratiques et l'impact
social sur les restructurations d'entreprises, elle ne contiendra pas
de recommandations politiques. Selon la Commission
européenne,
l'initiative législative ne trouvera ni l'accord des
employeurs
ni un large soutien du conseil des ministres. Une autre question
devient alors centrale : quel est le rôle du Parlement
européen dans tout le processus législatif ?
Après
tout, le « rapport Cercas » avait
été
adopté par une majorité écrasante de
503
députés et 107 voix contre ainsi que 72
abstentions.
Quelles sont les chances pour
les accords d'entreprise transnationaux ?
C’est
avec grand intérêt que peut être suivie
la seconde
initiative du Parlement européen. Lors de la session
plénière à Strasbourg (photo) du 12
septembre
2013, le « Rapport Händel »
avait trouvé
une large majorité. 393 députés
avaient
voté en faveur de la protection juridique des accords
d'entreprise transnationaux, seulement 84 ont voté contre et
19
se sont abstenus. En juin 2013, il avait déjà eu
une
large majorité dans la commission des affaires sociales et
de
l'emploi (voir rapport dans
CEE-News 2/2013).
Une
fois de plus se pose la question de savoir si la Commission
européenne persiste dans son inaction face au blocage par
les
employeurs. Le sujet est à l’ordre du jour depuis
2005. En
septembre 2012, la Commission avait elle-même
suggérée une initiative législative et
une
audition publique (voir rapport dans
CEE-News 3/2012).
Le
texte du Parlement européen reprend un certain nombre de
points
nécessitant une réglementation juridique: en plus
de la
force légale des accords d'entreprises, il introduit
également des mécanismes de règlement
des
différends. Un problème persiste cependant, les
comités d'entreprise européens n’ont
pas de mandat
de négociation et peuvent uniquement conseiller les
secrétaires syndicaux externes. La
réalité dans
les sociétés est cependant une autre : dans de
nombreux
cas ce sont les représentants des salariés
qui
négocient et signent des accords, le modèle
allemand
s’est donc imposé de fait.
Annonce
d’événement
Ces
initiatives législatives vont être au programme de
la
conférence de la EWC Academy du 24 au 25 octobre 2013
à
Londres.
|
2.
La
communication du CEE censurée
|
Le Tribunal du travail allemand interdit
la présence sur intranet
Selon
un arrêt de la Cour du travail de Lörrach du 26 juin
2013,
le comité d'entreprise européen n'a pas le droit
de
communiquer avec les salariés via l'intranet, s’il
y a un
comité d'entreprise dans le pays ou la
société en
question. Le juge a interdit au CEE du groupe d’emballage
australien Amcor, de rendre accessible au personnel par l'intranet un
rapport de la réunion du CEE d’octobre 2012. Il y
a eu des
différences importantes avec la direction centrale
à
propos du contenu du rapport. Elle avait proposé de publier
une
déclaration commune. Le comité d'entreprise
européen a toutefois voulu publier son propre point de vue
non
censuré. Un appel a été introduit
devant la Cour
d'appel de Fribourg qui devra bientôt se pencher sur la
question.
La
Cour s'est référée à
l'article 10,
paragraphe 2, de la nouvelle directive sur les CEE, selon lequel le CEE
est seulement tenu d'informer les comités
d’entreprises
locaux. Il faut seulement informer les salariés de
manière directe s’il n’y a pas de
représentants des salariés au niveau local. Sur
la forme,
l’interprétation est correcte, le texte renforce
cependant
les petits pays qui n’ont pas de comité
d’entreprise, mais ne limite pas la communication
(voir rapport
dans CEE-News 3/2012).
En substance, il s'agit de savoir si la direction centrale peut
censurer la communication du CEE. Dans les entreprises anglo-saxonnes,
on essaye souvent de le faire pour empêcher la
création
d’un canal indépendant (critique) de communication
entre
les salariés.
Le
droit du Travail européen interprété
du point vue allemand
L'avis
de la Cour contient une remarque typiquement allemande qui peut
prêter à étonnement dans d'autres pays
de l'UE :
Afin
de protéger le travail des comités
d’entreprises,
ainsi que la paix sociale et le bon fonctionnement des
procédés de travail, il
s’avère utile et
indiqué de ne pas exposer les salariés aux
différents messages et informations des
représentants du
personnel.
Si
c’est l'intention du législateur
européen, comment
l’appliquer en Hongrie, en Belgique ou en Espagne ? Comment
protéger les salariés d'une entreprise
française
des « différents messages et informations
»
s’il y a une variété de syndicats
concurrents dans
l’entreprise ? Les syndicats français
représentés au comité
d’entreprise ont
souvent leurs propres sites Web, non seulement sur l'intranet, mais
souvent aussi sur l'internet. Même si les
procès-verbaux
des réunions CEE au Royaume-Uni sont
déclarés
comme étant « confidentiels »,
ils sont en
même temps déjà disponibles en
téléchargement sur les sites français
(voir rapport
dans CEE-News 2/2012). Les textes suivants sont uniquement
disponibles en langue allemande :
La
société d’emballage australienne Amcor
Le
comité d'entreprise européen a
été
créé en vertu de la législation
allemande en 1998,
l'accord CEE a été actualisé en 2002.
