1.
La
nouvelle directive CEE peut entrer en vigueur
|
Seul le
gouvernement britannique refusait de donner son consentement
Le
17 décembre 2008 à Bruxelles, le Conseil des
ministres s'est mis d'accord sur la nouvelle directive relative au
comité d'entreprise européen. Le jour avant, lors
de sa séance plénière, le Parlement
européen avait déjà donné
son accord avec une grande majorité. Le ministre
français du travail Xavier Bertrand (sur la photo
à gauche, avec le commissaire social de l'Union
Europénne Vladimír Špidla) voulait clôturer politiquement la
procédure en 2008, encore sous la présidence
française. Comme des problèmes linguistiques avec
la traduction des directives n'ont pas pu être
résolus à temps, la prise de décision
formelle aura lieu lors du Conseil des ministres en janvier 2009.
26 gouvernements,
de la Bulgarie jusqu'à l'Irlande, du Portugal à
l' Estonie, ont accepté ce compromis, seul le gouvernement
travailliste britannique n'a pas voulu soutenir le projet de loi. La
position des États-Unis est par contre bien plus
pragmatique. L'adoption de la directive a été
expressément saluée par la Chambre de commerce
germano-américaine à Francfort sur Main. Elle
assurera une plus grande sécurité dans la
planification et plus de transparence pour les succursales
européennes des entreprises américaines.
Une recommandation
commune des syndicats et des associations des employeurs du 29
août 2008, avait ouvert la voie vers la nouvelle directive
(voir rapport dans
les CEE-News 3/2008). Avec les voix des
sociaux-démocrates, des Verts, de la Gauche et une partie
des députés conservateurs, le comité
pour l'emploi et les affaires sociales du Parlement européen
avait adopté le 17 novembre 2008 plusieurs changements au
projet de loi qui répondaient aux exigences syndicales. Le 4
décembre 2008, le Comité économique et
social européen (CESE), un comité consultatif
composé de représentants des syndicats, des
employeurs et d'autres groupes, demandait
l’amélioration de la directive CEE. Il
s'était déjà prononcé en
faveur de la révision en septembre 2006 (voir rapport dans les
CEE-News 3/2006).
Le
trialogue a permis de percer
Déjà
début décembre 2008 il y avait des entretiens
dans les coulisses entre la Commission européenne, le
Parlement européen et le Conseil des ministres. Ce
prétendu trialogue menait à un compromis auquel
les syndicats avaient finalement aussi donné leur accord. La
nouvelle directive CEE remplace le texte de l'année 1994.
Elle sera d’application dans un délai de deux ans
dans tous les pays du marché intérieur
européen, dont tous les pays de l'Union
Européenne ainsi que la Norvège, Islande et
Liechtenstein. Les futurs pays membres de l'Union
Européenne, comme la Croatie ou la Turquie, appliqueront la
directive dès leur adhésion
Conférence
à Hambourg relative à la nouvelle directive CEE :
Qu'est-ce qui nous attend ?
Beaucoup
de membres de CEE sont encore dans le flou en ce qui concerne les
conséquences juridiques de la révision de la
directive et voudraient arranger leur accord de CEE actuel suivant la
nouvelle situation juridique et l'actualiser. Les membres de
comités d'entreprises qui ont encore la fondation de CEE
devant eux voudraient également inclure dans leurs
réflexions les nouveaux règlements. Une
série de questions se posera aussi pour les avocats en fin
2008, après l'adoption de la nouvelle directive CEE.
Lors d'une
conférence technique qui aura à Hambourg le
26 janvier 2009, le cabinet « euro-ce.org
» offre l'occasion de discuter de la nouvelle situation
juridique et de la pratique avec des spécialistes de
Bruxelles et des scientifiques allemands de la nouvelle situation
juridique et de sa mise en pratique.
D'autres
conférences techniques au sujet de la nouvelle directive CEE
Le grand intérêt
rencontré par la conférence technique nous a
amenés à proposer d'autres dates. En ce moment,
les manifestations suivantes sont planifiées en
coopération avec des partenaires en Italie et en Belgique :
Rome,
Villa Borghese, du 7 au 8 mai 2009 (allemand - italien
disponibles en traduction simultanée, anglais sur demande)
Liège en
été 2009 (la
daté exacte
sera déterminée prochainement, allemand -
français disponibles en traduction simultanée,
anglais sur demande)
Les
élus allemands peuvent y participer selon § 37 par.
6 Loi relative à l’organisation de l' entreprise.
Les inscriptions sont déjà possibles par le formulaire de
contact sans
engagement définitif. Nous allons vous informer à
temps du programme et des détails de la participation.
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2.
Quels
changements apporte la nouvelle directive ?
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Un renforcement du CEE
est seulement possible par voie de négociation
Sous
le titre "Les comités d'entreprise européens
deviennent plus puissants"; le journal Handelsblatt écrivait
que des fermetures d'entreprises comme celle chez Nokia (voir rapport dans
les CEE-News 1/2008) ne
seraient plus possible de cette manière à
l'avenir. Ce qui n'est que partiellement vrai, car tous les accords CEE
en cours restent d'application jusqu'au moment de leur
résiliation. De meilleurs règlements doivent
d'abord être négociés dans chaque
entreprise. Le législateur améliorera uniquement
les règlements minimaux qui s’appliquent en cas
d'échec des négociations. Nous avons
dressé une liste des points les plus importants.