La nouvelle
directive CEE s’applique donc automatiquement, comme lors du
différend de l’équipementier automobile
américain Visteon (voir rapport dans
CEE-News 3/2011).
Le siège européen d’Amcor est
à Zurich. Les
effectifs européens ont fortement progressé
après
l'acquisition de la division emballage du groupe australo-britannique
Rio Tinto Alcan en 2010 (voir rapport dans
CEE-News 4/2009).
|
3. Nomination des membres de CEE britanniques
|
L'instance
d’arbitrage a
confirmé l’élection primaire
Le
26 juillet 2013, le Central Arbitration Committee (CAC) à
Londres a décidé pour la première fois
sur les
modalités électorales d’un
délégué britannique pour un
comité
d'entreprise européen. Le différend est
né de la
question quant à savoir si les représentants
britanniques
du groupe électronique et de défense
français
Safran peuvent être nommés par le syndicat Unite
ou
élus par le personnel, comparable aux élections
au
comité d’entreprise en Allemagne ou en France. Le
CAC a
plaidé en faveur de l'élection primaire.
Après
le lancement de la procédure d’élection
par la
direction britannique de Safran le 11 avril 2013, le syndicat Unite a
déposé plainte le 15 avril 2013. Le CAC figure
comme
première instance du tribunal de travail au Royaume-Uni pour
ce
genre de questions. L'accord CEE de Safran a été
signé en juillet 2008 (voir rapport dans
CEE-News 3/2008)
et contient un passage qui est commun à presque tous les
comités d'entreprise européens :
l’élection
est conforme aux règles nationales de pays d'origine des
délégués. La loi CEE britannique
(TICER) impose
généralement une élection primaire. Ce
n'est que
s’il existe un accord collectif (« recognition
»)
pour l'ensemble du personnel au Royaume-Uni, que le syndicat
compétent peut procéder à la
nomination sans faire
recours à élection primaire. Pour Safran, une
grande
partie de la main-d'œuvre est syndiquée au
Royaume-Uni,
mais un quart d'entre eux ne l’est pas.
Il
n’y a pas de tradition des comités
d’entreprise
Un
problème des relations industrielles dans les pays
anglo-saxons
ressort clairement de ce cas, il n'y a pas de tradition
d’élection libre des comités
d’entreprise par
les salariés. S’il y avait un comité de
groupe pour
Safran au Royaume-Uni, comme c’est le cas en Allemagne ou en
France, Unite y détiendrait probablement la
majorité
absolue des sièges, et le choix des deux
délégués de Unite se serait fait sans
problèmes. La mentalité et le droit de travail
britannique sont cependant difficiles à concilier avec les
traditions de l'Europe continentale. En 2005, le législateur
britannique avait créé un règlement
sur les
comités d'information et de consultation au niveau de
l'entreprise - une sorte de « comité
d’entreprise
allégé », qui dans la pratique, a
relativement peu
été appliqué (voir rapport dans
CEE-News 2/2012).
Assurer
une procédure électorale démocratique
Une
tâche importante pour le CEE est de vérifier la
légitimité démocratique des
délégués (voir rapport dans
CEE-News 3/2007).
Une règlementation électorale pourrait
être utile.
Le CEE pourrait même exiger un procès-verbal sur
le
déroulement des élections dans chacun des pays.
Dans les
cas critiques, il ne suffit pas de déléguer la
question
au pays d'origine et de ne plus s‘occuper du sujet.
Annonce
d’événement
Les
développements récents du droit de travail
britannique
font l’objet d’un séminaire que la EWC
Academy
organise du 24 au 25 octobre 2013 à Londres.
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4. La Cour constitutionnelle
renforce les syndicats italiens
|
Le syndicat combatif des
métallurgistes force des mandats au comité
d’entreprise
Depuis
plusieurs années, une lutte pour le pouvoir fait rage entre
la
FIOM, le syndicat des métallurgistes de la plus grande
confédération syndicale CGIL en Italie, et la
direction
de Fiat. Le plus grand constructeur automobile du pays est un grand
fournisseur de membres de la FIOM. Le 23 juillet 2013, la Cour
constitutionnelle à Rome avait déclaré
inconstitutionnel un article du Code du travail italien. Fiat a ensuite
exigé du gouvernement de légiférer sur
les droits
syndicaux au lieu de travail afin d'avoir la certitude juridique.