Meilleure
définition de l'information et de la consultation
Le terme
"information" est à plusieurs reprises utilisé
dans l'ancienne directive, sans cependant donner de
définition. La nouvelle directive cite les
critères qui doivent être rencontrés
pour parler d'une information réglementaire. La
procédure de consultation est aussi décrite avec
plus de précision qu'au préalable. À
l'avenir, les comités d'entreprise européens
seront compétents des matières
transfrontalières lorsque la décision de la
direction centrale aura aussi des conséquences dans un autre
pays (ce qui prévoit déjà aujourd'hui
la législation SE).
Le
rôle du comité exécutif est
renforcé
Il aura pour la
première fois un droit à des réunions
autonomes et le nombre de personnes est augmenté.
Coopération
plus étroite avec les comités d'entreprise
nationaux
Comme le
comité d'entreprise européen n'est que
responsable de questions transnationales, son travail doit mieux
s'intégrer dans un réseau avec les
comités d'entreprise nationaux. Le devoir des membres du CEE
de faire un rapport au personnel de son pays d'origine est
également une nouveauté.
Droit
à la formation
Le droit
légal à la formation y est inscrit pour la
première fois.
Renégociation
de l'accord CEE en cas de fusion
À
l'avenir, il y aura un droit légal à la
résiliation et la renégociation des anciens
accords de CEE en cas de fusion et de restructuration.
Des
sanctions efficaces et dissuasives
Tous les pays
doivent prévoir " des sanctions efficaces,
adaptées et dissuasives " dans leur légalisation
sur les CEE en cas d'enfreinte aux droits du comité
d'entreprise européen, cette formule est un des points les
plus importants de la révision. Ceci peut être une
exigence d'omission comme celle qu’avait imposée
par voie juridique le comité d'entreprise
européen de Gaz de France (voir rapport dans
les CEE-News 1/2008). Un comité d'entreprise
européen puissant n'est pas un "cadeau venu de Bruxelles",
il devient puissant quand les représentants des travailleurs
revendiquent leurs droits et vont devant les tribunaux si
nécessaire. Il est remarquable qu'il n'y ait pas un seul
jugement en matière des droits du CEE en Allemagne
jusqu'à présent. Il reste encore beaucoup
à faire pour les comités d'entreprise.
Des problèmes particuliers pour les
comités d'entreprise européens britanniques
À la différence des pays
continentaux de l'Union Européenne, il n'y a pas de
tradition d'information et de consultation au Royaume-Uni. Les
comités d'entreprise sont un élément
culturel étranger non seulement pour les syndicats
britanniques, mais aussi pour les directions. Jusqu'à
présent, il y a certes un grand nombre de comités
d'entreprise européen sur base du droit britannique, la
qualité des accords reste cependant souvent bien en
deçà des standards continentaux. Les bons
règlements CEE se rencontrent uniquement dans des
entreprises avec un taux de syndicalisation élevé.
Pendant le processus de
révision, le
gouvernement britannique avait accompagné avec bienveillance
la campagne de lobbying contre la nouvelle directive menée
par le patronat (voir rapport
dans les CEE-News 3/2008), bien que les députées
travaillistes au Parlement européen soutenaient la position
syndicale. C’est aux parlements nationaux maintenant
d'insuffler la vie à la nouvelle règlementation.
Si on peut s'attendre à des décisions claires du
législateur dans beaucoup d'anciens pays de l'Union
Européenne (France, Benelux, Allemagne, Scandinavie), on
attend avec impatience la transposition conforme de la
législation communautaire, particulièrement au
Royaume-Uni. On devra aussi observer comment les parlements traitent ce
sujet dans certains pays de l'Europe de l'Est. Une atteinte
à la législation européenne va-t-elle
être considérée comme une peccadille ou
aura-t-elle des conséquences réelles devant les
tribunaux ? Il sera décisif de savoir si les sanctions
efficaces et dissuasives peuvent aussi être obtenues par les
représentants des travailleurs devant des tribunaux
britanniques ou polonais.
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3. Une
nouvelle législation de conventions collectives en France
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Le
rôle particulier des cinq
confédérations est supprimé
Le 1er janvier 2009, une réforme du
système des relations collectives entre en vigueur. Elle met
fin au consensus de l'après-guerre sur la
représentativité syndicale en France et s'inspire
des règles pragmatiques en Espagne. Jusqu'à
présent en France, le statut de la
représentativité syndicale est accordé
par le gouvernement. La dernière fois en 1966, quand la CFDT
adhérait comme nouvelle association. Les origines de ce
procédé se trouvent dans la guerre froide quand
il s'agissait de casser la suprématie de la CGT communiste.
Avec la loi du 20 août 2008, le gouvernement Sarkozy a
clôturé ce chapitre du droit du travail
français
Jusqu'à
présent, chaque syndicat dont la
représentativité est reconnue par le gouvernement
peut conclure des conventions collectives maison.
Même s'il ne compte qu'un seul membre dans l'entreprise et
qu’il n'a pas obtenu des voix lors des élections
au comité d'entreprise. À l'avenir, seulement les
élections de comité d'entreprise – donc
le personnel – décideront de la
représentativité d'une organisation. Les
syndicats qui obtiennent moins de 10 % des voix dans l'entreprise ne
peuvent plus conclure des conventions collectives maison et nommer de
délégués. Pour la validité
de la convention collective maison, les syndicats qui signent doivent
unir au moins 30 % des voix d'électeurs. Ceci
indépendamment du nombre des adhérents.
Pour les
conventions collectives sectorielles, à l'avenir 8
% des voix seront nécessaires pour les élections
à tous les comités d'entreprise du secteur. Pour
mesurer la représentativité, les employeurs
français doivent annoncer les résultats au
Ministère du travail. Ils doivent le faire sur un formulaire
spécial et dans un délai de deux semaines
après les élections de comité
d'entreprise.