Après
la sortie du groupe de l'association des employeurs et de la convention
collective de l'industrie du métal en vigueur, il y a depuis
le
1er janvier 2011 une convention collective maison, signée
par
quatre syndicats – dont la CISL chrétienne et
l’UIL,
de centre gauche. La FIOM (de tradition communiste) n’a pas
accepté de la signer. Dans un scrutin à l'usine
principale de Turin, 54% des 5.000 travailleurs ont voté
pour la
convention collective, qui prévoit des contrats de travail
plus
souples, des équipes plus longs et des pauses plus courtes.
En
contrepartie, l'employeur s'est engagé à investir
plus
d'un milliard € dans l’entreprise. De tels
événements chez Fiat ont toujours un effet
d'entraînement sur l'ensemble du système collectif
italien.
La
convention collective maison contient une disposition
prévoyant
que la représentation des salariés (RSU)
n’est plus
élue par les salariés de Fiat, mais
nommée
directement par les syndicats - seulement ceux qui ont signé
la
convention collective. La FIOM a ainsi été exclue
de
toute participation dans l’entreprise. Pour la Cour
constitutionnelle, c’est contraire à la
liberté
syndicale.
L'accord
interconfédéral de 2011
La
sécurité juridique réclamée
par Fiat a fait
l'objet en septembre 2011 d'un accord entre les trois grandes
confédérations syndicales CGIL, CISL et UIL et la
confédération patronale Confindustria
(voir rapport
dans CEE-News 3/2011).
À cette époque, la
représentativité des
syndicats au niveau de l'entreprise, la responsabilité
juridique
des accords d'entreprise, la possibilité de
déroger
à des conventions collectives et les procédures
électorales des représentations du personnel RSU
ont
été réglé pour l'ensemble
de
l'économie italienne. Par conséquent, l'accord
interconfédéral de 2011 est devenu une sorte de
«
Code de travail collectif », même s’il
n'a pas
été adopté par le Parlement. Il
s'applique
uniquement aux parties contractantes. Si Fiat était toujours
affilié à la confédération
patronale,
l’accord s'appliquerait également à
cette
entreprise.
La
décision de la Cour constitutionnelle soulève par
contre
une question beaucoup plus vaste. Sous différents points,
l'accord interconfédéral de 2011 ne passerait pas
l’examen de la constitutionnalité. Il est donc
justifié de demander de légiférer,
même si
cela constitue une rupture avec les coutumes des relations
industrielles en Italie.
|
5. Les fermetures
d'usines
sous le feu des critiques en France
|
Les
groupes doivent vendre les
entreprises rentables au lieu de les fermer
Le
1er octobre 2013, l'Assemblée nationale à Paris a
adopté une loi obligeant les entreprises de plus de 1.000
travailleurs à chercher d'abord un acheteur qui veut
continuer
la production avant de fermer une entreprise rentable. Si aucune preuve
n’est fournie, elles sont passibles d'amendes pouvant aller
jusqu'à 28.000 € par poste de travail
supprimé. En
outre, le comité d’entreprise doit être
pleinement
impliqué et il a le droit de rechercher des investisseurs
avec
l'aide d'experts.
La loi est une
réaction
à la fermeture de l'aciérie d'ArcelorMittal
Florange en
Lorraine et porte le même nom (« loi Florange
»).
C'était une promesse électorale de
François
Hollande lors de sa campagne présidentielle. Les hauts
fourneaux
de Florange ont été fermés au
printemps 2013. La
loi exige la recherche d'investisseurs, mais n'oblige pas la conclusion
d'un contrat de vente. Ce qui serait une ingérence dans les
droits de propriété. Une autre partie de la loi
concerne
la limitation des tentatives d'OPA hostiles (des soi-disant «
sauterelles ») et le renforcement des investissements
à
long terme. Le comité d’entreprise de la
société qui va être reprise, peut
charger un expert
d’examiner l’offre et son cadre.
La société
mère allemande est responsable des licenciements en France
Le
30 août 2013, le tribunal du travail de Compiègne
a
statué sur la légalité des 700
licenciements suite
à la fermeture de l'usine de pneus Continental à
Clairoix
dans le Nord de la France en 2010. Comme il n’y avait aucune
justification, tous les licenciements ont été
considérés comme non valides. Ceci
relève
également de la responsabilité
financière de la
société mère à Hanovre
(photo). Dans un
même temps, 683 anciens salariés se sont vu
attribuer des
indemnités de licenciement.
Continental
est
maintenant confronté à la
nécessité d'une
indemnisation supplémentaire à hauteur de 20.000
à
100.000 € par personne, bien qu'à
l’époque,
l'entreprise avait déjà prévu 200.000
€ en
moyenne par salarié dans le cadre d'un plan social. Le 24
septembre 2013, Continental a annoncé faire appel de la
décision.
Continental est l'un des rares
cas où un
accord CEE allemand a été soumis à un
contrôle judiciaire. Dans le cadre du processus de
consultation
préalable à la fermeture de l'usine de pneus, un
tribunal
français avait statué sur l'accord CEE en avril
2009
(voir rapport
dans CEE-News 2/2009).
|
6. Mise en
place de comités d'entreprise transnationaux
|
Une
entreprise familiale met en place un comité
d’entreprise
allégé de Société
européenne
Le
18 avril 2013, un accord de participation a été
signé à Pullach près de Munich au
siège du
groupe de location de voitures Sixt. Il a été
négocié en un temps record, une semaine
seulement
après la constitution du groupe spécial de
négociation (GSN) le 11 avril 2013. Avec près de
2.000
salariés en Allemagne, l'entreprise devait mettre en place
un
comité de surveillance avec une représentation
paritaire,
ce qu'il a pu éviter par une transformation en
Société européenne. À
l'avenir le conseil
de surveillance ne comptera pas de représentants des
salariés.
Le
GSN était composé de 15 membres, six
d’Allemagne,
deux de France et du Royaume-Uni. Les Pays-Bas, la Belgique, le
Luxembourg, l'Autriche et l'Espagne avaient chacun un mandat. Le futur
comité d'entreprise SE n’est composé
que de trois
membres et comptera au maximum cinq membres. Même si le
nombre
d’effectifs va augmenter dans les années
à venir.
Sa compétence s'étend seulement sur les questions
essentielles et reste bien en deçà des
prescriptions
subsidiaires.
En
2010, l'entreprise avait déjà fait des titres
dans les
journaux en licenciant plusieurs employés ayant soutenu la
création d'un comité d'entreprise.
Jusqu’à
ce jour, le Groupe Sixt a toujours pu empêcher la mise en
place
d'un comité d'entreprise. Comme il n’a pas eu de
comité d'entreprise européen auparavant, le
nouveau
comité d'entreprise SE est donc le premier et seul organe
représentatif des salariés de Sixt.
Les secteurs de l'eau et des
déchets ont leur propre comité
d’entreprise
Le
4 juillet 2013 a été signé
à Paris, un
accord CEE pour Suez Environnement. Les 60.000 salariés du
fournisseur de services à l'environnement qui est
présent
dans 19 pays européens, obtiennent ainsi un organe
spécifique après le détachement de la
division de
la société mère Gaz de France Suez en
2008 et son
entrée en bourse. Le jour même, il a
été
convenu de la création d'un comité de groupe en
France.
Les
27 membres du CEE se réunissent deux fois par an et
élisent un bureau de onze personnes avec la fonction du
secrétaire du côté des
salariés. La
présidence du CEE est assurée par l'employeur -
comme
d'habitude dans les comités d'entreprise
français. Le CEE
créera plusieurs groupes de travail permanents sur des
sujets
tels que l'emploi, la formation, etc. Un comité
européen
de la sécurité est composé de 18
membres et se
réunit deux fois par an. L'accord CEE suit de
près les
règles de l’ancienne société
mère GdF
Suez (voir rapport
dans CEE-News 2/2009).
L'accord est considéré comme étant
actuellement
l'un des meilleurs de droit français. À la base
était une procédure judiciaire spectaculaire en
2006 par
laquelle le CEE de Gaz de France avait bloqué pendant un an
et
demi la fusion avec Suez pour garantir un plan de sauvegarde de
l’emploi transnational (voir rapport dans
CEE-News 1/2008).
La
compagnie de réseau
d’électricité belge crée un
CEE
Le
5 septembre 2013 a été signé un accord
CEE pour
Elia System Operator à Bruxelles. La
société
exploite l'ensemble du réseau de haute tension en Belgique
et
avait pris en charge les réseaux
d'électricité de
Vattenfall en Allemagne de l'Est et à Hambourg en 2010. Le
groupe spécial de négociation se composait de
membres
belges et allemands. L'accord CEE se base sur une convention collective
de décembre 2010, transposant la directive CEE en droit
belge
(voir rapport
dans CEE-News 1/2011).
Selon le modèle des conseils d’entreprises belges,
il
s'agit d'un comité mixte, composé de huit
représentants de l'employeur. L'accord a la
réputation
d’être en avance sur tous les pays de l'Espace
économique européen et la Suisse. Les textes
suivants
sont uniquement disponibles en anglais :
Une
sélection de textes d'accords CEE
ont été compilés sur une page de
téléchargement.
|
7. Actualisation
des accords CEE
|
Intégration
des nouvelles normes européennes
Le
13 avril 2013 a été mis à jour
à Ludvika en
Suède, l'accord CEE de ABB. Le groupe est actif dans la
technologie de l'énergie et de l'automation. Il a ses
racines en
Suède, en Allemagne et en Suisse. Le siège
central
étant à Zurich, le secrétariat du CEE
est
localisé auprès du plus grand site allemand
à
Mannheim (photo). L'accord est soumis au droit allemand. Comme l'accord
a été conclu en 1996, les nouvelles normes (comme
pour
les autres accords « volontaires »)
s’appliquent
qu' après une renégociation.