Depuis de
nombreuses années déjà, une
règlementation semblable est appliquée en
Espagne. Suite à cela les syndicats espagnols collaborent de
manière constructive à la politique de
négociation. En Espagne, presque toutes les conventions
collectives sont signées conjointement par les CC.OO. et
l’UGT. Si dans beaucoup de régions d'Europe, les
syndicats rassemblent leurs forces à travers des fusions,
les organisations françaises se divisent de plus en plus et
se combattent mutuellement. On s'attend à un retournement de
cette tendance, car les petits syndicats perdent leurs
prérogatives à travers cette nouvelle loi.
Pas de
changement du droit de grève
À
l'avenir aussi, le droit à céder le travail reste
un droit de l'homme individuel. Il ne peut pas être
contrôlé par un syndicat, ni limité par
l'employeur. Selon la conception des tribunaux français
– il suffit de trois participants pour mener une
grève légitime. La France ne connaît ni
indemnité de grève, ni
référendum. Pour cette raison, les employeurs
doivent faire preuve d'une grande sensibilité pour garantir
la paix dans l'entreprise. Les contributions suivantes examinent le
rôle des représentations des travailleurs dans
l'entreprise et le paysage syndical (en langue allemande) :
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4. Des fusions
qui occupent les CEE
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Suppression
d'emplois après la fusion de groupes de tabac
Le 10 octobre 2008, des
représentants des travailleurs d'Imperial Tobacco se sont
rencontrés à Bruxelles pour développer
une stratégie commune contre la suppression
annoncée de 2.600 emplois. La restructuration avait
été annoncée en juillet 2008 par la
direction centrale à Bristol, c'est une
conséquence de la fusion avec Altadis. L'entreprise de tabac
espagnole avait été rachetée par
Imperial Tobacco en février 2008. L'annonce de la
suppression d’emplois avait déjà
mené à des grèves en France et en
Espagne.
En ce moment, il y
a deux comités d'entreprise européens au sein du
groupe. Imperial Tobacco avait fondé un CEE en 1996 selon le
droit britannique et Altadis en 2002 selon le droit espagnol. Les deux
doivent être réunis à un seul
comité maintenant. Selon l'avis des syndicats, il est
nécessaire que le comité exécutif le
CEE d'Imperial Tobacco participe à toutes les
réunions de CEE d'Altadis pour garantir une
stratégie harmonisée.
Journée
d'action européenne d’HP et d’EDS
Le
15 octobre 2008, des représentants des travailleurs des deux
sociétés TI Hewlett-Packard (HP) et de Electronic
Data System (EDS) se sont rencontrés à Bruxelles
pour analyser la réunion de CEE commune du 25 septembre 2008
(voir rapport
dans les CEE-News 3/2008). En août 2008, HP avait
repris le concurrent EDS. Les représentants des travailleurs
critiquent la violation les directives de CEE par la direction centrale
qui a mis les deux comités d'entreprise européens
devant les faits accomplis et n’a pas effectué de
consultation. Pour les deux comités d'entreprise le but de
la consultation est d'engager des négociations sur la
restructuration.
En
réaction à la suppression de presque 10.000
postes suite à la fusion, la plus grande dans l'histoire des
deux entreprises, les représentants des travailleurs d'HP et
d'EDS avaient organisé une journée d'action
européenne le 13 novembre 2008. Si la direction centrale se
déclarait prête à la
procédure de consultation légale, elle refusait
cependant de donner des chiffres exacts sur les licenciements et de
spécifier les plans par pays. Le 8 décembre 2008
à Bruxelles, les représentants des travailleurs
des deux entreprises délibéraient sur la
procédure à suivre. Le comportement de la
direction centrale d'HP rappelle beaucoup celui du groupe
électronique Alcatel - Lucent où le CEE avait
obtenu un jugement en avril 2007 (voir rapport
dans les CEE-News 2/2007).
Les CEE de banques
délibèrent sur la fusion
Le 20 octobre 2008,
des représentants des comités d'entreprise
européens de BNP Paribas et de Fortis se sont
rencontrés pour la première fois à
Paris pour discuter de la fusion à venir. Dû
à la crise financière, la plus grande banque
d'affaires française BNP Paribas veut reprendre toutes les
activités du groupe financier belgo-luxembourgeois Fortis en
dehors des Pays-Bas. La partie néerlandaise de Fortis avait
été nationalisée le 3 octobre 2008.
Selon les
représentants des travailleurs, une fusion ferait
économiquement du sens, car les deux banques se
complètent géographiquement. Toutefois, ils
demandaient la mise en place d'un chapitre social dans le cadre du
contrat de fusion. Le 20 novembre 2008, le comité
d'entreprise européen de Fortis qui avait
été fondé en 1996 selon le droit belge
avait officiellement été informé de la
fusion lors d'une réunion plénière.
Probablement, il sera bientôt fusionné avec le CEE
de BNP Paribas également fondé en 1996 selon le
droit français. Peu de temps avant Noël, le plan de
fusion avait mené à une crise gouvernementale en
Belgique.
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5.
La fondation de comités d'entreprise européens
|
Le nouveau
CEE de Frauenthal Holding dispose de
son propre Blog
Le comité d'entreprise
européen du sous-traitant d'automobiles et grossiste
sanitaire autrichien Frauenthal s'est constitué à
Vienne le 29 et 30 octobre 2008. L'accord de CEE date du 3 juillet 2008.
Le
CEE dispose déjà d’une propre page
Internet avec Blog. Toutes les informations y sont disponibles en 7
langues, il y a aussi un portrait de tous les membres de CEE et du
comité exécutif. Le réseau de
formation et de conseil « euro-ce.org » avait
été impliqué à
l'élaboration du cadre dans la phase préparatoire
à la fondation du CEE (voir rapport
dans les CEE-News 4/2007).
Des règlements
médiocres chez un fabricant de roulement à billes
L'entreprise
américaine Timken a un comité d'entreprise
européen selon le droit britannique, le « Timken
European Communication Council ». Les négociations
ont été clôtures le 30 mai 2008 et
l'accord CEE a été signé le 1er
septembre 2008. Il ne contient cependant que des règlements
inférieurs comparés à la moyenne
européenne.
Le
CEE est un comité mixte qui siège une fois par an
et dont font également partie des représentants
de la direction. Le côté travailleurs dispose de
douze délégués venant de neuf pays,
dont deux représentants de France, de Pologne et de
Roumanie. Le comité exécutif se compose de deux
représentants employeurs et des travailleurs. Il y a des
règles strictes de confidentialité. Seulement un
seul jour de formation est prévu tous les quatre ans. Une
clause prévoit que l'on vérifiera l'accord
dès que la nouvelle directive CEE aura
été transposée en droit britannique.
Le
fournisseur de services informatiques dans le secteur du tourisme fonde
un CEE
Le 19 septembre 2008, un accord CEE selon le
droit espagnol a été signé pour
Amadeus. L'entreprise de Madrid fournit des services informatiques pour
le secteur du voyage (par ex. plates-formes de réservation).
Elle appartient à un investisseur financier. Pour Espagne,
le fait que le CEE soit un comité mixte et que la
présidence est à l'employeur est atypique. Les
réunions semestrielles sont effectuées sans
interprètes en langue anglaise. Le comité
exécutif se compose de cinq représentants des
travailleurs de France, d'Allemagne, d'Espagne et deux pays
supplémentaires. Tous les membres de CEE ont 50 heures de
délégation par an, les membres du
comité exécutif disposent de 70 heures,
supplémentaires aux règles dans leurs pays et au
temps des réunions du CEE. Des formations pour le CEE sont
également prévues.
Le
groupe énergétique met la mesure pour les accords
CEE
Le
5 décembre 2008, un accord CEE a été
signé pour le fournisseur
d'électricité italien Enel à Rome,
dont les filiales se trouvent surtout en Espagne et en Europe de l'Est.
Par la reprise du groupe d'énergie espagnol Endesa, Enel a
pu s'imposer par rapport à son concurrent allemand E.ON en
2006 (voir rapport dans les
CEE-News 1/2006). Bien
qu’Endesa n’ait pas encore de CEE, il avait
déjà signé un accord-cadre
international sur les standards sociaux.
Le
comité d'entreprise européen d'Enel se compose de
vingt membres et se réunit deux fois par an. Il choisit un
comité exécutif de cinq membres qui se
rencontrent quatre fois par an. La définition de
l'information et de la consultation s'oriente
déjà de la nouvelle directive de CEE, quatre
jours de formation sont aussi prévus par an. Enel dispose de
l'un des meilleurs accords de CEE selon le droit italien et il peut se
mesurer avec le groupe bancaire UniCredit (voir rapport dans
les CEE-News 1/2007). Les
textes suivants ne sont disponibles qu'en langue anglaise :
Les
textes de nombreux accords CEE sont disponibles sur une page de
téléchargement.
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6. Une
politique contractuelle de CEE au niveau européen
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Le groupe
de produits de luxe renforce la responsabilité sociale
Le 14 octobre 2008, le comité
d'entreprise européen de la société
française PPR a signé deux accords transnationaux
collectifs avec la direction centrale à Paris. Ils
définissent les principes de l'égalité
de traitement de personnes handicapées et de la politique de
personnel vis-à-vis des travailleurs
âgés. PPR est la société
coupole du groupe de produits de luxe Gucci (dont aussi Yves Saint
Laurent), le fabricant d'articles de sport Puma, la chaîne de
médias et de librairie Fnac, et le marchand
d’équipement de maison Conforama. Depuis 1999, PPR
dispose d'un comité d'entreprise européen selon
le droit français avec des représentants de 15
pays. Les textes suivants ne sont disponibles qu'en langue anglaise :
Charte du développement
durable
Lors d'une
réunion qui se tenait le 27 novembre 2008 à
Bruxelles, le comité d'entreprise européen du
groupe chimique et pharmaceutique français Solvay a
signé une charte du développement durable et de
la responsabilité sociale avec la direction centrale.
L’élément principal de l'accord n'est
pas seulement d’établir un dialogue
régulier avec le CEE sur les objectifs de l'entreprise dans
ce domaine, mais aussi de définir d'une vision commune.
|
Les
entreprises norvégiennes assument la
responsabilité sociale
Le 28 octobre 2008,
la direction du groupe mixte norvégien Aker a
signé à Oslo un accord-cadre international avec
la Fédération internationale des travailleurs de
la Métallurgie (FIOM). Le respect mondial des standards
sociaux minimums et le développement de bonnes relations de
travail sont les objectifs pour tous les secteurs de ce groupe de
27.000 travailleurs. Il travaille dans 35 pays et dans les domaines de
l'offshore, de la pêche, des chantiers navals et de la
construction. Il y avait déjà un
comité d'entreprise européen chez Aker depuis
1996.