Il
convient de noter une particularité, le
président-élu du CEE et son adjointe se
réunissent
régulièrement avec le P-DG. Bien que cela se
pratique
aussi dans d'autres entreprises, l'accord ABB le prévoit
expressément. Il y a une autre formulation que l'on ne
trouve
que rarement dans d’autres accords : Le CEE est
considéré comme faisant « partie
intégrante
des processus de communication au sein du groupe. » La
fréquence des réunions du bureau de six membres
n’est ainsi pas limitée. Le CEE compte
actuellement 22
membres provenant de 17 pays qui se réunissent deux fois par
an.
Accord CEE
complètement renouvelle après une spin
off
Le
31 mai 2013 a été signé, un accord CEE
de droit
suédois pour Xylem à Birmingham. Le fabricant de
pompes
et de technologie de l'eau appartenait au groupe ITT jusqu’en
janvier 2011, qui avait déjà signé en
1996 un
accord CEE « volontaire » pour ce
secteur. La
constitution d’une spin off constituait un «
changement
structurel » dans le sens de la nouvelle directive CEE.
C’est ainsi que les représentants des
salariés de
16 pays ont pu obtenir une renégociation sur base des
nouvelles
normes européennes. Seul le nom « European Works
Concil
Forum » rappelle son passé.
Le
CEE est composé de 30 membres et se réunit deux
fois par
an. Les grands pays (la Suède et l'Allemagne) sont
représentés par quatre
délégués. Il
est conduit par un bureau composé de cinq membres. Chaque
délégué a autant de voix qu'il
représente
de salariés lors des votes. La définition de
«
compétence transnationale » va bien
au-delà de la
définition standard et inclus le considérant 16
de la
directive (voir rapport dans
CEE-News 1/2013).
Le bref délai de consultation d’une
durée de trois
semaines ne peut uniquement être prolongé
à
l’unanimité, ce qui est un point
négatif de
l'accord.
Une
société d'études de marché
précise la procédure de consultation
En
janvier 2009, l'accord CEE de Nielsen s'est rapproché des
normes
de la nouvelle directive, même s’il n'a pas encore
été officiellement adopté en ce
moment. Depuis
1996, la société néerlandaise avait un
CEE. Un
élément nouveau est un accord précis
sur la
procédure de consultation conclu avec la direction centrale
le
15 juillet 2013. En complément à l'accord CEE, le
processus d'information et de consultation a été
illustré sous forme d'organigramme en onze étapes.
Les
représentants des salariés de Nielsen ont ainsi
jeté une bonne base pour mettre en pratique les nouvelles
normes
d'information et de consultation. Comme le document a
été
élaboré dès le début avec
la direction
centrale et les responsabilités pour chaque phase avaient
bien
été définies, il ne devrait plus y
avoir
d’obstacle au processus de consultation.
L'élaboration
d'un document similaire reste encore à faire pour de
nombreux
comité d’entreprises européens, une
fois que
l’accord CEE a été adapté
aux nouvelles
normes européennes. Il est important de comprendre les
différentes phases et la philosophie de base de
l'information et
de la consultation, qui se basent sur le modèle
français
(voir rapport
dans CEE-News 3/2011).
|
8. Les standards sociaux en Europe
|
Un transporteur de
colis
français signe une Charte sociale
Le
17 mai 2013 a été signée à
Berlin une
Charte de Responsabilité sociale entre la direction centrale
et
le comité d’entreprise européen de
GeoPost. La
filiale de la Poste française est devenue la
deuxième
plus grande entreprise de livraison de colis en Europe après
l'acquisition du service de colis allemand DPD en 2001. Le CEE avait
été fondé en mai 2008 (voir rapport dans
CEE-News 3/2008).
La
Charte sociale s'applique à tous les pays qui
relèvent de
la compétence du comité d'entreprise
européen. Les
droits de participation des comités d’entreprise
nationaux
ont explicitement été renforcés. En
outre, la
charte énonce l'égalité des hommes et
des femmes,
le droit à des conventions collectives et inclus les
fournisseurs. Les licenciements pour des raisons économiques
devraient être évités autant que
possible. En mai
2005, GeoPost a été la première
société de courrier, des colis et de services
express
à avoir conclu un accord-cadre global sur les principes de
travail et de la politique sociale (voir rapport dans
CEE-News 2/2005).
Le CEE fixe les
indemnités de
licenciement en République tchèque et en Slovaquie
Le
2 juillet 2013, le comité d'entreprise européen
du
Crédit Agricole a mis fin au processus de consultation sur
la
dissolution de toutes les filiales en République
tchèque
et en Slovaquie. Comme il n'y avait aucune représentation
locale
pour les 193 salariés concernés ; le CEE a pris
la
relève et a négocié des
indemnités plus
élevées. Ce n'est qu'après qu'il a
rendu son avis.
Cette approche pragmatique peut servir de modèle - en
particulier pour les pays où il n'y a que peu de
salariés
et pas de comités d'entreprise. Depuis janvier 2008, le
Crédit Agricole a un CEE de droit français
(voir rapport
dans CEE-News 1/2008).
Une
meilleure protection pour les
travailleurs temporaires de l’Europe de l'Est
Le
12 septembre 2013 a été signée une
convention
collective exemplaire pour le chantier naval Meyer Werft à
Papenburg. La mort de deux travailleurs contractuels roumains en
juillet 2013 lors de l’incendie d’un logement avait
causé un émoi à travers tout le pays.
La
fédération syndicale IG Metall a pu imposer des
normes
minimales pour les travailleurs contractuels européens
venant
principalement de l'Est et renforcer les droits de contrôle
du
comité d'entreprise. Ce n'est qu'en mars 2013 que
l’Allemagne a fortement été
critiquée pour
raison de dumping social dans le secteur de la viande (voir rapport dans
CEE-News 2/2013). Les textes suivants sont uniquement
disponibles en allemand :
|
9. Les standards
sociaux
à travers le monde
|
Une campagne contre le groupe
minier anglo-australien Rio Tinto
Lors
d’une réunion qui se déroulait du 19 au
20 juin
2013 à Johannesburg (Afrique du Sud),
la Fédération syndicale internationale
IndustriALL a
créé un réseau mondial
nommé «
Alliance stratégique contre Rio Tinto » (START).
Parmi les
30 participants venus du monde entier se trouvait également
la
secrétaire du comité d'entreprise
européen de
Paris. Le CEE de droit français a été
fondé
en 2008, après la reprise par Rio Tinto du producteur
d'aluminium Alcan avec ses installations de production en France et en
Suisse (voir rapport dans
CEE-News 3/2008).
Déjà en février 2012, il y a eu des
actions de
protestations à travers le monde par rapport à la
politique du personnel de Rio Tinto au Canada (voir rapport dans
CEE-News 1/2012).
Un constructeur automobile
français assume sa responsabilité
Le
2 juillet 2013, un accord-cadre mondial pour 127.000
salariés
dans 118 pays a été signé à
Paris en marge
d'une réunion du comité d'entreprise
européen de
Renault. Il inclut le respect des droits fondamentaux, la
responsabilité sociale et les objectifs environnementaux. Il
s'étend également aux fournisseurs. En 2004 le
groupe
avait déjà signé son premier accord
sur les droits
des salariés au niveau mondial, cet accord a
été
étendu maintenant.
Accord
sur les normes de
sécurité au Bangladesh
Le
8 juillet 2013 s’est terminé le délai
de 45 jours
fixé pour l'élaboration de la mise en
œuvre
coordonnée au niveau international d'un plan pour la
protection
des ateliers et la protection contre les incendies pour l'industrie
textile au Bangladesh. 87 entreprises et les détaillants de
mode
réputés avaient signé un accord avec
les syndicats
et les ONG. Le tout sous l’égide de l'Organisation
internationale du Travail (OIT) à Genève.
L'accord
est intervenu après l'effondrement d'un bâtiment
industriel dans la capitale, Dhaka, le 24 avril 2013 qui avait
provoqué plus de 1.100 morts. Pendant des années,
la
presse a publié à plusieurs reprises des articles
sur les
conditions de travail catastrophiques et des accidents. La Commission
européenne avait finalement menacé de restreindre
les
importations de produits textiles en provenance du Bangladesh.
|
10.
Des sites Web intéressants
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L'évolution des
salaires dans les pays de l'UE
Le
28 juillet 2013, l'Institut syndical européen (ETUI)
à
Bruxelles a publié sur son site internet une infographie sur
l'évolution des salaires dans tous les pays de l'UE. Ils
montrent l’évolution depuis 2000 pour chacun des
pays. Les
salaires réels ont par exemple baissé dans 15
pays en
raison de la politique d'austérité. Les
graphiques
incluent également les chiffres du chômage dans le
pays.
Le dialogue social au niveau
européen
Depuis
le milieu des années 80, il y a un échange sur
les
questions socio-politiques entre les syndicats, les organisations
patronales et la Commission européenne à
Bruxelles. Ce
« dialogue social » institutionnalisé
par le
traité de Maastricht en 1992 fait partie
intégrante de
l'UE (mais sans la participation du Royaume-Uni jusqu'en 1997). Les
enjeux actuels du dialogue social sont décrits en
détail
sur le site internet de la Commission européenne.