Le 13 novembre 2008, un accord-cadre
international a été signé à
Genève entre le groupe pétrolier et gazier
norvégien StatoilHydro et la
Fédération internationale des syndicats de chimie
(ICEM). Il remplace l'accord de 1998 chez Statoil, qui était
considéré comme étant une
référence en matière de droits
syndicaux, de la sécurité au travail et de la
santé, ainsi qu’en matière de formation
à l’intérieur de l'entreprise.
Après la fusion avec Norsk Hydro en octobre 2007, les 30.000
employés dans 40 pays sont concernés maintenant.
En 1996, Statoil faisait également partie des pionniers de
la fondation d'un comité d'entreprise européen.
Les textes suivants ne sont disponibles qu'en langue anglaise :
Des droits
syndicaux au sein du groupe Freudenberg
Le
3 novembre 2008, la direction du groupe de l'entreprise chimique
allemande Freudenberg et la Fédération
internationale des syndicats de chimie (ICEM) ont signé un
complément à l'accord de cadre datant de
l'année 2000. L'entreprise respecte la décision
de tous les travailleurs de s'affilier à un syndicat de leur
choix. L'ICEM soutiendra le dialogue constructif entre les partis de
l'entreprise dans toutes les succursales au monde. Une rencontre de la
direction avec des représentants du syndicat du Canada et
des États-Unis avait déjà eu lieu le
1er octobre 2008 à Pittsburgh en Pennsylvanie. Le
comité d'entreprise européen de Freudenberg qui a
été fondé en 1996 est très
actif en matière de l'hygiène et de la
santé (voir rapport dans
les CEE-News 4/2007).
Chaîne de grands magasins
japonaise avec un accord-cadre
Le 11 novembre
2008, une entreprise japonaise signait pour la première fois
un accord-cadre international. La direction centrale de la
chaîne de grands magasins Takashimaya (sur la photo la
succursale de Tokyo) s’engage à un dialogue social
mondial avec les syndicats. En Europe jusqu'à
présent, l'entreprise ne dispose que d'une seule succursale
dans le centre de Paris et ne tombe pas encore sous la directive CEE
pour cette raison.
Pour la
première fois, un accord dans le secteur britannique des
services
Le 16 décembre 2008, un accord
mondialement applicable sur des standards éthiques et les
droits syndicaux a été signé entre la
confédération syndicale internationale UNI et
l'entreprise de sécurité G4S. Avec 570.000
employés dans 110 pays, dont deux tiers dans les nouveaux
pays industrialisés, le groupe est le deuxième
plus grand employeur au monde. Il s'agit du premier accord-cadre
international jamais obtenu pour un prestataire de services
britannique. G4S a aussi un comité d'entreprise
européen depuis 1996. Les textes suivants ne sont
disponibles qu'en langue anglaise :
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tesa
dispose
d’un excellent accord SE
Lors
de sa réunion
à Berlin, le 3 décembre 2008, le groupe
spécial de négociation (GSN) du fabricant de
colle tesa a voté l'acceptation d'un accord SE. Il avait
quasiment été négocié
contre la montre au cours des semaines qui
précédaient (voir rapport
dans les CEE-News 2/2008). Lors de la transformation d'une
entreprise en société européenne (SE),
le GSN ne dispose que six mois pour éclaircir toutes les
questions, ce qui diffère de la fondation d'un
comité d'entreprise européen. L'accord chez tesa
est considéré comme étant un des
meilleurs à avoir a été
négociée jusqu'à présent
pour une entreprise allemande avec à peine 2.000
employés et une participation d’un tiers au
conseil de surveillance. Frank Ganschow (photo),
président du GSN, explique le déroulement des
négociations et les points les plus importants du nouvel
accord dans l'interview avec les CEE-News.
Les
représentants
des travailleurs de tesa ont été soutenus pendant
leurs négociations par le Prof. Dr Ulrich Zachert et Dr
Werner Altmeyer du réseau de formation et de conseil
« euro-ce.org ». Les experts ne peuvent cependant
pas empêcher ce que le législateur n'a pas
prévu non plus : Les entreprises de la taille de tesa
peuvent
« congeler
» la participation au sein du conseil de surveillance au
moment de la transformation en SE. Ce problème a entre-temps
été reconnu par un groupe d'experts
chargé par la Commission européenne. Il propose
une adaptation de la directive SE qui se prépare pour 2009
(voir rapport
dans les CEE-News 3/2008).
Fondation
de nouvelles SE sans représentation des travailleurs au
conseil de surveillance
Depuis
le 1er octobre 2008, Hawe Hydraulik de Munich a pris comme raison
sociale la société européenne (SE).
Avant cela, un accord SE prévoyant la formation d'un
"comité d'entreprise de groupe" (un comité
d'entreprise SE du consortium) avait été conclu
le 28 juillet 2008. Il siège deux fois par an et
élit un comité directeur de trois (cinq plus
tard) membres. Celui-ci peut tenir deux réunions annuelles
supplémentaires. Une instance de conciliation est
prévue en cas de litige avec la direction centrale. Il n'y a
pas de participation des travailleurs au sein du conseil de
surveillance, bien que l'entreprise familiale à elle seule
compte 1.500 travailleurs en Allemagne.
Depuis
le 2 décembre 2008, le constructeur d'installations solaires
Solon de Berlin est également devenu une
Société Européenne. L'accord SE
signé en début novembre 2008 ne
prévoit pas de participation dans le conseil de surveillance
pour les 850 travailleurs. Il y a des filiales européennes
en Autriche, Italie et en Suisse.