Plate-forme d'information sur la
sécurité au travail
Ce
site fournit des informations sur divers aspects de la santé
et
de la sécurité au travail (le stress, les
produits
chimiques, l'ergonomie et la conception des lieux de travail). Il met
l'accent sur les petites entreprises dans des secteurs bien
particuliers. Il est particulièrement utile pour les
comités d’entreprises européens, parce
que le
contenu est disponible en cinq langues.
Actualisation
régulière des réformes des
marchés financiers en Union européenne
Depuis
avril 2010 une lettre d'information bimensuelle fait état
des
réformes des marchés financiers de l'UE. Le
numéro
actuel traite du sommet du G20 et de la régulation des
marchés financiers, des négociations de
libre-échange entre l'UE et les États-Unis ainsi
que des
récentes propositions du Parlement européen pour
le
secteur bancaire et la spéculation alimentaire mondiale. Les textes suivants sont
uniquement disponibles
en anglais :
De
nombreux autres liens
intéressants ont été
compilés sous une collection de liens.
|
11.
Les nouvelles publications
|
Le
manuel CEE autrichien révisé
Le
manuel des comités d‘entreprises
européens de
Wolfgang Greif (photo), directeur du département
européen
de la fédération GPA-djp, publié en
mars 2009, a
été la première publication en langue
allemande
à présenter
l’entièreté de la
nouvelle législation européenne. Depuis avril
2013,
la deuxième édition révisée
est disponible,
elle prend en compte la transposition nationale de la directive CEE
depuis le 6 juin 2011. En Autriche, la transposition s’est
faite
de manière exemplaire, la république alpine
dispose sans
doute de la meilleure législation CEE de tous les pays de
l'UE
(voir rapport
dans CEE-News 1/2011).
Réédition
d'un commentaire sur la législation du travail
La
troisième édition de ce livre concret et
pertinent de
commentaires sur plus de 3.000 pages a été
publiée
en avril 2013. On y commente de manière concise toutes les
lois
pertinentes pour le travail des comités
d’entreprise. Mais
l'approche ne se limite pas uniquement à la situation
allemande.
Y sont également expliqués par exemple, les lois
sur le
détachement des travailleurs et en matière de
conditions
minimales de travail. Les auteurs sont tous issus du milieu syndical et
fournissent une bonne introduction au droit européen,
notamment
en matière de relations de travail avec
l'étranger. Le
commentaire rédigé de façon simple et
compréhensible est également à
recommander pour
les comités d’entreprises européens.
Toutefois,
comme d'habitude pour les commentaires juridiques, il n’est
que
disponible en langue allemande.
Les règles
de
bienséance pour traiter avec des Suédois
En
avril 2013, a été publié un manuel
pour des
responsables d’entreprises qui se penche sur les
différences de la culture d'entreprise en Allemagne et en
Suède. La proximité supposée des
cultures cache
les réelles différences, dit l'auteur. Bien que
les
comités d'entreprise ne négocient pas sur les
questions
stratégiques de l'entreprise, ils peuvent
également
commettre des impairs en cas de contacts transfrontaliers. Comment un
élu allemand peut-il agir face à une direction
suédoise lorsque le groupe a son siège en
Suède ?
Quels points doivent être pris en considération
dans les
contacts avec les représentants des salariés
suédois, si la société est
contrôlée
par l'Allemagne ? Ce livre n'apporte pas de réponse directe
aux
comités d’entreprise, mais peut donner des
suggestions
importantes.
La
situation dans le pays avec le taux de chômage le plus
élevé
En
juin 2013, la Fondation Friedrich-Ebert a publié une
nouvelle
étude sur les syndicats en Espagne. Avec 26,3%, le pays
connait
le taux de chômage le plus élevé de
l'UE. 4,7
millions de personnes sont au chômage actuellement. Les
auteurs
parlent d'un exemple classique par rapport à comment
utiliser la
crainte du chômage pour diminuer la protection sociale. Les
actions du gouvernement conservateur constituent le recul le plus
massif des droits des salariés depuis la fin de la dictature
de
Franco (voir rapport dans
CEE-News 2/2012).
L'étude donne aussi les derniers chiffres sur la
représentation des différentes organisations
syndicales
après les dernières élections aux
comités
d’entreprise, l’étendue des
négociations
collectives et les devoirs et les droits des comités
d’entreprises en Espagne. Autre constat: au niveau
international,
les syndicats espagnols sont plus intéressés par
l'Amérique latine que par les CE européens.
D’autres
ouvrages ont
été compilés sous forme de liste
bibliographique.
|
12. La EWC Academy:
des exemples de notre travail
|
Rheinmetall discute des normes
sociales élargies
Du 2 au 4
juillet 2013 a eu lieu
à Berlin, le comité d'entreprise
européen de
Rheinmetall, une entreprise de sous-traitance du secteur de
l'automobile et de défense. Une éventuelle
révision du Code de conduite de 2003 avait
été
discutée avec le soutien de la EWC Academy. Le CEE avait
convenu
avec la direction centrale des normes fondamentales du travail
s’appliquant dans le monde entier. Il aurait bien voulu
adapter
le texte aux normes actuelles.