Échec des négociations SE
Le
8 octobre 2008, le fabricant de films RKW (Rheinische Kunststoffwerke)
a été enregistré en tant que SE, bien qu'aucun
accord de participation n'ait été conclu. L'entreprise,
basée à Frankenthal (Rhénanie-Palatinat), est le
premier cas en Europe où les négociations ont
échoué. Les 2 700 employés répartis dans
huit pays sont donc soumis aux règles statutaires standard
relatives au comité d'entreprise de la SE et à la
participation d'un tiers au conseil de surveillance.
Volkswagen obtient la
présidence du comité d'entreprise SE de Porsche
Le
comité d'entreprise SE a été
constitué le 15 décembre 2008 pour la Porsche
Automobil Holding. Le comité est basé sur un
accord de participation SE dans lequel le comité
d'entreprise de Volkswagen n'était pas impliqué.
Le comité d'entreprise SE est composé de 40
membres : les 20 représentants de Porsche dont 15
d'Allemagne représentent les 12.000 travailleurs de Porsche.
Les 20 représentants de Volkswagen dont sept d'Allemagne
représentent les 360.000 travailleurs de Volkswagen. Cette
relation avait été
considérée comme antidémocratique par
le comité d'entreprise de Volkswagen et avait
entrainé une querelle publique et des procédures
devant les tribunaux (voir rapport dans
les CEE-News 3/2007).
Ce fut la surprise quand la
présidence du comité d'entreprise SE
était accordée à Volkswagen. Bernd
Osterloh (sur la photo à droite), le président du
comité d'entreprise européen et mondial de
Volkswagen, a été élu à
l’unanimité président du
comité d'entreprise SE et Uwe Hück de Porsche
(photo à gauche) devenait son adjoint. Une
procédure devant les tribunaux fixés pour le 19
décembre 2008 avait été suspendue peu
avant. Une solution extrajudiciaire doit maintenant être
trouvée jusqu'en janvier 2009 par entremise de la
fédération syndicale IG Metall. L'accord SE de
Porsche qui n’est officiellement résiliable
qu’en 2017 va être sujet à discussion.
Lors de l'assemblée générale de
Porsche le 30 janvier 2009, des représentants des
travailleurs de Volkswagen pourraient ensuite être
appelés au conseil de surveillance SE.
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9. Lettres
d’information pour les représentants des
travailleurs
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Bulletin du CEE d'UniCredit
Le 16 octobre 2008, le comité
d'entreprise européen de la banque italienne UniCredit
fondé en 2007 (voir rapport dans
les CEE-News 1/2007) vient de se réunir
à sa deuxième session
plénière à Milan. À l'ordre
du jour figuraient la crise financière (voir rapport dans
les CEE-News 3/2008), un nouveau modèle de
Corporate Governance et les rémunérations des
cadres de haut niveau, le système de participation au
capital pour les employés de la banque dans cinq pays et
pour le développement d'une plate-forme informatique
européenne pour l'arrière-guichet. Un point
spécial était réservé
à la situation dans les succursales polonaises. Les contenus
de la réunion ont été rendus publics
dans une lettre d’information (en langue anglaise) :
Le
CEE d'Ikea a sa propre lettre d’information
Le
28 octobre 2008, le CEE de
la maison de meuble Ikea a siégé à
Copenhague. Il fait partie des comités
particulièrement actifs en Scandinavie et il a
créé plusieurs comités. Un point
important de son activité est l'hygiène et la
sécurité au travail. Il présente les
développements actuels dans une lettre
d’information. En novembre 2008 est parue la
troisième édition. L’ « Ikea
European Consultative Council » a été
créé en 1999 selon le droit danois.
Newsletter
ver.di/GPA : Édition 2/2008
Le
29 octobre 2008 est paru un autre numéro de la lettre
d’information CEE germano-autrichienne de ver.di et de GPA.
Au focus de ce numéro se trouve le processus politique de la
révision de la directive CEE. Les autres sujets
traités sont: la crise financière, la fondation
de comités d'entreprise européens, un article de
fond sur la Roumanie, des conseils de lecture et des indications sur
des manifestations. Le réseau de formation et de conseil
« euro-ce.org » collabore activement à
la lettre d’information CEE, qui n'existe qu'en langue
allemande.
Newsletter
au sujet de la Corporate Governance
La
lettre d’information actuelle « droit des
sociétés » de l'Institut syndical
européen a été publiée fin
novembre 2008 sur la page Web "Worker-Participation.eu". Depuis juillet
2006, elle informe des questions de la participation des travailleurs
dans les conseils d'administration et de surveillance des entreprises
et les développements les plus récents de la
législation européenne. Le numéro
actuel traite de la forme juridique de la société
européenne privée qui doit permettre un genre de
SPRL européenne supplémentairement à
la société anonyme européenne (SE). Un
autre sujet est la directive en matière de fusion de l'Union
Européenne
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10. Des
pages Web intéressantes
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Le comité
d'entreprise européen en Roumanie et en Bulgarie
Apprendre par
l'expérience, c'est la devise du projet ELEX
financé par l'Union Européenne qui s'adresse
à des représentants des travailleurs, en
particulier dans les nouveaux pays membres de l'Union
Européenne Roumanie et Bulgarie. Les formations sont
documentées sur la page Web du projet et de nombreux
documents disponibles au téléchargement.
Alliance mondiale des
travailleurs de Coca-Cola
L'alliance
mondiale des syndicats des travailleurs
de Coca-Cola a donné naissance à une page Web qui
donne des actualités du groupe en 15 langues. En mai 2008,
les représentants des travailleurs du groupe de boisson se
sont réunis en Allemagne pour leur deuxième
conférence mondiale (voir rapport dans
les CEE-News 3/2008).