Un
différend sur le respect de l'accord avait eu lieu avec
l'employeur en 2007 (voir rapport dans
CEE-News 2/2007).
Alors que le code de conduite n'est plus tout à fait
d’actualité, le CEE avait pu conclure un accord
exemplaire
sur un autre terrain. Les conditions-cadres pour la santé au
travail dans tous les pays européens ont pu être
fixées en juin 2012 (voir rapport dans
CEE-News 4/2012).
Amélioration
des procédures de consultation dans une compagnie
d'assurance suisse
Le
29 et 30 juillet 2013, le comité exécutif du
Forum
européen de Helvetia Assurances s’est
réuni
à Karlsruhe, pour mettre en pratique l’accord CEE
actualisé en août 2012. Les
représentants des
salariés souhaitent clarifier l'information et
préciser
les procédures de consultation. Il s’agit
également
d’élaborer de manière
préventive avec la
direction centrale un organigramme pour les questions transnationales.
Le Forum européen a été
conseillé par la
EWC Academy.
Un premier
séminaire CEE à Zurich
Du
11 au 13 septembre 2013, la EWC Academy a organisé un
séminaire sur la relation entre la Suisse et
l’Union
européenne. Seize participants de dix
sociétés,
pour la moitié venue de l'Allemagne et de Suisse, se sont
penchés sur la participation et le rôle des
comités
d'entreprise européens dans les entreprises suisses. La loi
de
participation est basée sur les règlements de
l'UE et
règlemente la création des organes
représentatifs
du personnel depuis 1994 (voir rapport
dans CEE-News 4/2012).
Le
rôle des comités d'entreprise européens
pour la
Suisse est actuellement à l’étude
à
l'université de Zurich. Selon l’étude
il y a 110
entreprises suisses actuellement soumises à la directive
CEE.
Parmi eux, 50 seulement ont établi un CEE et dans 36 des cas
seulement, il y a des délégués
suisses. Comme
l'adoption de la directive CEE n’avait pas trouvé
de
majorité au Parlement suisse en juin 2012 (voir rapport dans
CEE-News 2/2012),
l’intégration des
délégués suisses
dans les CEE reste sujette à la bonne volonté.
Les textes
suivants sont uniquement
disponibles en allemand :
|
13.
Les
séminaires actuels
|
Depuis
janvier 2009, la EWC Academy et son prédécesseur
organisent des conférences techniques et des colloques pour
les
membres des comités d'entreprise européens, des
comités d'entreprises SE et des groupes spéciaux
de
négociation. Quelque 511 représentants des
salariés de 203 entreprises ont à ce jour
participé, nombreux sont ceux qui y ont
déjà
participé plusieurs fois. Cela correspond à
environ 18 %
de toutes les entreprises avec un comité d'entreprise
européen ou un comité d'entreprise SE en Europe
sans
compter les nombreux événements intra-maison.
Conférence
internationale des élus à Londres (plus que quelques places
disponibles)
Du
24 au 25 octobre 2013 aura lieu pour la troisième fois une
conférence internationale CEE à Londres.
L'événement sera traduit
simultanément. Il
s'adresse particulièrement aux membres de comités
d'entreprise européens de droit britannique et aux
représentants des salariés qui souhaitent se
familiariser
avec le système britannique. Les textes suivants sont
uniquement
disponibles en langue anglaise :
6e conférence
à Hambourg pour les comités
d’entreprise SE et européens
Comme
chaque année au mois de janvier aura lieu une
conférence
de deux jours à Hambourg. Les thèmes :
Lundi 27
janvier 2014:
Les tendances récentes dans le paysage CEE - de nouvelles
décisions judiciaires et des exemples d'activités
de CEE
Mardi 28 janvier 2014:
Visite de l'usine d'aluminium de Norsk Hydro à Hambourg et
discussion avec les membres du CEE
Cours :
Anglais des affaires pour
les élus germanophones
Du 27 au 30 janvier 2014 aura
lieu le prochain
cours de langue à Hambourg, un autre cours aura lieu du 6 au
12 juillet 2014 dans la station balnéaire anglaise
d’Eastbourne.
Des
manifestations
intra
Vue
d'ensemble des sujets traités lors des colloques intra :
|
Les
CEE-News sont publiés par :
EWC Academy
GmbH
Rödingsmarkt 52, D-20459 Hamburg
www.ewc-academy.eu
Ont
collaboré
à ce numéro :
Werner
Altmeyer, Rita da Luz, Reingard Zimmer
Distribution
de
l'édition allemande : 19.484 destinataires
Distribution
de
l'édition anglaise : 3.025 destinataires
Distribution
de
l'édition française : 2.984 destinataires
Des
archives de la Newsletter : www.ewc-news.com
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