Observation des investisseurs
financiers
L'association
internationale des employés du secteur de l'alimentation et
de l'hôtellerie IUL alimente une page Web avec des annonces
actuelles sur l'activité des entreprises de Private Equity.
On peut y trouver, les dernières activités des
"sauterelles" dans le domaine de l'alimentation et de
l'hôtellerie. L'investisseur financier Blackstone par exemple
qui s'était particulièrement distingué
en octobre 2007 lors du rachat des hôtels Hilton (voir rapport dans
les CEE-News 3/2007).
Le site «
Allemagne» sous la pression de la mondialisation
Le projet « export-IT »
examine les changements dans les entreprises du secteur des services
suite à la division de travail au niveau mondial par des
techniques d'information et de la communication. C'est avec le soutien
des syndicats ver.di et IG Metall que des "meilleures pratiques" devoir
être identifiées et mises à la
disposition des représentants des travailleurs de ce secteur.
Nous
avons rassemblé
de nombreux autres liens intéressants dans une collection de liens.
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11. Des nouvelles
publications
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Focus sur les accords
de CEE
En octobre 2008 l'agence pour
le développement social (SDA) à Bruxelles, a
présenté une nouvelle évaluation de
102 accords CEE tirés de sa base de données. Elle
examine les développements qualitatifs et quantitatifs sur
une période des quatre dernières
années. Des 102 accords de CEE signés depuis
2004, 19 concernent l’Allemagne et la France, 16 la
Grande-Bretagne et dix la Belgique. L’Italie notait
l'augmentation la plus forte avec huit nouveaux accords CEE. Le pays a
maintenant 39 comités d'entreprise européens,
mais accuse cependant toujours du retard. Bien que des mesures de
formation ne soient pas réglées
définitivement dans l'ancienne directive CEE, elles ont
été inscrites dans 76% des accords de CEE depuis
2004 pour toute l’Europe.
Des
comités d'entreprise en Allemagne, en France et en Pologne
Que peut faire le personnel de
grands groupes internationaux pour élaborer une perspective
d'action commune ? Dr Stefanie Hürtgen, collaboratrice de
l'Institut de recherches sociales de l'université de
Francfort sur Main, a étudié cette question dans
sa thèse parue en novembre 2008. Elle documente le travail
de représentants de travailleurs français des
syndicats CGT, CFDT et FO, des comités d'entreprise
allemands de l’IG Metall à l'Ouest et à
l'Est, tout comme celles des membres de CEE polonais des syndicats
Solidarność et OPZZ. Les interviews ne montrent pas seulement comment
les problèmes dans l'entreprise sont traités
concrètement dans les différents pays, mais elles
examinent aussi leur intégration dans le comité
d'entreprise européen. Le livre n'est que disponible en
langue allemande.
Stefanie
Hürtgen
Transnationales Co-Management
Betriebliche
Politik in der globalen Konkurrenz
Münster
2008, 313
pages, € 29,90
Comparaison actuelle des
relations de travail en Europe de l'Ouest et de l'Est
En décembre 2008 est
paru ce recueil d'un projet qui a été
mené par l'université de Tübingen avec
des partenaires dans plusieurs pays. L'objectif était de
dresser un inventaire du droit du travail, des relations entre
travailleurs et employeurs et du dialogue social dans trois anciens
pays de l'Union Européenne et dans trois pays
d'adhésion. L’Allemagne, la France, l'Italie, la
République tchèque, la Slovaquie et la Croatie
sont traitées dans des chapitres spécifiques.
Pour chaque pays est examiné le rôle du
comité d'entreprise et des syndicats, les tendances
actuelles en matière de négociations collectives
et la politique de l'État, mais les caractères de
la formation professionnelle sont également
représentés. Le livre ne vaut pas seulement la
peine pour son regard approfondi sur l’Europe de l'Est , mais
aussi pour sa recherche sur les développements actuels dans
les trois pays d'Europe de l'Ouest. Le livre n'existe qu'en allemand.
Josef Schmid/Harald Kohler
(Hrsg.)
Arbeitsbeziehungen und Sozialer
Dialog im alten und neuen Europa
Unterschiede - Gemeinsamkeiten
- Kooperationen
Baden-Baden 2008, 331 pages,
€ 22,-
Présenter
efficacement - en anglais ?
Une présentation
PowerPoint réussie fait souvent partie du
répertoire standard pour les comités d'entreprise
aujourd'hui. Mais alors, qui faire si l'on doit présenter en
langue anglaise devant des collègues du CEE ? Ce livre
bilingue de la collection Training International apporte une aide.
L’auteur s’intéresse
particulièrement à la préparation des
présentations pour un public étranger. Il donne
également des conseils interculturels. Ce livre est
particulièrement recommandable parce qu'il est
écrit en langue allemande et anglaise. Sur la page gauche du
livre, les explications, les conseils et les exemples se trouvent en
allemand, mais on peut trouver le même texte en langue
anglaise sur la page droite du livre. Le livre aide non seulement
à préparer une présentation, mais
augmente aussi la compétence linguistique. D'autres manuels
- également bilingues – ont
été publiés au sujet de la gestion de
conflits, de réunions et de la présentation, de
comment tenir une conversation et le développement
d'équipe.
Matt Beadle
Präsentieren -
wirkungsvoll und strukturiert
Berlin 2008, 192 pages,
€ 16,95
Nous avons composé
une liste de littérature francophone sur une page
spéciale.
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12. Le
réseau de formation et de conseil « euro-ce.org
» :
Quelques exemples de notre travail
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Le
comité d'entreprise européen optimise ses
conditions de travail
Le 14 et 15 octobre
2008 a eu lieu au centre de formation DGB à Hambourg un
atelier dans le cadre du projet IN.CON.PAR_able. Le but du projet
initié par la confédération syndicale
espagnole CC.OO. est d'améliorer la coopération
au sein des comités d'entreprise européens par
une coordination des activités et de la communication. Dr
Reingard Zimmer du réseau de formation et de conseil
« euro-ce.org » a participé à
la préparation et de la mise en pratique de l'atelier qui a
aussi lieu en Espagne, Portugal, Italie et Bulgarie. Un rapport de
projet en langue allemande est en préparation.
Administration
fédérale ver.di : Inventaire du travail des CEE
Le 24 novembre 2008, un inventaire du travail
des CEE selon les secteurs a été
effectué au siège de la
fédération syndicale ver.di à Berlin
(photo). Bernhard Stelzl et Dr Werner Altmeyer du réseau de
formation et de conseil « euro-ce.org »
participaient également à la rencontre sous la
direction de Martin Lemcke du département «
cogestion ». La discussion montrait un besoin
élevé de la prise en charge, en particulier dans
des domaines tels que le commerce, les services financiers et les
services spéciaux. La Newsletter de CEE de ver.di doit
s'intégrer plus étroitement dans les secteurs et
les comités d'entreprise européens.
Conférence sur la
participation
Le 25 novembre
2008, le cercle « travail, entreprise et politique
» de la fondation Friedrich - Ebert organisait à
Berlin une conférence sur la participation dans
l'entreprise. Environ 170 élus aux comités
d'entreprise, des scientifiques et des hommes politiques discutaient
d'un agenda des réformes avec une série d'experts
(photo). Werner Altmeyer du cabinet « euro-ce.org »
couvrait le niveau européen. Les documents suivants ne sont
que disponibles en langue allemande :
Projet CEE
à l'université de Lüneburg
Durant
le semestre actuel aura lieu à l'institut de droit
économique d l’Université Leuphana de
Lüneburg une série de cours au sujet de la gestion
de personnel et des comités d'entreprise
européens. Dr Werner Altmeyer du cabinet «
euro-ce.org » va également y participer en tant
que maître de conférences.
Les
contributions dans des revues spécialisées
La revue der
betriebsrat (« le comité d'entreprise
») publiait en novembre 2008 un rapport de Dr Werner Altmeyer
et du Prof. Dr Holm-Detlev Köhler sur la constitution
d'entreprise espagnole. La contribution contient également
une interview avec un membre allemand du CEE de la grande banque
espagnole Santander. En décembre 2008, Dr Werner Altmeyer
examinait le processus de législation et les
conséquences possibles de la nouvelle directive CEE dans une
contribution pour la revue spécialisée Personalführung
(« gestion du personnel »). Les deux articles ne
sont disponibles qu'en langue allemande.
Vous
trouvez d'autres publications sur notre page publications.
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13. Les
formations actuelles
|
Les
inscriptions sont possibles
pour les formations arrangées par nous et pour les ateliers
suivants :
La nouvelle directive CEE – qu'est-ce qui
nous attend ?
Des
conférences
techniques pour des comités d'entreprise européens
26.01.2009
à Hambourg
07.
– 08.05.2009
à Rome
En
été
2009 à Liège (la date exacte reste à
fixer)
Europe pour les permanents du
syndicat IG Metall
Institutions,
champs de
politique, comités d'entreprise européens
25.
– 27.03.2009 à Bad Orb
14.
– 16.10.2009
à Bad Orb
Des formations de l'institut de
formation continue des comités d'entreprise (ifb)
Depuis
1998, l’ifb offre des formations pour des comités
d'entreprise européens. Les contenus de la formation ont
été élaborés en
collaboration avec le réseau de formation et de conseil
« euro-ce.org ».
Formation de base : La voie vers le
comité d'entreprise européen
31.03
– 03.04.2009 à Cologne
20.10
– 23.10.2009
à Würzburg
Séminaire complémentaire :
Pratique, spécial CEE
02.
– 05.06.2009
à Cologne
17.
– 20.11.2009
à Nuremberg
Des ateliers de
l'administration fédérale de ver.di
En
2004, un atelier
multisectoriel de la fédération ver.di avait eu
lieu pour la première fois pour les comités
d'entreprise européens. Vu la nouvelle directive CEE, deux
dates sont prévues en 2009 :
La révision de la directive CEE
17.
– 19.06.2009 à Berlin
Connaissance de base et pratique du travail des CEE
02.
– 04.09.2009 à Berlin
Formation
complémentaire à l'université de la
Ruhr
En
tant qu’élément constitutif
d’une série de formations
complémentaires pour les permanents syndicaux et les membres
des comités d'entreprise, l'académie de
l'université de la Ruhr à Bochum propose le
module suivant :
Qualification pour Europe, le comité
d'entreprise européen
Les
concepts, diffusion,
expériences, perspectives de développement
30.
– 31.10.2009 à Bochum
Des manifestations intra
Vue
d'ensemble des sujets
traités lors des colloques intra :
|
Les
CEE-News sont
publiés par :
Réseau
de formation et de conseil « euro-ce.org » GbR
Ont
collaboré à ce numéro :
Werner Altmeyer,
Carmen Bauer, Bernhard Stelzl,
Reingard Zimmer
Distribution
de
l'édition allemande : 11.508 destinataires
Distribution de
l'édition anglaise :
1.378 destinataires
Distribution de
l'édition
française : 1.120 destinataires
Des
archives de la Newsletter : www.ewc-news.com
Des
suggestions pour la
Newsletter et des articles sur votre CEE nous font plaisir.
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